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Un moment historique dans l'histoire du Service de la Défense de Tonga (TDS)


a été célébrée le samedi, le 11 Juin, comme la première ISAF Tongan des contingents nationaux (CNC) a terminé son tour dans le cadre de la Force de protection 6 (FP ) Wing au Camp Bastion, en Afghanistan.

 

Avant leur déploiement de 6 mois, le contingent de 55 Tongiens suivi une formation de 7 semaines avec le Régiment de la Royal Air Force de la RAF à Honington dans le Suffolk

 

 

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La journée de mardi dernier a coïncidé avec le départ de la 13ème Demi Brigade de la Légion Etrangère des FFDJ après près d'un demi siècle (49ans) de présence au pays.

Une cérémonie à la hauteur de l'évènement s'est déroulée au quartier Monclar.

Placée sous le patronage du commandant des FFDJ, le général de division aérienne Thierry Caspar-Fille-Lambie, celle-ci a regroupé sur place le ministre djiboutien de la Défense, M. Abdoulkader Mohamed Kamil, l'ambassadeur de France accrédité à Djibouti, M René Forceville, le chef d'état-major à la Défense , le général de division Zakaria Cheick Ibrahim, le sous chef d'état-major à la Défense , le général de brigade Ali Hassan, et un parterre de personnalités civiles et militaires.

Une cérémonie à la hauteur de l'évènement. Elle a débuté par le passage en revue des troupes du commandant des FFDJ. Le général Caspar-Fille-Lambie a ensuite procédé à la remise de décorations.

Dans son ordre du jour, il a souligné les liens forts qui ont été tissés en 49 ans de présence entre la 13ème DBLE et les djiboutiens.

Il a rendu hommage au travail accompli par la 13 ème DBLE et salué l'œuvre de légionnaires bâtisseurs qui ont construit de nombreux postes et réalisé de nombreux chantiers au profit de la population durant tout leur séjour à Djibouti.

Le dernier chantier en date est la construction d'une piste de 800 mètres au mont Gaherre Ghéni qui permet l'installation d'une antenne radio indispensable au dispositif de surveillance des approches maritimes.

C'est ensuite au tour du général Zakaria Cheick Ibrahim d'élever sept militaires de la 13ème DBLE au rang de Chevaliers de l'Ordre du 27 Juin avant de décorer le drapeau de la 13eme DBLE. Un défilé émouvant de ses hommes avec leur chef de corps en tête est venu couronner cette prise d'armes.

Passé glorieux de la 13ème DBLE. Créée en 1940, la 13e Demi-brigade de la Légion étrangère (13e DBLE) est envoyée en Norvège où elle s'illustre lors de la prise de Narvik, en Norvège, le 28 mai 1940.

A l'armistice, une partie de la "13" décide de rallier de Gaulle et les Forces françaises libres (FFL) au mois de juin 1940. L'épopée de la "13" commence le 30 août 1940 avec son embarquement à Liverpool en direction du Congo. Elle mène plusieurs combats sur continent africain : Dakar, Libreville, Erythrée, Syrie.

Ensuite, elle s'opposera à l'Afrika Korps de Rommel en Libye, notamment à Bir Hakeim, qui constitua la première victoire d'envergure des "français libres". Le 16 août 1944, ses premiers éléments débarquent sur la côte française à Cavalaire.

Après avoir participé à la libération de Toulon, la Demi-brigade marche sur Aix-en-Provence, Avignon, Lyon, libère Autun et défile à Dijon avant d'atteindre la région de Belfort. Après la seconde guerre mondiale, la 13ème DBLE combat de 1946 à 1955 en Cochinchine, au Cambodge, au Centre Annam et en en Algérie.

Au terme d'avril 1962, un premier détachement embarque à destination de la Côte française des Somalis avant d'être rejoint au mois d'octobre par le chef de corps et le reste du régiment.

La 13eme DBLE est forte de 740 hommes. La cérémonie de mardi dernier, empreinte d'émotion et de solennité marque son départ définitif de Djibouti après 49 ans de présence.

Le 5eme RIAOM reprend le quartier Monclar et assure désormais les missions dévolues auparavant aux légionnaires de la « 13 » comme l'appelle les djiboutiens.

source la nation

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Le 24 juin prochain, le château royal de Collioure sera le cadre d'une cérémonie un peu particulière, au cours de laquelle sera prononcée la dissolution de la Compagnie d'instruction nautique de Collioure... Est-ce la fin du CNEC tel qu'on le connaît ?

Il n'est pas question de dissolution du CNEC. Ce sont les circonstances de restructuration de l'armée de terre qui m'imposent de procéder à la fusion des deux unités élémentaires qui, jusqu'à présent, caractérisaient, sur les sites de Mont-Louis et de Collioure, l'existence du Centre. Dans les faits, cela ne change pas grand-chose, c'est-à-dire que la mission reste la même mais l'organisation structurelle du CNEC change.

Cette restructuration des Armées a pour objectif de rationaliser les coûts par la mutualisation de moyens ; le CNEC a-t-il été touché par des pertes d'effectif ?

La restructuration a institué des bases de défense, qui sont des circonscriptions administratives et le CNEC est rattaché à celle de Carcassonne, qui couvre les départements de l'Aude et des P.-O. C'est un changement de structure hiérarchique qui a entraîné une petite perte en effectifs mais une dizaine de personnes ont été redéployées à Carcassonne, en mutualisant les fonctions de soutien administratif, financier, etc. C'est dans les actes de gestion que le changement s'opère. Dans la nature de la mission, et pour une bonne partie de la population extérieure, c'est totalement transparent.

Rien ne change, sauf que... Dans la symbolique, vous allez procéder à la dissolution des compagnies de Collioure puis de Mont-Louis, unités existant depuis la création du CNEC en 1964...

Effectivement, à partir de cette semaine, il y aura une seule unité élémentaire, la compagnie d'appui à la formation. Elle sera créée le 25 juin, une heure après la dissolution de la compagnie de Mont-Louis, et confiée au capitaine Quavarrec. Mais il y aura toujours deux pôles distincts : une portion centrale à Mont-Louis et une emprise détachée à Collioure et Port-Vendres. Et chaque entité conservera ses missions.

Quels seront les symboles de cette nouvelle compagnie ?

Nous avons voulu donner du sens à cette affaire, afin d'éviter de froisser ceux qui vivent cette transition et pour qui le sens d'appartenance à l'une ou l'autre des compagnies est très fort. La CAF aura un nouvel insigne ainsi qu'un nouveau fanion, afin qu'une cohésion se crée autour de références nouvelles. Mais sur la base d'un héritage historique : mon intention est de confier à cette nouvelle compagnie, l'un des fanions historiques du 1er Bataillon de choc, dont le CNEC a la garde du drapeau.

Cette mise en place sera difficile ?

La nouvelle structure mise en place va se rôder. Nous allons mettre en place un dispositif qui sera expérimental, on va voir si cela marche et si dans quelques mois mon successeur souhaite changer le dispositif parce qu'il aura décelé des points perfectibles, il le changera. Toutes nos restructurations sont caractérisées par un certain flou : comme Cortès brûlant ses vaisseaux lors de la conquête du Mexique, nous avançons comme une locomotive mais en enlevant les rails derrière pour les mettre devant, afin qu'il ne soit pas possible de repartir en arrière... C'est difficile pour ceux qui vivent cette transition, mais dans l'avenir, le fonctionnement paraîtra naturel à ceux qui prendront leurs fonctions au CNEC.

« Collioure ce sont mes frères d'armes, c'est une petite famille »

Le changement d'ère qui s'annonce au CNEC s'accompagne des départs des deux commandants des unités dissoutes. Le capitaine Verdru, commandant la compagnie de commandement et de logistique de Mont-Louis, est muté à l'école nationale des sous-officiers d'active. Pour le capitaine Valls, commandant la compagnie d'instruction nautique de Collioure, le 24 juin marquera à la fois la dissolution de sa compagnie et son adieu aux armes... « 32 ans dans l'institution, cela laisse des traces, d'autant que c'étaient 32 ans de bonheur ». Une carrière au cours de laquelle il a gravi tous les échelons, de sergent à major, avant de passer officier et de finir, en 2009, par se voir confier le commandement de la compagnie de Collioure. Un « château » où il compte bien revenir régulièrement : « On est frères d'armes, surtout ici : c'est une petite famille. Je tutoie tout le monde, j'appelle tout le monde par son prénom... Ce n'est pas très militaire mais moi, je commande avec mon cœur, mon âme et mes tripes. Ce n'est pas le commandement inculqué dans les écoles, c'est celui du terrain ».

Et un mois plus tard, une nouvelle page se tournera pour le CNEC avec le départ du colonel Tachon  « Je quitte les citadelles de Mont-Louis et Collioure pour celle de Lille, à 1086 km de là, où je rejoins l'état-major du corps de réaction rapide français, de classe OTAN.

Dans de tels moments, on a forcément un pincement au cœur mais c'est dans l'ordre des choses... ». Il sera remplacé fin juillet par le colonel Daumas.

source:L'indépendant

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Création de la Fondation Général Bigeard

un an aprés son départ , la fondation est né


Le 9 juin 2011 a été signée à Toul, entre Madame Gaby Bigeard et Monsieur Philippe Lagayette,Président de la Fondation de France, la convention qui donne naissance à la Fondation Général Bigeard.

Aux côtés de l'épouse du Général et de leur fille Mademoiselle Marie-France Bigeard, les autres membres fondateurs sont : Maître Anne-Marie Quenette, avocate de la famille Bigeard, Colonel Jacques Allaire, compagnon d'armes du Général, Général Jean-Louis Brette, collaborateur du Général et Monsieur René Guitton, éditeur.

La Fondation Général Bigeard est placée sous la présidence d'honneur de Monsieur Valéry Giscard d'Estaing, ancien Président de la République.

La Fondation Général Bigeard a pour objet de perpétuer l'oeuvre et la mémoire du Général Bigeard en s'attachant notamment à promouvoir auprès de la jeunesse, les valeurs de courage et de fierté de la patrie, dans l'esprit du Général.

Le Général Marcel Bigeard, né le 14 février 1916 à Toul et mort le 18 juin 2010 dans la même ville,ancien résistant, maître d'oeuvre de l'action des parachutistes français durant la guerre d'Algérie, est une des personnalités militaires les plus décorées de France. Combattant de la seconde guerre mondiale, des conflits d'Indochine et d'Algérie, son nom reste lié à la bataille de Dien Bien Phu et à la bataille d'Alger.

Marcel Bigeard a gravi tous les grades dans l'armée française, de simple soldat pour son service militaire en 1939 à celui de général de corps d'armée (quatre étoiles) en 1973. Nommé en 1975 secrétaire d'Etat à la défense par le Président de la République Valéry Giscard d'Estaing, député de Meurthe-et-Moselle

(1978-1988), président de la commission de la défense nationale de l'Assemblée (1978-1981), le Général Marcel Bigeard était notamment grand-croix de la Légion d'honneur, et également décoré de la croix de guerre et de la Distinguished Service Order britannique. Il est l'auteur de nombreux ouvrages dont le dernier paru, Ma vie pour la France, Ed. du Rocher, 2010.

Contact :

Fondation de France

Mathilde Lerosier, chargée de Fondation

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., tél 01 44 21 31 20

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Le Général de Corps d'Armée, commandant des forces terrestres, réclame davantage de reconnaissance de la part des Francais a l'égard des volontaires qui s'engagent sur le terrain.


Sa biographie: Ici

En Afghanistan, en Afrique, partout ou je rencontre nos soldats en opération, je croise de jeunes héros. Ils sont bien de notre temps,mais vous les cotoyez souvent sans les voir, car ils ressemblent banalement à tous ces jeunes de France, qui vivent dans nos villes et nos campagnes.

 

Ni lansquenets, ni bêtes de guerre, ils sont vos enfants, vos voisins, et aussi des jeunes filles et de jeunes mamans que l'on reconnait mal sous le casque et le gilet pare-balles.Beaucoup ont une famille, qui partage ce métier sans l'avoir choisi, au gré des mutations et des absences, sans espérer grand-chose en retour, sinon la considération et le soutien de leurs concitoyens, quand un drame survient.

Ils portent les armes de la cité en votre nom, et chaque jour s'en servent, ou vous les envoyez. Car leur métier est bien la guerre, meme si pour bien en mesurer le cout, ils chérissent plus que tout la paix...Ils acceptent de payer le prix du sang, l'épreuve de la blessure. Mais, disent-ils, s'ils deviennent invalides, alors que ce soit á de guerre . Leur plus grande crainte est d'etre un jour, regardés comme des victimes, maladroites ou incompétentes, qu'on aurait bernées dans une mauvaise aventure... Car meme au fond d'un lit d'hopital, leur silence et celui de leurs proches ne doivent pas faire oublier qu'ils sont fiers et soucieux de leur honneur.

Ils croient que la mission est sacrée, et qu'une vie peut lui etre consacrée. Ils savent confusément qu'il n'est pas inique que l'individu se donne, corps et âme, la collectivité. Ils

y verraient meme une certaine noblesse, ou un trait qui les distingue et les grandit, et c'est pour cela qu'ils ne sont pas des mercenaires. Mais ils le deviendront quand la cité ne les reconnaitra plus pour cette singularité !Les soldats ont le tort d'etre pudiques, quand il faut se vendre. Celui de ne pas etre compris, parce qu'ils s'expliquent trop peu, se réfugiant dans un silence qui préserve les familles et évite les malentendus.Il est si difficile de témoigner de nos épreuves sans le recul du temps !

Mais quand bien meme ils parleraient, pourquoi écouterait-on, quand rien n'y oblige,ceux qui finalement incarnent le tragique de la vie ? La mort leur colle à la peau alors que la société l'a rayée de son quotidien.Pourtant, il n'est de héros sans légende.Et il suffirait ici de dire les faits, dans leur brutale simplicité. De considérer qu'en dehors de toute option politique le sacrifice d'un jeune Francais pour les siens est une valeur en soi digne d'intéret.Qui pourrait le faire, sinon les médias ? ã de rares exceptions près - quelques émissions tardives, et d'excellents articles, si l'on cherche bien - c'est plutot le silence qui régne, toujours moins cruel cependant que les quelques mots qui expédient nos pertes -chaque semaine - entre page judiciaire et metéo du lendemain. Alors quoi, finalement ?Notre société, si évoluée, avide de libertés et de loisirs, a-t-elle encore besoin de héros, et de légendes ?Chacun connait la réponse. Les jeunes Francais sont capables de donner vingt noms de footballeurs et chanteurs en tout genre devenus icones de leur quotidien en délivrant le message de la célébrité et de l'enrichissement. Combien d'individus qui - quel que soit leur métier - ont choisi de consacrer leur vie aux autres ?

 

Lire la suite : Ni lansquenets, ni bêtes de guerre, ils sont vos enfants, vos voisins, et aussi des jeunes filles...

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Contre l'insurrection, on connaît les ratios : en-dessous du ratio de 20 personnels de sécurité pour 1000 locaux il est tout à fait improbable de l'emporter

source:Sur les Routes d'Asie Centrale


25 mai 2011

 La mâchoire carrée, la parole concise et le verbe percutant, le Général Vincent Desportes n'a pas mâché ses mots, lors de la conférence "Afghanistan, 10 ans de conflits" organisée par l'IRIS à Paris le 11 mai, pour dénoncer l'incapacité des Américains à mener à bien leur guerre afghane.

 Fait suffisamment rare pour être souligné : son intervention, retranscrite ici en intégralité, fut littéralement acclamée :

 "Je vais traiter de manière plus théorique le sujet qui a été donné : « Les enseignements stratégiques et militaires du conflit afghan ». Pour constater qu'en fait ce conflit valide à nouveau des concepts stratégiques persistants, qui affirment en chaque occasion leur pertinence, quel que soit le mépris qu'on puisse leur porter.

 

 Quelques idées :

 Première idée, c'est celle de la vie propre de la guerre. L'idée de Clausewitz, on le sait. Dès que vous avez créé la guerre, la guerre devient un sujet et non pas un objet. Clausewitz évoque la volonté indépendante de la guerre, les événements finissant par avoir leur dynamique propre. La guerre a sa vie propre qui vous conduit, pour de nombreuses raisons, là où vous n'aviez pas prévu d'aller.

 L'exemple de l'Afghanistan est particulièrement frappant. La guerre commence le 7 octobre, avec un objectif clair : faire tomber le pouvoir taliban à Kaboul et détruire le réseau d'al-Qaïda en Afghanistan. En gros, l'objectif est atteint fin novembre 2001. Il y a alors moins de 2000 militaires occidentaux au sol.

Dix ans après : les objectifs de guerre ont totalement changé, il y a presque 150 000 soldats déployés en Afghanistan. C'est ce qu'un général résume d'une autre manière en parlant du niveau instable des décisions politiques, ce qui amène les stratèges militaires à adopter des modes de guerre successifs, qui s'avèrent contre-productifs par la suite.

 Cette évolution afghane éclaire donc deux réalités éternelles de la guerre. La première : toute guerre est marquée par une dérive de ses buts et le plus souvent une escalade des moyens, deuxièmement, les fins dans la guerre influent toujours sur les fins de la guerre.

 Deuxième idée : on doit concevoir la guerre et sa conduite non pas en fonction de l'effet tactique immédiat, mais en fonction de l'effet final recherché, c'est-à-dire le but stratégique. Autrement dit la forme que l'on donne initialement à la guerre a de lourdes conséquences ultérieures, ce qui est perdu d'entrée est très difficile à rattraper. Prenons les deux premières phases de la guerre en Afghanistan :

 

Lire la suite : Afghanistan, 10 ans de conflits

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Depuis le 19 mai 2011, le dispositif militaire français assure environ 30 sorties par jour, dont plus de la moitié sont des missions de frappe au sol. Ces chiffres représentent plus de 20% des sorties de l'OTAN et 30% des sorties d'attaque au sol.


Entre le 26 mai 2011 06h00 et le 2 juin 2011 06h00, la France a réalisé plus de 210 sorties :

124 sorties attaques au sol (Rafale Air, Mirage 2000-D, Mirage 2000N et Mirage F1 CR / Rafale Marine et Super-Etendard modernisé)

50 sorties de reconnaissance (Rafale Air, Mirage F1 CR et Rafale Marine / Reco NG)

18 sorties de défense aérienne (Mirage 2000-5 depuis La Sude en coopération avec le Qatar)

12 sorties de contrôle aérien (E3F et E2C Hawkeye)

11 sorties de ravitaillement (C135 et Rafale Marine)

En outre, depuis le 26 mai, les frappes des aéronefs français ont permis de neutraliser une quarantaine d'objectifs, dont :

Une vingtaine de bâtiments sur des sites militaires, notamment des dépôts de munitions et de véhicules, dans les régions de Tripoli, Syrte, et Ajdabiya et une station de télécommunication dans la région de Ras Lanuf ;

Une dizaine d'aéronefs militaires sur une base aérienne à l'Ouest de Tripoli ;

Une demi-douzaine de systèmes ou véhicules d'artillerie notamment dans les régions de Zlitan et Ajdabiya ;

Une dizaine de véhicules militaires dans les régions de Brega, Misratah, et Ajdabyia

Sources : EMA


Dans la nuit du 3 au 4 juin 2011, les hélicoptères de l'aviation légère de l'armée de terre (ALAT), déployés sur le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre, ont effectué une première mission de combat en Libye.

 

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Privé Scott Meenagh de la Compagnie C, 2e Bataillon, The Parachute Regiment,  été en  patrouille  en Afghanistan, le 25 Janvier 2011, quand il a sauté sur une  IED et asubi des blessures graves, y compris la perte des deux jambes sous le genou, des blessures au bas du dos et internes.

Malgré de graves  blessures qui lui changent la vie privée Meenagh a une perspective admirable sur la vie:

«Je n'ai jamais été aussi vivant dans ma vie, dit-il. "Je me sens tellement positif. Beaucoup de gens ont vécu beaucoup de choses quand j'étais là-bas et un de mes amis a été tué en essayant de sauver ma vie, donc j'ai besoin de profiter de tout. C'est incroyable. Je n'ai jamais senti aussi motivé, tout est un tel défi et tout est tellement excitant.

Un projet  de théraphie avec le  jardinage  pour aider à fournir un traitement pour le personnel de service en réadaptation au Centre médical de la Défense de réadaptation à Headley Cour a été lancé cette semaine. Rapport Hamilton Leigh.

Guardsman-Lamin-Manneh

Lire la suite : Bléssés la Thérapie par les Plantes

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Un attentat suicide perpétré samedi à l'intérieur d'un bâtiment officiel afghan où étaient réunis de hauts responsables afghans et de la force de l'Otan a fait sept morts dont un haut responsable de la police afghane et trois militaires allemands.

Le général Mohammad Daud Daud, ancien ministre et actuel chef de la police pour le nord afghan a été tué lorsqu'un kamikaze s'est fait exploser à l'intérieur d'un bâtiment abritant les bureaux du gouverneur de la province septentrionale de Takhar, Abdul Jabar Taqwa. Ce dernier a été blessé, selon son porte-parole.

Cette attaque contre un site censé être sécurisé et où se trouvaient plusieurs personnalités afghanes et étrangères, dont le chef militaire de l'Otan pour le nord afghan, qui a survécu, souligne à nouveau les inquiétantes failles de l'appareil sécuritaire afghan.

Général Mohammad Daud Daud

"Sept personnes ont été tuées (...) trois militaires allemands et quatre Afghans, dont le général Daud Daud et le chef de la police (pour la province de Takhar) figurent parmi les morts", a déclaré à l'AFP le porte-parole du gouverneur de Takhar, Faiz Mohammad Tawhidi.

Le commandant des forces de l'Otan pour la Région Nord, le général allemand Markus Kneip, était "présent dans le bâtiment" au moment de l'attentat et "a survécu", a indiqué à l'AFP un porte-parole de la force de l'Otan (Isaf), refusant de préciser s'il avait été blessé.

Général allemand Markus Kneip

Les premières conclusions montrent que l'incident n'était pas le résultat d'un attentat suicide, mais que des explosifs avaient été placés très habilement dans le couloir du bureau du gouverneur, a indiqué la Direction nationale de la sécurité (NDS) dans un communiqué.

En Allemagne, le centre de commandement de la Bundeswehr, basé à Potsdam près de Berlin, a confirmé la piste d'une bombe télécommandée. Cette thèse recoupe les premières conclusions des experts de l'Isaf sur place, a-t-il indiqué lundi. Selon la plus grande vraisemblance, il s'agissait d'une bombe hautement explosive et remplie de billes de roulement à billes, et la cible de l'attentat était le général Mohammad Daud Daud, a précisé le centre de commandement allemand.

Le général Kneip devait être évacué mardi vers l'Allemagne pour y subir un bilan médical, a indiqué le centre de commandement allemand de la Bundeswehr. Il devrait pouvoir reprendre son poste en Afghanistan d'ici trois semaines, a-t-il précisé.

La capacité des talibans à faire entrer de façon répétée des hommes et des explosifs à l'intérieur de complexes sécurisés montre l'étendue du problème de l'infiltration et de possibles retournements au sein des forces afghanes, poursuit-elle.

Les talibans ont multiplié récemment les attentats contre des sites sensibles et sécurisés à travers l'Afghanistan, laissant craindre une infiltration massive des forces de sécurité et mettant en lumière une nouvelle tactique destinée à décrédibiliser le gouvernement afghan et l'Otan.

Le ministre allemand de la Défense, Thomas de Maizière, a plaidé lundi pour un renforcement des contrôles de sécurité concernant les recrues afghanes dans les camps administrés par l'Allemagne. Il a prôné des contrôles biométriques, dans une interview à la radio allemande NDR.

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La France est engagée dans une guerre qui ne dit pas son nom. Pourtant les 58 visages de ceux qui sont tombés nous rappellent à la réalité. Par Jean-Paul Mari.


La France n'est "pas en guerre en Afghanistan". Voilà le dogme gouvernemental énoncé par l'ancien ministre de la Défense, Hervé Morin. La preuve ? Il n'y a pas eu de "déclaration".


Pas de déclaration, donc pas de guerre et pas d'armistice. Au mieux, il s'agit d'opérations meurtrières qui "ressemblent à des opérations de guerre" dans le cadre de l'ONU avec pour objectif la paix. Laborieuse rhétorique.

Que font alors nos soldats qui se relaient, 8.000 par an, à Kaboul et dans la vallée de la Kapisa ? Dix ans déjà. Et que dire quand dix d'entre eux tombent le 18 août 2008 sous les balles des "insurgés", dans la plus sanglante des embuscades, celle de la vallée d'Uzbeen ? Qu'ils sont morts dans un accident de chasse ?

Cette guerre d'Afghanistan ne veut pas dire son nom, façon d'éviter un débat public. Vieux défaut. Toutes proportions gardées, il aura fallu attendre 1998 avant de renoncer à qualifier la guerre d'Algérie autrement que par le terme d'"événements".

Et l'embuscade d'Uzbeen n'est que l'écho historique de l'embuscade de Palestro en 1956 qui avait provoqué un choc similaire. "Si ce n'est pas une guerre, que sont alors nos soldats... des lansquenets ?", s'énerve un général français de haut rang.

Non, ces militaires professionnels ne sont pas des mercenaires. Ils partent en Afghanistan parce que la nation leur en a donné l'ordre. Tous combattent, certains meurent.

Cinquante-huit depuis 2001. Et chaque perte au combat dérange un peu plus ce dogme d'une guerre qui n'existe pas, qu'on voudrait nier, rendre invisible.

Ces morts invisibles... les voici.

Jean-Paul Mari – Le Nouvel Observateur

Article publié dans Le Nouvel Observateur du 26 mai 2011.



Afghanistan : les morts oubliés par Nouvelobs
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Le Padre

" Monsieur le Ministre, Après la publication malheureuse, sur Internet et dans la presse, de mon rapport de fin de mission en janvier dernier, j’ai délibérément choisi de garder le silence et de refuser toutes les sollicitations (articles, conférences, etc.), afin de laisser les autorités militaires et vos services travailler et enquêter dans la sérénité, attendant d’être moi-même interrogé.

le rapport de fin de mission du Père benoit Jullien de Pommerol

Cela me semble aujourd’hui vain, puisque vous publiez, au Journal officiel du 17 mai 2011, une réponse à la question écrite de Monsieur le député Bouchet (question n° 100539 au JO du 22/02/2011), dans laquelle vous mettez en cause l’exactitude des faits que je rapporte, sans que jamais je n’aie été entendu par ceux qui ont mené les enquêtes aboutissant à cette conclusion. Ni les autorités militaires, ni la DPSD, ni vos services, personne ! Quelle étrange façon d’enquêter…la suite

source valeurs actuelles

 

 

Le Ministre

Le rapport de fin de mission d'un aumônier sur un théâtre d'opérations est un document interne. Son contenu n'engage que son auteur et n'a pas vocation à être diffusé. Le rapport de l'aumônier..la suite

 

 

 

Les JMJ  2011 avec le père Benoît Jullien de Pommerol,

coordinateur JMJ du Diocèse aux Armées.

Le Diocèse aux Armées Francaise

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