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Pour la cinquième fois, des organisations patriotiques et d'anciens combattants appellent  les Français a rendre un hommage aux soldats français tombés en Afghanistan, à l'occasion du retour de leur corps.

Ce mercredi 17 aout, rendez-vous à 16H 30 sur le pont Alexandre III à Paris pour honorer le sergent Facrou Housseini Ali et le capitaine Camille Levrel

Dans le cadre du plan Hommage, leurs dépouilles arriveront à l'Hôtel national des Invalides le mercredi 17 août à 17 heures escortées par une garde d'honneur de la garde républicaine. Leurs familles proches et une délégation de leur régiment leur rendront alors les honneurs au cours d'une cérémonie placée sous le signe de l'intimité.

Le passage du convoi funéraire sur le Pont Alexandre III est prévu entre 16H45 et 17H00.

La cérémonie nationale d'hommage aura lieu le jeudi 18 août au 19e RG à Besançon, pour le sergent Facrou Housseini Ali, et le vendredi 19 août au 152e RI à Colmar, pour le capitaine Camille Levrel.

source garnison de Paris

 

Soyons Nombreux pour Honorer nos Morts

a lire

Une centaine de Parisiens pour le retour des cercueils des deux soldats tués dimanche

Le Point.fr - Publié le 11/08/2011 à 18:47

Contrairement aux Britanniques ou aux Canadiens, les Français ne rendent pas hommage dans la rue aux soldats morts au combat. Une timide évolution se fait jour.

la suite ici

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Mise a jour !!

La présence d'Hervé Morin

Hervé Morin en compagnie de Solène Rousselle, épouse de Thomas Rousselle

Alors qu'on apprenait le décès d'un 74e soldat français en Afghanistan, hier, Hervé Morin, président du Nouveau centre et ancien ministre de la Défense avait tenu à être présent à Damgan. «J'ai assisté, en trois ans et demi, à plus d'une dizaine de cérémonies et pas une fois, je n'ai eu la carapace assez solide pour ne pas sortir K.O de ces hommages funèbres, raconte Hervé Morin. Ce tournoi est un moyen de ne pas oublier Thomas Rousselle et de rappeler les valeurs d'abnégations et de courage des militaires français. Mais surtout de se souvenir qu'après le malheur, il y a la vie».(source Ouest France )

 

Solène Rousselle a perdu son mari en Afghanistan. Le 4 septembre 2009, un convoi de sept blindés du 3e Rima de Vannes effectuait une patrouille en Kapisa, quand le VAB du sergent Thomas Rousselle a sauté sur un engin explosif. Grièvement blessé, il succombera à ses blessures deux jours plus tard.

L'explosion a coûté la vie à deux autres soldats du 3e Rima : le caporal-chef Johan Naguin tué sur le coup et le sergent Johann Hivin-Gérard qui mourra fin septembre. Six autres soldats du régiment breton avaient été blessés.

la veuve et la maman du sergent Rousselle

La veuve du sergent Rousselle, Solène, et des proches de Thomas Rousselle organisent le 14 août, à Damgan (au sud de Vannes, dans le Morbihan), un tournoi de beach volley.

Une première édition du Trophée Thomas-Rousselle a eu lieu en 2010, avec 70 participants. « A travers le tournoi et l'association Trophée Beach Thomas Rousselle créée en mars dernier, c'est à l'homme que nous voulons rendre hommage, explique Solène Rousselle. Thomas était reconnu pour ses valeurs sportives et ses qualités humaines. »

Le tournoi, entièrement gratuit, aura lieu le 14 août, de 10 h à 17 h 30.

Il y aura un moment de recueillement, puis place au sport. « On veut que tout le monde joue. Quelle plus belle récompense pour nous et pour Thomas que des sourires sur les lèvres ? », a expliqué Solène à l'une de mes collègues de la rédaction de Vannes. Il y aura de la musique : reggae, zouk. Parce que Thomas aimait ça aussi ».

Dimanche 14 août, Trophée Beach Thomas Rousselle, Grande-Plage de Damgan. Renseignements et inscriptions :

trophee.beach.thomas.rousselle@ hotmail.fr.


la premiere édition : ici

et ici



DJ Eminguel & DJ Scam @ Trophée Thomas Rousselle par DJ_Ivan
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Sébastien Vermeille était passé de l’infanterie de marine au reportage militaire. Volontaire pour les missions difficiles, il est mort pour la France, le 13 juillet.

Opérateur audiovisuel affecté depuis 2009 au Service d'information et de relations publiques de l'armée de terre (Sirpa-Terre image) de Lyon, Sébastien Vermeille, 30 ans, marié à Sandrine et père du petit Mathys, est mort au combat le 13 juillet dernier, victime d'un attentat kamikaze. C'est au moment où une shura (réunion) se terminait qu'un terroriste déguisé en policier s'est fait exploser dans le poste de police où il se trouvait avec d'autres militaires, faisant cinq tués. Outre "Séb", le lieutenant Gauvin, les adjudants Marsol, Gueniat et Techer.

 

Comme sa carrière le prouve, Sébastien, fils d'un commando de l'air,était d'abord un soldat. Volontaire, disponible, il s'était engagé en 2001 au 1er régiment d'infanterie de marine (Angoulême). Breveté pilote AMX 10RC en 2004, il sert en Afghanistan une première fois, puis en Côte d'Ivoire. Muté au 21erégiment d'infanterie de marine (Fréjus), nommé caporal-chef le 1er août 2006, il ira aussi à Djibouti, en Nouvelle-Calédonie, au Kosovo et au Tchad. Arrivé en Afghanistan le 11 mai, il avait réalisé des reportages de qualité, dans des conditions souvent difficiles

.Pour rendre hommage à ce "soldat de l'image" mort pour la France et à ses camarades opérateurs, le lieutenant colonel Pascal Podlaziewiez, chef des équipes image de l'armée de terre, répond à nos questions.

lieutenant colonel Pascal Podlaziewiez

Le sergent Vermeille est-il le premier opérateur tué au combat depuis la guerre d'Algérie ? Il est le premier militaire photographe tué au combat sur un théâtre d'opération extérieure. En 1995,en ex-Yougoslavie, l'Établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (Ecpad) avait perdu un opérateur dans un accident de la route, le sergent-chef Régis Auzereau.

Depuis quand ces opérateurs sontils déployés en opérations extérieures (Opex) ? À la demande de l'état-major des armées, l'armée de terre déploie des militaires opérateurs de prises

de vues sur le théâtre afghan depuis février 2009. Ils sont constitués en équipes composées d'un officier, d'un caméraman et d'un photographe.

Combien sont-ils sur les différents théâtres ? Six opérateurs de prise de vues servent au sein de la Task Force Lafayette en Afghanistan. L'Ecpad arme, quant à lui, une équipe image à trois

personnes à Kaboul auprès du conseiller communication de la Force (Otan). L'armée de terre compte également un opérateur en Côte d'Ivoire, après avoir eu jusqu'à deux équipes image

pendant la crise. Dans le cadre de l'opération Harmattan [Libye], l'armée de l'air et la Marine déploient une équipe image et trois opérateurs de prises de vues.Ont-ils une formation particulière ? Lorsqu'ils intègrent la filière communication-métiers de l'image, ils suivent à Rochefort des formations de six semaines à six mois sur les techniques de l'image. À partir de 2012, elles seront assurées par l'Ecpad au fort d'Ivry, en région parisienne.

Mais avant leur projection sur le terrain ? Tous les opérateurs suivent la préparation opérationnelle commune à tous les militaires de l'armée de terre comprenant une formation aux

tirs de combat, une autre aux gestes de premiers secours au combat, une semaine centralisée spécifique à l'Afghanistan. De plus, ils participent à la formation des unités projetées en y étant

insérés lors de séjours au centre d'entraînement tactique à Mailly, au détachement avancé opérationnel à Canjuers, au centre national d'entraînement commando à Mont-Louis.

Sont-ils des combattants ? S'ils se sont spécialisés dans les métiers de l'image, ces opérateurs sont avant tout des soldats qui suivent les sections et les compagnies sur le terrain. C'est

pourquoi ils sont armés. À plusieurs reprises, certains ont été amenés à poser leur appareil photo ou leur caméra pour se servir de leur famas.Que deviennent les photos et images prises ? Toutes sont exploitées par la Force et l'état-major des armées, qui peut mettre à la disposition des médias une partie de ce qui a été réalisé. À l'issue de chaque mandat, ces images sont reversées à l'Ecpad pour y être archivées dans le cadre de sa mission de préservation du patrimoine audiovisuel et photographique des armées.

Propos recueillis par Frédéric Pons valeur actuelles

 

Equipé de son Nikon D3S, il suit les missions de ses camarades, toujours en première ligne, sur le front, soucieux d’avoir la meilleure image. "Celle qui décrit au mieux notre quotidien, notre travail", explique-t-il à ses proches. Avec toujours en mémoire une phrase de son père : "Entre faire une belle photo et baisser la tête, n’oublie pas la seconde option. Pense à toi. La mission est importante, mais la vie l’est encore plus."

ses dernieres photos


 

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Vous rentrez d'Afghanistan,où 70 soldats  français  sont morts depuis près de dix ans.Cette guerre vaut-elle tant de sacrifices ?

 

Ancien chef de corps du 8eRPIMa(régimentdepara- chutistes d'infanterie dema-rine), le général Elrick Iras-torza est le grand patron de l'arméedeterredepuis juillet2008.De retour d'Afghanistan, il fait le point sur nos engagements militaires .

Vous rentrez d'Afghanistan,où70 soldats français sont morts depuis près de dix ans.Cette guerre vaut-elle tant de sacrifices ?

GÉNÉRAL ELRICK IRASTORZA. Je crois qu'il faut revenir aux fondements du métier militaire.Je dis souvent à nos soldats : «Lorsqu'on a choisi ce métier,on ne choisit plus ses missions, sinon

on change de métier ! » La seconde chose à rappeler, c'est que la mission doit rester sacrée parcequ'elle nous est confiée au nom du peuple français par le président de la République, élu au

suffrage universel et chef des armées.Comme je l'ai dit à nos soldats enAfghanistan, nous avons un double devoir :honorer nos morts, de surmonter nos peines et repartir à l'action.C'estce

qu'il sont  fait le soir même.


Et que peut-on faire de plus pour la sécurité de nos hommes ?

En dix ans, la coalition a eu en Afghanistan 2 600 tués, dont 1 660 Américains,375 Britanniques et 70 Français.C'est très important. C'est à peu près un septième de nos 500 morts en opé-

rations extérieures depuis la fin de la guerre d'Algérie.EnAfghanistan, nous sommes engagés au côté de l'armée nationale contre une insurrection qui est noyée dans la population. C'est

donc très compliqué. Cela nécessite beaucoup d'intelligence de situation, de courage et une prise de risque.Nous avons donc pris certainaines mesures dont vous comprendrez que je ne les

mette pas sur la place publique.la suite ici

PROPOS RECUEILLIS PAR BRUNO FANUCCHI du parisien


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Pr MICHEL LEJOYEUX psychiatre,Ce chef de service de psychiatrie à l’hôpital Bichat  explique la névrose de guerre, modèle en psychiatrie du syndrome de stress post-traumatique.

 

Comment se manifestent les blessures psychiques de la guerre ?

MICHEL LEJOYEUX. La guerre provoque des blessures psychiques au même titre que les blessures physiques et les vétérans du Viêt Nam sont les premiers à l'avoir fait reconnaître.

La névrose de guerre se manifeste en deux temps. D'abord, une phase de stress aigu, d'effroi, au moment de l'attaque. Le soldat ressent une peur intense de mourir, d'être blessé, et parfois même une perte totale de repères, une déconnexion de la réalité. Il y a aussi tous les symptômes de décharge d'adrénaline : boule dans la gorge, palpitations, sueurs... Cette première phase peut durer de quelques minutes à une dizaine d'heures. Après, soit la personne digère les choses, soit, après une phase de latence (une semaine, six mois...) apparaît un syndrome de stress post-traumatique.

Que vit la personne ?

Il y a des signes très spécifiques, le premier étant les cauchemars de répétition. Le soldat revit la scène de guerre dans son sommeil. Il y a aussi l'hyperréactivité, le fait de sursauter au moindre bruit. Cela peut parfois durer des années. Il y a aussi l'évitement, la tendance à vouloir s'éloigner de tout ce qui rappelle la guerre. Ou au contraire l'obsession, le fait de tout le temps ressasser ses souvenirs de guerre. Il y a aussi la culpabilité du survivant, le fait de se dire : « Pourquoi moi, j'ai survécu, alors que mes frères d'armes sont morts? C'est injuste... » Par ailleurs, c'est une erreur de penser que la guerre endurcit, elle fragilise. On est plus sensible à un nouveau traumatisme si on en a déjà vécu un.

Comment soigne-t-on ces traumatismes ?

De deux manières : dans la phase aiguë, en les aidant à exprimer leurs émotions, avec une prise en charge immédiate à la fois en individuel et en groupe. Deuxièmement, si apparaît un stress post-traumatique, par des thérapies spécifiques, avec beaucoup d'écoute, de gentillesse, de vigilance et toujours en se rappelant que la personne qui sera la plus atteinte psychiquement n'est pas forcément la victime la plus directe de l'événement. Pour un soldat blessé au front, il y en a des dizaines qui peuvent être traumatisés : tous ceux qui ont vu leur copain blessé sous leurs yeux. Enfin, ce qui peut apaiser la souffrance, c'est le fait que l'armée reconnaisse la dimension héroïque de la blessure au combat. D'où l'importance que la nation montre sa solidarité avec les victimes.

Le Parisien du 15/07

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De nouvelles forces de police sont déployées sur place.

La frontière nord du Kosovo reste l'objet de nombreuses tensions avec la Serbie voisine. Mercredi 27 juillet, plusieurs dizaines de Serbes masqués ont incendié le poste de Jarinje. C'est là, ainsi qu'à Brnjak, que les autorités kosovares avaient déployé lundi des unités spéciales de police pour assurer l'application d'un embargo commercial sur les importations des produits serbes. Une décision manifestement peu appréciée de l'autre côté de la frontière.

Un blocus qui dérange

Car le nord du Kosovo, majoritairement peuplé de Serbes, ne reconnaît ni l'indépendance du Kosovo ni l'autorité de Pristina, sa capitale. « Depuis février, la mission européenne de police et de justice (Eulex) essaie d'"imposer" l'état de droit dans la région, explique Odile Perrot, spécialiste du Kosovo. Cela passe par une présence policière de plus en plus active et efficace. Mais les violences de mercredi montrent que le processus n'en est qu'à ses balbutiements. »

Depuis l'indépendance en 2008, les produits frappés du sceau kosovar ne peuvent entrer en Serbie. Le Kosovo a donc répondu en instaurant lui aussi un blocus sur les produits serbes.

Belgrade reste prudent

D'autant que le dialogue entre les deux pays avait repris début juillet, avec un accord inédit visant à faciliter les déplacements de la population. Mais, déjà, la question du blocus restait l'un des principaux points de blocage. Au point que les discussions, menées sous les auspices de l'Union européenne, ont été reportées à septembre. « Avec ces actes de violence, les Serbes veulent doucher les enthousiasmes. Comme s'ils voulaient lancer aux Kosovars et à la communauté internationale : "Ne croyez pas que nous allons reconnaître votre indépendance !" »


Après l'incendie de mercredi, Pristina est resté ferme : « Il n'y aura pas de retrait du Nord. Nous y établirons l'ordre et la loi », a répété le premier ministre kosovar, Hashi Thaci, devant le Parlement. « Nous ne ferons de compromis avec quiconque sur la sécurité de notre pays, a-t-il ajouté. Le scénario de la Serbie en faveur d'une scission du Nord du reste du Kosovo ne se produira jamais. »

 

Lire la suite : Vive tension entre le Kosovo et la Serbie

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Le président du Comité national de transition libyen (CNT) a annoncé jeudi 28 juillet la mort du général libyen Abdel Fatah Younès, ancien responsable du régime du colonel Mouammar Kadhafi, rallié aux insurgés.

 

L'homme dirigeait les opérations militaires de l'insurrection libyenne. D'après Moustapha Abdel Djalil, le chef du CNT, il a été tué par des assaillants après avoir été convoqué devant une commission judiciaire à Benghazi. Le responsable du groupe armé qui a mené l'attaque a été arrêté, a-t-on appris sans plus de précisions.

Des rumeurs non vérifiées avaient auparavant circulé dans la journée sur son arrestation à Benghazi, mais n'avaient pu être confirmées. D'après une source rebelle, il avait été rappelé de Brega dans la matinée. Un responsable du CNT a confirmé qu'il se trouvait à Benghazi, mais en ajoutant qu'il était revenu du front, se disant insatisfait de la situation sur le terrain, et que des responsables tentaient de le persuader d'y retourner.

Abdel Fatah Younès était présenté, avant son ralliement à la rébellion, comme le numéro deux du régime du colonel Kadhafi, occupant notamment les fonctions de ministre de l'intérieur. Il s'était raproché des insurgés dès le début du mouvement de contestation qui a divisé le pays le 15 février et occupait depuis d'importantes responsabilités à leurs côtés.

Explosions à Tripoli

Au moins trois puissantes explosions ont secoué jeudi soir le centre de Tripoli, quelques minutes après l'annonce par les rebelles de la mort du commandant de leurs forces armées. Tripoli est la cible quasi quotidienne de raids de l'Alliance atlantique depuis le début de son intervention militaire en Libye, en mars.

source le monde

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Nos militaires travaillent plus mais avec moins d'argent. Ils continuent pourtant à se donner à fond."Le moral n'est pas au top", reconnaissent les états-majors

La"transformation" secoue fortement les armées, la seule institution française à mener un tel aggiornamento(mise a jour)-54000 postes supprimés en cinq ans.

D'ici à 2015, il en reste encore 20 000 à supprimer. 2011 sera marquée par 122 transferts d'unité, le retrait du service d'un escadron de chasse etde trois bâtiments de guerre, la dissolution de cinq régiments, de cinq états-majors,de trois bases. Plus de 50000 personnes vont connaître "une mobilité géographique et fonctionnelle". « Autant de facteurs supplémentaires de déséquilibre et de fragilité, notamment pour le moral des armées }}, dit l'amiral Guillaud.

la suite de l article de valeur actuelle : ici

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» Du haut de son mètre soixante-cinq, elle reste souriante, faisant fi des 50 kg de matériel et de l'hostilité du terrain.


Deux moments forts marqueront son séjour afghan. « La découverte d'une importante cache de munitions en Surobi... Et une infiltration de village à pied, en Kapisa. La patrouille s'était bien passée,mais au moment du repli, nous avons été pris sous le feu. Un civil afghan a été blessé. Nous l'avons évacué pour le faire soigner. » Elle finit par lâcher que ses camarades et elle l'ont porté sur près de deux kilomètres, toujours sous la menace.

Ce qui lui a valu la Croix de la Valeur militaire. Gênée,elle secoue la tête :«Je n'ai rien fait de plus que les autres... » Son entourage professionnel évoque pourtant une personnalité exceptionnelle, hors normes.Rentrée d'Afghanistan, Julie a enchaîné avec une mission Vigipirate à Paris. Aujourd'hui, elle se prépare avec son groupe à un départ en Nouvelle-Calédonie,tout en continuant à s'entraîner à ses sports favoris. Autant dire qu'elle souffle peu. Elle s'en défend, pourtant, affirmant qu'elle trouve du temps pour ses proches. Elle se voit même fonder une famille. « Je me calmerai bien un jour, forcément !

source Armées d'aujourdhui Cynthia Glock

la suite : ici

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Le 14 juillet au matin, le second maître Benjamin Bourdet, du commando Jaubert, est mort au combat dans la province de la Kapisa, en Afghanistan.

Dans la journée, on entendait les commentaires de nos concitoyens, et certains d'entre eux estimaient que le sacrifice de Benjamin Bourdet, comme celui des autres militaires français tués le jour précédent, était inutile.

Ce jugement est insupportable et erroné. Il est insupportable pour les commandos de marine que je commande, les militaires engagés sur les théâtres d'opérations, il est insupportable pour leurs familles et leurs proches.

Il est erroné : il procède d'une confusion entre les objectifs politiques d'une guerre et le sens de l'engagement militaire. C'est une confusion assez "française" que l'on perçoit beaucoup moins dans les pays anglo-saxons, par exemple, où les valeurs militaires sont reconnues et distinguées en tant que telles.

 

Lire la suite : L'armée, la démocratie et le sacrifice d'un soldat

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« Au Vietnam, il y avait en moyenne 1 mort pour 3 blessés. En Afghanistan ou en Irak, 1 mort pour 7 blessés. » Mais les moyens de guerre modernes provoquent des blessures et des séquelles qui peuvent être gravissimes.


Le secours aux soldats, une course contre la montre(source le parisien)

Pour la prise en charge médicale des blessés, « nous avons des techniques de réanimation et de chirurgie pour stabiliser les lésions qui ont beaucoup progressé, dit le Pr Lapeyre. Pour sauver la vie des soldats, il faut que les équipes médicales arrivent sur place en dix minutes, comme un Samu. Ensuite, dans les deux à trois heures, la personne est rapatriée à l'hôpital de Kaboul. Puis, dans les douze à vingt-quatre heures, les blessés qui le nécessitent arrivent en France, surtout à Percy. » 

« Les engins explosifs artisanaux parfois très puissants fabriqués par les talibans provoquent des blessures particulières, et souvent très graves », explique le professeur Eric Lapeyre, médecin-chef du service de rééducation à l'hôpital militaire Percy de Clamart (Hauts-de-seine). Il y a, explique-t-il, les lésions internes, à la rate, au thorax, à l'abdomen, aux poumons, dues à l'effet de souffle de l'explosion. 


« Parfois l'aspect extérieur du membre est normal, mais à l'intérieur il y a de gros dégâts, des destructions osseuses, cartilagineuses. »

Lors d'une explosion, il y a aussi les traumatismes dus à l'effet de projection, comme lorsque quelqu'un accidenté de la route est éjecté. « Des traumatismes crâniens, des lésions de la moelle épinière, des tétraplégies, et beaucoup d'amputations des mains, des bras, des jambes », détaille le médecin militaire. Il y a aussi toutes les blessures par criblage. « Tous les petits projectiles, clous et autre billes d'aciers qui viennent se loger à l'intérieur du corps humain, un peu comme lors des attentats de Saint-Michel et de la rue de Rennes en France », explique Laurent Vibert, consultant en communication stratégique. « Ce criblage provoque des lésions des nerfs, des vaisseaux, des fractures osseuses. Il y a des personnes qui peuvent avoir des centaines de grenaille dans le corps », ajoute le Pr Lapeyre. 

« L'explosion de mines ou de bombes peut aussi entraîner des brûlures, des atteintes du système ORL, des hémorragies internes. Parfois ce sont des vaisseaux qui éclatent, parfois — et c'est très grave — des artères. Le plus grave étant la rupture aortique, où l'on a que quelques minutes pour agir », ajoute Laurent Vibert, ex-commandant de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP). « Il peut aussi y avoir des cas de cécité, soit à cause de la chaleur du projectile, soit du fait des flashs lumineux très intenses. » 

il y a un siecle

 



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