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Daniel Crépet, un ancien militaire décoré de la Croix de guerre, devenu sans domicile fixe, est décédé à Poissy (Yvelines), le 14 juillet dernier.

 

Daniel Crépet a finalement été enterré avec les honneurs. Le 14 juillet dernier, cet ancien brigadier-chef qui a participé à la guerre du Golfe a trouvé la mort dans le centre-ville de Poissy, dans les Yvelines, à 47 ans. Faute d'argent et de famille, sa dépouille devait partir à la fosse commune. C'était sans compter sur le soutien de plusieurs groupes d'anciens combattants qui ont lancé une campagne d'appels aux dons pour lui offrir une sépulture décente. 

« Une grande famille »

7 400 euros ont ainsi été récoltés rapporte Le Parisien. Daniel Crépet a été enterré mardi 31 juillet dans l’un des cimetières de la ville de Poissy. Cercueil, funérailles, pierre tombale, gravage... la totalité de son enterrement a été réglée via les dons des anciens combattants. « Les militaires forment une grande famille, on est tous frères », a expliqué au Parisien Pascal Donnez, le président des combattants de la guerre du Golfe, qui a géré les recherches pour identifier le parcours militaire de Daniel Crépet.(source Valeurs actuelles)

 

 

 

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En 2014, alors qu’il était ministre de la Défense,Jean-Yves Le Drian avait demandé un état des lieux des casernes et autres bases après avoir constaté, lors de ses déplacements, une dégradation des conditions de vie et de travail des militaires.Ainsi, 700 « points noirs » furent recensés, ce qui donna lieu à un « plan d’urgence » afin d’améliorer les « infrastructures vie » (c’est à dire l’hébergement et la restauration) d’ici 2022.

Avec les contraintes budgétaires de ces dernières années, les investissements en faveur des infrastructures, pourtant prévu par le planVivien, lancé une quinzaine d’années plus tôt, avaient en effet servi de variable d’ajustement. Pour la seule armée de Terre, entre 2007 et 2017,l’effort passa de 6 à 2 euros par mètre carré.Par ailleurs, pour des raisons économiques, de sécurité ou tout simplementd’éloignement, de plus en plus d’engagés non chargés de famille font le choix de vivre au quartier et non en ville. Et, évidemment, quand les locaux sont dégradés du fait de l’usure et d’un manque d’entretien élémentaire,cela joue sur le moral des troupes.

S’agissant des infrastructures liées à la vie du soldat, un rapport publié par le Sénat en juillet 2017 avait sonné l’alarme. « Certains logements du camp du 2e Régiment d’Infanterie de Marine [RIMa] du Mans apparaissent très dégradés et les conditions sanitaires ne correspondent plus aux standards actuels de confort.

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Comme chaque 18 juin depuis plus de soixante-dix ans, le Bordelais Marcel Barbary

 

 

À 104 ANS, le Bordelais Marcel Barbary est le plus vieux porte-drapeau de France encore en activité. Comme chaque 18 juin depuis plus de soixante-dix ans, il a été à Paris avec ce drapeau brodé qui a traversé le temps à ses côtés.

« Cette croix de Lorraine« Cette croix de Lorraine est ma plus grande fierté.Quand je prends le drapeau dans mes mains, c’est à tous mes compagnons que je pense. Beaucoup sont partis.Moi, je suis toujours là, presque en pleine forme… », raconte-t-il dans un rire sonore.« Mon médecin me dit toujours que j’ai un coeur de jeune homme, je ne veux pas la contredire », poursuit le centenaire avec malice avant de préciser

: « Je m’autorise« Je m’autorise aussi un bon verre de vin régulièrementet des îles flottantes pour le dessert ! »L’année dernière, Marcel s’est fracturé le bassin mais il s’est vite remis : « J’ai été blessé cinq fois par balles durant la guerre, alors je n’allais pas rester au lit pour un bassin cassé », plaisantet-il en réajustant sa vareuse kaki où sont accrochées les plus hautes distinctions militaires

Plus vieux porte-drapeau encore en activité en France, fonction qu'il exerce depuis 71 ans, Marcel Barbary est l'un des derniers survivants de la 1ère Division Française Libre. Pour ses 104 ans, il a été reçu avec sa famille en préfecture, à Bordeaux.(source_Leparisien)

 

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Plus vieux porte-drapeau encore en activité en France, fonction qu'il exerce depuis 71 ans, Marcel Barbary est l'un des derniers survivants de la 1ère Division Française Libre. Pour ses 104 ans, il a été reçu avec sa famille en préfecture, à Bordeaux.(source francebleue)

 

 

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 Les soldats victimes de stress post-traumatique sont de plus en plus nombreux en France. L’armée s’efforce d’améliorer le suivi des malades

 

 

Quand Sandra a vu tous les élèves affluer dans la cour du collège, à la rentrée,son cerveau s’est comme déconnecté. Sept cent cinquante enfants ressemblant à des adultes. Autant de silhouettes menaçantes. Ses réflexesd’ancienne soldate sont revenus aussitôt.Elle s’est plaquée dos au mur et a inspecté les toits du regard. En Afghanistan, c’est là que se postaient les talibans avant de faire sauter les mines. Sa tête bourdonnait, son coeur cognait, la sueur lui coulait dans le dos. Pour résister jusqu’à la fin de la récréation, Sandra a fixé des yeux l’écolier dont elle devaits’occuper. Elle a tenu. Puis, le soir venu, à la maison, elle s’est effondrée.Voilà neuf ans que cette quadragénaire à la solide carrure, ancienne aide-soignante dans l’armée, est rentrée d’Afghanistan, et deux ans qu’elle a changé de métier en devenant auxiliaire de vie scolaire dans une ville de province. Mais son médecin l’a encore dit début septembre, quand il lui a prescrit deux semaines d’arrêt-maladie :au fond, elle est toujours « là-bas », comme tous les soldats atteints de stress posttraumatique,cette blessure invisible dont on ne guérit jamais vraiment.

 

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Les services de recherches médicales de l’armée ont évalué diverses méthodes pour lutter contre la fatigue.

ÉTUDE Lorsqu’ils sont en opération, les militaires doivent faire preuve d’une vigilance et d’une efficacité accrues. Ce qui passe avant tout par un bon sommeil. Si tout le monde est familier du principe de la dette de sommeil, accumulée après plusieurs nuits trop courtes, un nouveau concept plus étonnant est apparu ces dernières années. Celui de la réserve de sommeil. Autre découverte, la possibilité d’approfondir les bénéfices d’une sieste grâce à des techniques d’hypnose et de relaxation.

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la première femme à obtenir son diplôme du cours d'officier d'infanterie  Marines Corps.
Le lieutenant, qui veut garder son identité privée, a complété avec succès la formation de 13 semaines à Quantico, en Virginie, devenant le premier officier d'infanterie féminin des États-Unis.
«Je suis fier de cet officier et de ceux de sa classe qui ont gagné l'officier d'infanterie MOS [spécialité professionnelle militaire]», a déclaré le commandant général Robert Neller
dans un communiqué de presse. Elle sera affectée à la 1ère division marine à Camp Pendleton, Californie. Le cours est considéré comme l'un des plus difficiles du corps et est conçu pour former les futurs officiers "en leadership, en compétences d'infanterie et en personnage
requis pour servir de commandant de peloton d'infanterie", selon les marines.
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Les autorités algériennes ont accepté en juin le rapatriement de la dépouille du sergent Jean Viltata, tué en 1956 lors du conflit avec l'ex-colonie française. Le soldat recevra les honneurs militaires lors de ses obsèques officielles samedi dans les Pyrénées-Orientales.
C'est une première depuis trente ans. Les autorités algériennes ont autorisé en juin le rapatriement du corps de Jean Viltata, soldat français tué en 1956 pendant la guerre d'Algérie. Ce n'était pas arrivé depuis la fin du conflit en 1962. Samedi, un hommage public lui sera rendu lors de ses obsèques officielles à la cathédrale d'Elne, près de Perpignan. À cette occasion, le soldat Mort pour la France recevra les honneurs militaires par un détachement du troisième Régiment Parachutiste d'Infanterie de Marine de Carcassonne et son cercueil sera recouvert du drapeau tricolore.«C'est un soulagement. Ma mère et moi avons bataillé durant plus de vingt ans avec les administrations pour que la dépouille de mon oncle soit rapatriée en France. Malgré la complexité des démarches, on n'a jamais perdu espoir et aujourd'hui notre souhait s'est enfin concrétisé», témoigne auprès du FigaroMarielle Auriach, petite-nièce de ce militaire servant dans le 2e Régiment d'Infanterie Coloniale (R.I.C).

400 soldats français inhumés en Algérie

Jean Viltata est âgé de seulement 22 ans quand il est mobilisé sur le front algérien, en mars 1956. Quatre mois plus tard, il succombe à une décharge de chevrotine et est enterré au cimetière national militaire du Petit Lac à Oran. À partir du milieu des années 70, la famille du militaire, originaire d'Argelès-sur-Mer, fait plusieurs demandes de rapatriement de sa dépouille à la présidence de République, au cabinet du ministre de la Défense, puis à l'Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre d'Alger.Mais faute d'informations précises sur l'emplacement de sa tombe, les requêtes restent sans suite... jusqu'en 2015. Cette année-là, la soeur du défunt trouve par hasard en triant les affaires de ses parents une lettre de l'armée. Dessus est inscrit le rang, le carré mais aussi le numéro de la tombe de son frère. «Ma mère a alors contacté l'Ambassade de France à Oran. Nous leur avons demandé si mon oncle était bien enterré à cet emplacement là-bas», explique Marielle Auriach. Après deux ans d'attente et après avoir déboursé plus de 3500 euros pour le transport de la dépouille, le rapatriement a enfin eu lieu le 21 juin dernier.«Il est possible que cela entraîne d'autres familles à réclamer les dépouilles de leurs proches. Pour l'instant, moins d'une dizaine de demandes de ce type ont été référencées par nos services», précise au Figaro la Capitaine Marie Pérochain, officier de presse au Ministère des Armées. De 1954 à 1962, la France a mobilisé plus de 1,5 million de jeunes appelés pour combattre sur le sol algérien. Selon les chiffres officiels de l'armée française, plus de 20.000 soldats sont morts lors des combats ou attentats et environ 400 seraient inhumés en Algérie.
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Il appartient à l’étroite cohorte des généraux quiont commandé au feu. Et ce fut à un moment particulier,en mai1995,deux semaines après l’installation de JacquesChirac à l’Élysée. Nos soldats étaient alors employés à une mission de l’Onu dans le secteur de Sarajevo.

Des milices serbes en prirent en otages,ce que Chirac considéra comme un affront insupportable.Nos hommes étaient là pour se battre,pas pour se laisser faire.La démonstration eut lieu à l’entrée de Sarajevo, au pont de Vrbanja. Les Française en avaient été délogés; ils reçurent l’ordre de le reprendre. Ce fut bref et trèsviolent. Le chef des Forbans de la 1re compagnie de combat du 3e régiment d’infanterie de marine (3e Rima), le capitaine François Lecointre, acheva l’assaut,baïonnette au canon,après que son lieutenant, Bruno Heluin, avait été blessé à la tête. Pour Lecointre,ce fut son Kolwezi.

 

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source: François d’Orcival

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Lors de cette vente aux enchères, les collectionneurs français et étrangers ont dû battre en retraite face à l'Etat. Le journal du commandant Marchand tout comme un cadeau fait par l'armée au commandant ont été achetés par le service historique de la Défense et les Archives nationales. Car l’Etat a préempté la majorité des objets de la vente.  

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La vente aux enchères des biens d’une figure du colonialisme français remporte 220.000 euros

 

 

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La France a été la dernière puissance occidentale à adapter les uniformes de ses soldats à la guerre moderne. Mais après l’hécatombe des premiers mois de la Grande Guerre, l’armée française passe à l’avant-garde dans l’art du camouflage.

 

 

 

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C’était l’un des grands chantiers des cinq ans de mandat de Jean-Yves Le Drian à l’hôtel de Brienne. Le ministre de la défense a mis la dernière main à sa stratégie cyberdéfense en officialisant le 12 décembre à Bruz (Ille-et-Villaine) la création d’une sorte de quatrième armée, à côté de l’armée de terre, la marine et l’armée de l’air, pour le combat dans le cyberespace. Cette force d’un nouveau genre, forte de 2.600 militaires à l’horizon 2019, sera dirigée par un commandeur cyber, un poste nouvellement créé qui sera directement rattaché au chef d’état-major des armées. Avec les 600 experts cyber de la Direction générale de l’armement, la force cyber française atteindra 3.200 agents à la fin de la loi de programmation militaire, le double du chiffre de 2012. "Ces forces seront complétées par 4.400 réservistes de cyberdéfense, soit 4.000 réservistes citoyens de cyberdéfense, et 400 réservistes opérationnels", a indiqué Jean-Yves Le Drian.

source : Challenge 

 

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