le véhicule touché par l'explosion
Le 26 juillet 2011, en fin d'après midi, un convoi français de la FINUL a été touché par une explosion.
Cinq Casques bleus français au Liban ont été blessés vers 18h dans une explosion qui visait leur convoi dans la ville côtière de Saïda, dans le sud du pays, a affirmé à l'AFP le porte-parole de la force de l'Onu, Neerja Singh. « L'explosion s'est produite alors que le véhicule circulait le long de la route côtière, près de l'entrée sud de la ville », avait auparavant déclaré à l'AFP le responsable des services de sécurité, sous couvert de l'anonymat. La charge explosive était placée en bord de route, selon un porte-parole de l'armée.
« Cinq Casques bleus ont été blessés dans l'explosion, dont trois ont été hospitalisés. Les enquêteurs de la Finul sont sur place et se coordonnent avec l'armée libanaise pour déterminer les circonstances de l'incident », a affirmé M. Singh. L'un des soldats a eu le visage brûlé et son œil a reçu des éclats de bombe, selon une source médicale à l'hôpital Hammoud de Saïda. Un deuxième a été blessé à l'œil gauche, selon la même source.
L'explosion, qui a été entendue à travers la ville de Saïda, a endommagé l'avant du véhicule de transport de troupes, ainsi que certaines voitures stationnées tout près. Des parties du véhicule de la Finul étaient éparpillées à une vingtaine de mètres du lieu de l'explosion, et l'armée a bouclé la zone.
Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a contacté l'ambassadeur de France au Liban, Denis Pietton, pour condamner cet attentat « immoral », selon son service de presse. Il a également demandé l'ouverture immédiate d'une enquête.
Le 27 mai, un autre attentat à la bombe à Saïda avait blessé six Casques bleus italiens, dont deux grièvement. Il n'avait pas été revendiqué.
Depuis 2006, la Finul a été visée par plusieurs attentats, dont les auteurs n'ont pas été identifiés. Le plus meurtrier a eu lieu en juin 2007, quand six Casques bleus, trois Espagnols et trois Colombiens, ont péri dans l'explosion d'une voiture piégée près de leur patrouille. La Finul a été mise sur pied en 1978 afin de surveiller la frontière entre le Liban et Israël. Sa mission a été prolongée et étendue après la guerre de 2006. La Force, actuellement dirigée par l'Espagne, dispose actuellement de 13 000 hommes provenant de plusieurs pays et déployés dans le sud du Liban, l'Italie fournissant le contingent le plus important avec 2 500 militaires. Ses soldats patrouillent souvent sur les routes du sud du pays, où le Hezbollah n'a plus de présence armée apparente depuis 2006.
source l'orient le jour
Ma première pensée a été que plus jamais je ne pourrai jouer au foot
Au chevet des soldats français
GRAND REPORTAGE. Atteints par des tirs de balles, des mines ou des explosifs, les blessés en Afghanistan sont rapatriés à l'hôpital militaire Percy, près de Paris. Ils y sont soignés par des médecins et infirmiers qui connaissent tous la réalité de la guerre
photo Eric Dessons
Plus que de la douleur, insupportable forcément puisqu'il en eut la jambe arrachée, c'est du bruit dont il se souvient d'abord. Le fracas de la mine qui explose sous ses pieds, en pleine nuit, au moment où sa chaussure se pose par inadvertance, par manque de chance, sur un bout de terre piégée. Tireur d'élite au 7e Bataillon de chasseurs alpins (BCA) de Bourg-Saint-Maurice, le caporal-chef Michaud, 28 ans, avait pris position sur un monticule, perdu dans les montagnes d'Afghanistan. Les hommes du Génie avaient pourtant ratissé la zone, y détectant quatre mines qu'ils avaient désamorcées. En restait une, mieux enterrée que les autres, qui échappa aux appareils de détection. "Une mine qui explose, ça fait à peu près le même bruit qu'une grenade. Ça vous secoue tout le corps et puis d'un seul coup, ça vous envahit les oreilles, un sifflement strident, un bruit très aigu qui se transforme ensuite en bourdonnement qui reste très longtemps dans les oreilles". Le soldat a vu sa jambe arrachée, pas coupée net mais en lambeaux, un bout du pied tenait encore péniblement, rattaché aux os par les tendons. "J'ai compris tout de suite que c'était foutu et qu'ils allaient m'amputer. C'était évident. Ma première pensée a été que plus jamais je ne pourrai jouer au foot. C'est idiot, non ? Mais voilà, j'ai d'abord pensé à ça : plus jamais tu ne joueras au foot."
"Dans trois mois, je pourrai marcher"
Assis dans une salle de l'hôpital des armées Percy, à Clamart, aux portes de Paris, le caporal-chef Michaud parle en croisant et décroisant les jambes. La gauche est intacte, la droite coupée à mi-mollet. Blessé le 14 avril dernier, il n'a été appareillé que lundi. Il ne porte pas encore en permanence la prothèse qui l'accompagnera pour le restant de ses jours. À ses côtés, deux autres jeunes soldats, également gravement blessés ces derniers mois en Afghanistan. Le caporal-chef Brun, 24 ans, lui aussi du 7e BCA. Tombé la veille sur la même colline, presque au même endroit, encore une mine, il a lui aussi subi une amputation à mi-mollet.
Le sergent Butant, 28 ans, du 2e Régiment d'infanterie de marine (2e Rima), circulait à bord d'un véhicule militaire. Un engin explosif a fait sauter le blindé. Un des passagers a été tué, les neuf autres ont été blessés. Le sergent Butant a été victime d'une hémorragie interne, de fractures du tibia, du péroné, de la malléole, du thorax. Il porte tout le long de son mollet droit une broche plastifiée fixée par cinq vis, plantées dans la chair. Une énorme cicatrice qui évoque la tête d'un grand taureau orne sa jambe. "Je ne vais pas me plaindre. Dans trois mois, je pourrai marcher, dans neuf courir. Je n'ai subi que quelques opérations. Un de nos copains en est à sa dix-neuvième."
source JDD Alexandre Duyck - Le Journal du Dimanche 23 juillet 2011
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le site du JDD
. Avril 1988, Île d'Ouvéa, Nouvelle-Calédonie.30 gendarmes retenus en otage par un groupe d'indépendantistes Kanak.300 militaires envoyés depuis la France pour rétablir l'ordre.
lien sur le site du film
L'Ordre et la Morale - Bande Annonce / Trailer... par Eklecty-City
2 hommes face à face : Philippe Legorjus, capitaine du GIGN et Alphonse Dianou, chef des preneurs d'otages.
À travers des valeurs communes, ils vont tenter de faire triompher le dialogue.
L'OTAN accélère la formation de l'armée afghane
L'illettrisme des recrues et les déséquilibres ethniques dans l'armée sont les principaux obstacles rencontrés
Ils sont assis sur une lande de cailloux, fusils M14 pointésvers le ciel, casques luisant au soleil.La classe de soldats afghans tente de suivre les explications de l'instructeur,le sergent Abdul Qudoos.
Le champ de tir du Kabul Military Training Center (KMTC), situé en lisière de la capitale sur la route de Jalalabad, est une véritable étuve.Les soldats, de fraîches recrues,
ont l'air gauches, flottent dans leur tenue camouflée, peinent à soutenir l'attention mais veulent faire bonne figure.
Tu avais 27 ans. Ton prénom était Thomas. J'aimerais tellement que nos concitoyens le retiennent
et
comprennent qu'à la question lancinante « pourquoi? , tu n'apportais,comme nous tous, qu'une seule réponse: SERVIR.
Mon cher Gauvin,
M'est revenu très vite à l'esprit ton visage.Comparable à celui de tant d'autres jeunes lieutenants bien sûr, et pourtant si singulier. Ce visage était doux, i illuminé d'un regard bleu clair, ardent,mais que l'on ne pouvait manquer de trouver tendre. Il reflétait une sérénité surprenante pour ton jeune âge, une franchise absolue, et surtout, une immense humilité.
Rien d'étonnant à ce que ce fût là le premier trait de ton caractère, tu n'aurais pu le cacher.Pourtant, major de ta promotion de Saint-Cyr, ce rang t'avait déjà valu l'honneur d'en porter le drapeau et de voir ton nom gravé sur un marbre célèbre, à Coëtquidan.Dans le grand hall de l'amphithéâtre Napoléon, tu y côtoies pour toujours des soldats qui ont fait notre histoire et dont certains furent autrefois connus de tous les Français.
Ton parrain de promotion, lui, se nommait Beaumont.
lire la suite en pdf(le figaro ) : ici
Les obsèques de Thomas Gauvin, soldat mort en Afghanistan le 13 juillet,« Thomas était notre major, celui qui portait le drapeau de l'école. Il rejoint les 10 000 Saint-Cyriens morts pour la France depuis que l'école existe » lire la suite
Caen , d'ou etait originaire le ieutenant Gauvin veut se souvenir de ses morts en Opex lire la suite
Général Hervé Charpentier
Le président Obama a décoréde de la plus haute distintion le Sgt. 1st Class Leroy Petry, c'est la deuxieme fois depuis le Vietnam qu elle est attribuée a un militaire encore en vie
Le sgt montre que "les héros sont tout autour de nous, ils sont des millions d'Américains en uniforme qui ont servi ces 10 dernières années. Beaucoup, comme Leroy,ont été déployés tournée après tournée, année après année. "
Après la cérémonie, Petry a déclaré aux journalistes, «. Je considère chacun de nos hommes et de nos femmes en uniforme servant ici ou à l'étranger peuvent être des héros."
Ceux qui portent l'uniforme "qui se sacrifient chaque jour , méritent votre soutien et votre reconnaissance", at-il dit.
Il a demandé que "chaque fois que vous avez une chance ou l'occasion pour les remercier, leur serrer la main, leur donner une tape dans le dos, le travail qu'ils ont fait parce qu'ils ont bien mérité, c'est la plus grande récompense que tous les membres du service peuvent obtenir , un simple 'merci'. "
Medal Of honnor Sgt Leroy A. Petry le site ici
Le Sgt Leroy A. Petry a sauvé trois de ces hommes en relancant une grenade envoyé par des insurgés , grace a cette action les 3 rangers ont été sains et saufs, la grenade ayant explosée avant qu il ne puisse l'a renvoyer, celle ci lui a arraché l avant bras.
Medal of Honor recipient Sgt. 1st Class Leroy A. Petry receives a photo and citation from Army Secretary John McHugh as Defense Secretary Leon E. Panetta and Petry's wife, Ashley, applaud during the Hall of Heroes induction ceremony at the Pentagon, July 13, 2011.
La médiatisation de l'événement tranche avec la relative indifférence du grand public dans laquelle se déroulent habituellement les cérémonies officielles et religieuses
Le regard tourné vers la patriotique Amérique, de nombreux militaires français forment un rêve, celui que leurs morts soient aussi bien accueillis que là-bas à leur
retour au pays. Beaucoup évoquent ces cortèges, le long de la route entre Ottawa et Montréal au Canada, où se sont massées desfoules pour un dernier hommage. Mais
la France n'est pas le Canada, et encore moins les Etats-Unis, où fleurissent aisément les drapeaux aux fenêtres.
Cela n'empêche pas les villes, autour des régiments concernés, de célébrer la mémoire des combattants.
lire l'article du monde ici
Nathalie Guibert
Photos: Isabelle Eshraghi son site avec l'integralité des photos : ici
deux associations de soutien aux soldats
et
« Mourir pour la France a un sens extrêmement profond »
Quel est le rôle de l'aumônerie militaire quand des soldats sont tués en opération ?
Mgr Luc Ravel : Tout le monde se trouve démuni quand de tels drames surviennent. Très spontanément,le commandement se tourne vers l'aumônier. Ce type d'annonce est toujours un choc pour les frères d'armes, on attend de nous une présence calme et forte à la fois.Beaucoup d'écoute.
Dès qu'il le peut, l'aumônier organise une veillée, avec les moyens du bord.Commence alors tout un accompagnement,non seulement avec les aumôniers engagés sur le terrain,mais aussi avec ceux qui sont restés en France, et qui vont à la rencontre des familles.
Notre Dame des Victoires Afghanistan
Ne pensez-vous pas que l'idée du don d'une vie à la Nation passe diffi cilement à une époque où le service militaire a disparu,où la notion d'engagement semble plus volatile ?
Mgr L. R. : Il en va de l'Église comme de la Nation. Chacun veut bien en être et considère la communauté nationale comme étant à même de fournir tout un ensemble de services et d'aides. Mais peu acceptent l'engagement vis-à-vis de cette communauté. D'où la di culté des vocations religieuses, qui sont des vocations tout entières données à l'Église, comme la vocation militaire l'est à la Nation. Le lien entre la mission militaire et la population passe donc par la reprise de conscience de ce qu'est la Nation:une communauté qui transcende la somme des individus. Dès qu'on perd cette idée, on ne peut pas comprendre que des hommes et desfemmes puissent donner leur vie en s'engageant pleinement.
Comment les blessés réintègrent-ils la vie« à l'arrière », une fois passés les honneurs ?
Mgr L. R. : Nos armées font beaucoup d'efforts pour les soutenir, les garder au sein de cette famille qu'est l'armée. Personnellement, je trouve que ces soldats ont un comportement
admirable. Beaucoup de ceux que j'ai rencontrés manifestent un désir de vivre, de grandir à nouveau et de dépasser leur handicap. Ils pourraient être des modèles pour
notre société, pour nos jeunes qui se plaignent parfois de maux bien moindres. En même temps, comme nos engagements extérieurs sont parfois mal compris, certains les
utilisent comme un plaidoyer pour exiger le retrait de nos troupes. Nos hommes politiques devraient se poser la question: comment, aujourd'hui,forger chez nos jeunes
une conscience nationale? Mourir pour la France a un sens extrêmement profond.
RECUEILLI PAR FRANÇOIS-XAVIER MAIGRE la croix
Homélie de Monseigneur Luc Ravel, évêque aux armées cérémonie militaire d'hommage national
Libye : point de situation n°34
Entre le 07 juillet 2011 06h00 et le 14 juillet 2011 06h00, la France a réalisé près de 260 sorties :
- 154 sorties d'attaques au sol (Rafale Air, Mirage 2000D, Mirage 2000N et Mirage F1 CR / Rafale Marine et Reco NG)
- 20 sorties de reconnaissance (Rafale Air, Mirage F1 CR et Rafale Marine / Reco NG)
- 26 sorties de défense aérienne (Mirage 2000-5 depuis La Sude en coopération avec le Qatar)
- 21 sorties de contrôle aérien (E3F et E2C Hawkeye )
- 26 sorties de ravitaillement (C135, Rafale Marine et SEM)
- 16 sorties du groupe aéromobile.
En outre, depuis le 07 juillet, les frappes navales et aériennes françaises ont permis de neutraliser environ 80 objectifs, dont :
- une quarantaine de véhicules militaires (engins du génie, chars, véhicules armés) dans les régions de Zlitan, Misratah et Brega ;
- une vingtaine d'infrastructures (poste de commandement et de combat, installations techniques, dépôt de véhicules armés) dans les régions de Misratah et Brega;
- des pièces d'artillerie et lance roquettes multiples dans la région de Zlitan.
Parallèlement, les bâtiments de la TF 473 ont participé au contrôle de zone maritime et aérienne, aux missions d'appuis à l'engagement des hélicoptères, et ont réalisé des frappes contre terre (notamment les frégates Chevalier Paul et Georges Leygues).
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Sources : EMA
Otage des Talibans, le Grand reporter Elsa Casanova est menacée de mort.
Devant l'imminence de son exécution, une mission de la dernière chance pour la libérer est confiée à une unité d'élite des forces spéciales.
images du tournage,film tourné auTadjikistan et a Djibouti
La journaliste sera jouée par l'actrice allemande Diane Kruger et les militaires du commando seront donc interprétés notamment par Benoît Magimel, Djimon Hounsou (l'acteur qui jouait un esclave dans le film Gladiateur) Denis Menochet (Inglorious basterds), Raphaël Personnaz (La princesse de Montpensier) et
Marius, ancien instructeur des commandos Lorientais, reconverti dans le conseil auprès des studios de cinéma. Le film Forces Spéciales, dont le tournage a commencé, devrait sortir sur grand écran au deuxième semestre 2011
Marius en activité