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Le corps du lieutenant Valéry THOLY du 17e régiment du génie parachutiste , mort au combat au cours d'un accrochage dans la province de Kapisa en Afghanistan, sera rapatrié en France le mardi 13 septembre en fin d'après-midi


"Le convoi funèbre escorté par la garde républicaine rejoindra l'Hôtel national des Invalides en empruntant l'itinéraire suivant : porte Maillot, avenue de la Grande Armée, Champs-Elysées, pont Alexandre III. Tous ceux qui souhaitent s'associer à la mémoire du sacrifice de ce héros, mort pour la France en Afghanistan, pourront le faire en manifestant leur présence sur le pont Alexandre III, si possible avec un drapeau français. Le passage du convoi funéraire est prévu entre 18h45 et 19h. Cette présence, qui doit rester silencieuse, digne et fraternelle, ne doit pas avoir d'autre but que de montrer notre solidarité à l'égard de jeunes frères d'armes et de témoigner devant la communauté nationale de l'engagement des jeunes Français qui risquent chaque jour leur vie en opérations extérieures, pour défendre les intérêts du pays".

 

La cérémonie nationale d'hommage aura lieu jeudi 15 septembre, à 13h30, à Montauban, en présence du ministre de la Défense.

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Sept des onze soldats blessés mercredi  ont été  rapatriés, jeudi soir , par un C-135FR des forces aériennes stratégiques


Les onze C-135FR sont désormais tous capables, en quelques heures, d'accueillir un des deux kits Morphée permettant chacun d'évacuer jusqu'à onze blessés sous réa.

L'appareil qui a quitté Kaboul emporte cinq autres soldats blessés sur une attaque, dont on n'avait pas entendu parler jusqu'à maintenant.

Un huitième soldat blessé hier, le plus grièvement touché, a été rapatrié, dans l'après-midi, par un Falcon . Son Dustoff avait été dérouté sur Bagram, après que son cas ait, un moment, inquiété l'équipe médicale.

Rappelons que le système d'astreinte de l'armée de l'air française garantit en permanence la disponibilité d'au moins un Falcon pour les Stratevac, et d'au moins un C-135FR. Ces derniers sont actuellement toujours engagés sur l'opération Harmattan, et sur des relèves programmées, comme le 31 août, vers Djibouti.

Un soldat blessé en Kapisa arrive en moyenne 1H15 plus tard à l'hôpital militaire de Kaboul, souligne le médecin-chef de l'établissement. Le délai entre l'heure de sa blessure et son arrivée dans un hôpital militaire parisien est lui de 30 à 36 heures, précise-t-on de source militaire.

«Les moyens mis en place permettent à nos soldats de savoir que s'il leur arrive quelque chose, ils seront pris en charge dans de bonnes conditions», note le colonel commandant Santé (Comsanté) de l'hôpital. Plusieurs médecins soulignaient jeudi le nombre important de blessés pris en charge au cours des derniers mois, où les forces françaises ont notamment été confrontées à une forte activité des insurgés dans l'est du pays.

L'hôpital de la coalition internationale en Afghanistan , proche de l'aéroport de Kaboul, compte 80 médecins et soignants français, dont une dizaine de chirurgiens, ainsi que des médecins tchèques, bulgares ou britanniques.

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BAKER BOYS: INSIDE THE SURGE

Après avoir couvert presque tous les conflits majeurs au cours des 25 dernières années, le cameraman John Steele  à quelques kilomètres en dehors de Bagdad pour faire la chronique des 90 derniers jours de la Baker compagnie ( 3e bataillon d'infanterie) .

 

Il a développé un niveau inhabituel de confiance avec les soldats, et un niveau sans précédent de l'accès aux commandants de l'armée. Les conversations avec les soldats résultant vers la fin des années 90 derniers jours de son tour de service sont si profondément personnelle qui leur ressemblent plus que les confessionnaux des entrevues.

 

Un aperçu de la série documentaire   Tourné pendant trois mois en 2008 par l'ancien combattant photographe Jon Steele, le film montre le monde de la Compagnie Baker, sans dramatisation ou glorifier la réalité.

Le documentaire présentait a  la première personne, en temps réel la narration des soldats de la Compagnie Baker en train de négocier avec les milices locales et les cheiks tribaux irakiens et de vivre  avec la peur et l'incertitude d'être plongé dans le milieu de guerre anti-insurrectionnelle.

C'est un regard pénétrant en profondeur dans la vie d'un soldat qui expose l'émotion brute et sur l'expérience personnelle honnêtes physique de soldats combattants opérant en Irak.

lien du site: ici

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La cérémonie d'adieux aux armes du général d'armée Elrick Irastorza s'est déroulée le mardi 30 août 2011 aux Invalides à Paris.

Monsieur Gérard Longuet, ministre de la Défense et des anciens combattants, a présidé les adieux aux armes du général Irastorza. Depuis trois ans, ce dernier occupait les fonctions de chef d'État-major de l'armée de Terre (CEMAT).

Le ministre, dans son ordre du jour, a retracé la carrière militaire du général Irastorza débutée en 1961 mettant en exergue ses qualités de chef.

a voir aussi :ici

Un hommage particulier a également été rendu aux soldats tombés pour la France.

Sur les rangs, 19 unités représentaient l'ensemble de l'armée de Terre dont, notamment, le 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (8e RPIMa) de Castres, dont le général CEMAT fut chef de corps.

Onze soldats ont été décorés par le ministre et le CEMAT lors cette prise d'armes :

Citation à l'ordre de l'armée avec attribution de la croix de la valeur militaire (CVM) avec palme de bronze :

Général de brigade Jean-Pierre Palasset de la 1re brigade mécanisée (1re BM) de Châlons-en-Champagne

Caporal-chef Jean-Louis Michaud du 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA) de Bourg-Saint-Maurice

Citation à l'ordre du corps d'armée avec attribution de la CVM avec étoile de vermeil :

Lieutenant Tristan de Cazenove du 2e régiment d'infanterie de marine (2e RIMa) de Champagné

Maréchal de logis-chef Sébastien Panozzo du 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC) d'Orange

Citation à l'ordre de la division avec attribution de la CVM avec étoile d'argent :

Capitaine Robin Giammei du 12e régiment de cuirassiers (12e RC) d'Olivet

Citation à l'ordre de la brigade avec attribution de la CVM avec étoile de bronze :

Colonel Christophe Hintzy du 12e RC

Adjudant Frédéric Robert du 2e RIMa

Brigadier-chef Boris Decroocq du 12e RC

1re classe Alfred Armstrong du 2e régiment étranger d'infanterie (2e REI) de Nîmes

Citation à l'ordre de la brigade avec attribution de la médaille d'or de la défense nationale avec étoile de bronze :

Sergent Sébastien Fouquerolle de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP)

Citation à l'ordre du régiment avec attribution de la médaille d'or de la défense nationale avec étoile de bronze :

Lieutenant Céline Brunetaud du service d'information et de relations publiques de l'armée de Terre (SIRPA Terre)

Droits : Armée de Terre 2011

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Où Mouammar Kadhafi se cache-t-il ? La question est récurrente depuis mardi et la prise par les insurgés de son quartier général de Tripoli. La tête du dictateur en fuite a d'ailleurs été mise à prix. Est-il à Syrte, sa ville natale, à Tripoli ou à l'étranger ? Les rumeurs se succèdent.

Au Parisien.fr, «de la manière la plus catégorique», la présence de l'ancien dirigeant libyen sur son sol. «La victoire sera totale quand Kadhafi aura été neutralisé». C'est ainsi que le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, résume dans nos colonnes, samedi matin, la situation en Libye.

Les insurgés contrôlent la quasi totalité de Tripoli. Ce samedi, ils ont conquis l'aéroport international de la capitale ainsi qu'un quartier situé à proximité. Ils redoutent cependant des tirs de snipers isolés. Les manifestations de joie se sont multipliées. Reste encore à conquérir le bastion de Syrte, intensément bombardé par les avions de l'Otan. Mais sur le terrain, c'est le statu quo. Les rebelles sont bloqués par les loyalistes depuis quatre jours près de Ras Lanouf, à quelque 160 km à l'est de la ville natale de l'ancien «Guide». Vendredi, ils avaient conquis un poste-frontière crucial à la frontière tunisienne.

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Le Pentagone envoie des historiens au front en Afghanistan et en Irak.Leur mission : fixer le récit de la guerre tel qu'il est livré par les soldats.

CMH

Nous sommes dans la province de Paktika, dans l'est de l'Afghanistan,près de la frontière pakistanaise.Il fait un soleil de plomb et le sergent Andrew Ishmael discute avec le caporalchef Jeremy Lindholm, mécanicien dans l'unité de véhicules blindés de la garde nationale du Dakota du Sud, du jour où celui-ci a roulé sur une mine antichar.

"Refais-moi le film de ce qui s'est passé",demande Ishmael. Lindholm, qui a toujours le bras dans le plâtre, raconte le fracas et l'éclair de l'explosion, puis l'infiltration dans la cabine des flammes en provenance du réservoir d'essence fissuré. Le chauffeur était coincé. "Je ne pouvais pas le laisser. Il fallait que je le sorte de là", explique Lindholm d'un ton neutre, comme si c'était une évidence. "Je ne pensais qu'à une chose, le calmer. Je voyais dans ses yeux qu'il était au bord de la panique."


Une tradition initiée en Europe Ishmael continue à poser des questions pendant une vingtaine de minutes. Penché vers l'avant pour mieux écouter Lindholm,il tapote un stylo contre son menton en attendant les réponses de son interlocuteur,ce qui lui donne davantage l'air d'un animateur de talk-show télévisé que d'un soldat. Lindholm semble surpris que quelqu'un s'intéresse autant à la façon dont il a fait avancer son unité et remorqué les camions endommagés sous le feu ennemi.Mais Ishmael, qui fait partie du 135e MilitaryHistory Detachment (MHD ; détachement d'histoire militaire) de la Garde nationale du Missouri, gagne sa solde en recueillant des témoignages de soldats américains qui lui racontent comment ils vivent la guerre. "L'Histoire, c'est ce qui se passe entre les grands moments", me confie-t-il par la suite. "Sans le contexte, comment peut-on interpréter un événement ?" 

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Courrier international 25/08/2011  Brian Mockenhaupt

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Nos militaires travaillent plus mais avec moins d'argent. Ils continuent pourtant à se donner à fond."Le moral n'est pas au top", reconnaissent les états-majors.


De quoi parlaient les militaires à la veille de ce défilé du 14 Juillet ?Des opérations en Afghanistan–la situation est-elle favorable ou pas au re t r a i t annoncé?–,enLibye–jusqu'à quand Kadhafi

peut-il tenir ?–, de la médiatisation des"journaleux otages"– excessive (lire notre encadré)–,del'avenir de notre outil de défense–menacé.Le climat de campagne électorale et l'anémie économique,annonciatrice de nouvelles réductions budgétaires malgré l'intensité du rythme des activités,n'incitaient pas vraiment à la confiance.Ces débats internes ont été relayés

récemment par les chefs d'état-major.Ils se déroulent en toute franchise,même si, par devoir de réserve, par passion pour leur métier,au nom d'une solide tradition de rusticité,nos soldats

hésitent toujoursàdévoiler leurs misères.Tous cependant s'inquiètent de l'état réel de notre armée,gagnée par un feu rampant d'interrogations.

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Entretien valeurs actuelles du 14/07/2011

Grand artisan de la professionnalisation de l'armée de terre,le général Elrick Irastorza, son chef d'état-major, décrit l'outil qu'il a forgé.

Le 30 août à minuit,Elrick Irastorza,61ans le 29 septembre,posera son barda après cinquante années de services.Commencée sous l'uniforme des enfants de troupe à Autun,le 2 septembre 1961,poursuivie à Saint-Cyr et dans les parachutistes des troupes demarine (il fut le chef de corps du 8eRPIMa de Castres),sacarrière l'amena à la plus haute responsabilité de l'armée de terre : il en est le chef d'état major depuis juillet 2008.Il commanda aussi l'école de l'infanterie,à Montpellier,et les forces françaises en Côte d'Ivoire, en 2005. Spécialiste de la formation,le général Irastorza aura été l'un des grands artisans de la professionnalisation.Avant de«prendrede la distance » et d'écrire sur «les choses passionnantes »qu'il a vécues, il nous livre son appréciation sur l'outil de combat qu'il va léguer à son successeur, legénéral Bertrand Ract-Madoux, qui est actuellement directeur de cabinet du directeur de laDGSE.L'armée de terre est-elle en surchauffe ?Pas du tout.Je le réfute absolument.Nous ne sommes pas"au taquet".

Pendant des années, on a eu 10 000 hommes en opérations,4000en missions de courte durée, ce qui a toujours été la limite raisonnable pour durer, avec le jeu des relèves. Actuellement, nous en sommes à 7000 en opérations et 3 500 en missions de courte durée.Je leconfirme:j'en ai sous le pied !Pourriez-vous  répondre à d'autres sollicitations?Oui.Nous avons répondu en soixante-douze heures pour déployer le groupe aéromobile vers la Libye,où ces militaires font preuve d'une compétence professionnelle  dont on n'apas idée.Ce qu'ils font est techniquement très pointu et humainement très éprouvant.Et ailleurs ? Nous avons de bons soldats,courageux, généreux, modestes,aussi bien équipés que nos moyens nous le permettent, bien commandés.Ce résultat découle d'une nouvelle politique de ressources humaines que je place au coeur de tout.Laquelle ? Jusqu'à présent, on allait chercher nos sous-officiers dans le civil,puis on les formait dans notre très belle école de Saint-Maixent.Maintenant,nos soldats sont le vivier préférentiel pour ce recrutement, en symétrie avec celui des officiers, dont 70%sont de recrutement interne. Je veux qu'on arrive à la même proportion pour nos sous-officiers.Au risque d'appauvrir le système ?Non.Nos jeunes soldats ont un bon niveau scolaire,une très grande qualité professionnelle. Beaucoup sont bacheliers ou plus, venus chez nous "pour voir". Il faut puiser chez eux nos sous-officiers, dont certains deviendront officiers. L'armée de terre est un des seuls corps de l'État à pouvoir offrir une telle diagonale d'élévation par l'effort.À l'École de guerre, cette année, en sciences humaines,un quart de la promotion d'officiers est issu du rang. Notre société ignoret-elle qu'elle a de si "bons soldats"? La reconnaissance de la Nation reste un problème,mais on revient de loin. Dans les années 1970,les militaires ne sortaient  jamais en tenue.Aujourd'hui, ce n'est plus le cas. Les armées  sont  bien acceptées, comme

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LA BATAILLE POUR TRIPOLI est le théâtre d'un soutien majeur apporté aux forces rebelles par des «conseillers» étrangers issus des forces spéciales de quatre pays: la France, le Royaume-Uni,

les Emirats arabes unis, et le Qatar,

indiquait-on de source officielle à Paris, lundi 22août.Ces membres de forces spéciales étrangères seraient un peu moins d'une centaine. Ils agissent à l'intérieur et aux abords de la capitale libyenne. Leur rôle consiste à assurer une coordination étroite entre l'OTAN et les actions des rebelles, en particulier des sortes unités d'élite de l'opposition qu'ils ont formées au cours des derniers mois. «Nous leur avons appris le métier», se félicite cet officiel.Fin avril, Paris et Londres avaient annoncé l'envoi en Libye de «conseillers militaires».Selon cet officiel français impliqué de près dans le pilotage des opérations, l'issue de la bataille était lundi «une question d'heures ou de jours, avec un petit "s"». Il semblait accorder du crédit à une déclaration du Conseil national de transition (CNT), l'organe de l'opposition,affirmant qu'il contrôlait 80%de la ville.L'un des principaux enjeux demeurait de savoir quelle serait l'attitude des dernières forces pro-Kadhafi. Celles-ci étaient décrites comme«concentrées sur des places-fortes »,commedes casernes et surtout le complexe de Bab Al-Azizia, quartier général traditionnel du Guide libyen.«Peut-être ce dernier s'est-il déplacé vers le sud du pays où il a des propriétés, ou bien vers l'Algérie », avançait cet officiel soulignant l'absence d'informations vérifiées à ce sujet.

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Cet expert penchait pour une hypothèse où le colonel Kadhafi aurait quitté Tripoli.«Autrement, je m'explique mal pourquoi sa garde présidentielle s'est rendue, la nuit dernière », commentait-il.Deux détachements de forces loyalistes en particulier suscitent des préoccupations, «les mercenaires de la Brigade révolutionnaire et la 32ebrigade de Khamis», l'un des fils du colonel Kadhafi. L'OTAN,toujours selon cette source, s'employait à concentrer ses tirs de façon à empêcher tout regroupement aux abords de Tripoli d'unités d'artillerie agissant sur les ordres du colonel Kadhafi ou de ses derniers fidèles.Onjugeait côté français tout à fait possible L'issuedela bataille était lundi «unequestion d'heures ou de jours,avec un petit "s"» selon Un officiel français que Mouammar Kadhafi ordonne à son armée de tirer de façon indifférenciée sur la capitale avec de l'artillerie. Les deux principales unités pro-Kadhafi décrites plus haut disposent encore de capacités conséquentes,précisait cette source:des chars lourds, de l'artillerie, des mortiers, des canons, des lanceroquettes multiples. Les autres composantes des forces loyalistes représententun danger plus relatif car elles «ont plus ou moins de munitions».L'opposition contrôle la majeure partie du territoire libyen, évalue-t-on à Paris. Hors de la capitale,une attention particulière est accordée à la situation autour de Sebha, dans le sud-ouest du pays,une ville qui est le fief de la tribu deMouammarKadhafi, les Kadhafa.

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Les habitants de cette localité qui abrite une importante garnison du régime observaient une «prudente neutralité ». Signe d'un basculement jugé acquis des principales tribus, qui, jusqu'à il y a peu, attendaient d'être assurées du caractère inévitable de la chute du régime car elles craignaient, en cas d'issue plus incertaine, de faire l'objet de représailles des unités de Kadhafi. Le souvenir reste vif en effet des violences perpétrées par le pouvoir libyen en 1996 après un soulèvement armé dans l'est du pays. Jusqu'àmille personnes avaient alors été fusillées dans un stade. L'effort de mobilisation des tribus menéau cours des deux derniers mois porterait ainsi ses fruits et aurait joué un rôle central dans l'avancée importante des rebelles observée ces derniers jours.L'action de l'OTAN dans Tripoli reste toutefois sérieusement entravée par le contexte de tissu urbain. Il est quasi-impossible dans ces conditions d'apporter un soutien aérien ouvrant la voie aux groupes de rebelles, soumis par ailleurs à des tirs importants de snipers loyalistes. Les combattants de la rébellion se retrouvent ainsi en pleine ville face à face avec des tanks sans couverture aérienne dite «appui-feu» évidente – une rude mise à l'épreuve de leur détermination.Commele dit cette source, «poitrine nue face à un tank, il faut y aller...»Les rebelles ayant par ailleurs saisi du matériel militaire lourd à l'ennemi, la coordination entre unités devenait encore plus essentielle,pour éviter la confusion et les tirs fratricides. L'officiel français décrivait aussi la façon dont les troupes rebelles avaient pu fondre ces derniers jours sur la capitale,selon un plan manifestement préparé à l'avance. Cruciale, une meilleure communication avait fini par s'établir au fil des semaines entre les groupes rebelles du djebel Nefoussa, dans les montagnes du Sud-Ouest, ceux de la poche de Misrata, qui élargissait son périmètre, et les chefs militaires à Benghazi dans l'Est. Les forces spéciales étrangères,qui semblaient pour une large part composées de Français, d'Emiratis et de Qataris (les Britanniques étant moins nombreux), ont été très actives notamment pour préparer le débarquement sur une plage de Tripoli, le 20août,d'uncommando de rebelles de Misrata arrivé par bateau. Le trajet emprunté par ces embarcations avait été auparavant sécurisé par des tirs de l'OTANsur des zodiacs loyalistes équipés d'explosifs.

Natalie Nougayrède le monde du  mercredi 24 aout

 

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Depuis samedi soir, et le début de l'offensive "Sirène", la pression s'était accentuée autour de la capitale libyenne. Dimanche, la bataille de Tripoli a bel et bien eu lieu, avec l'entrée dans la capitale d'insurgés arrivant par la mer de l'enclave côtière de Misrata, à 200 km à l'est, selon la rébellion.

En fin d'après-midi, d'autres rebelles venant de l'Ouest ont réussi, après de violents accrochages avec des soldats loyalistes mais sans toutefois rencontrer une forte résistance, à entrer dans Tripoli. Ils ont été acclamés par les habitants qui couraient le long de leur convoi, dans une ambiance euphorique.

Les rebelles se sont ensuite approchés du centre de la capitale après avoir pris le contrôle de plusieurs quartiers dont Tajoura, un quartier de la banlieue est de Tripoli, selon plusieurs témoins. Des accrochages ont eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi : des forces pro-kadhafi pilonnaient le quartier al-Hemida (est), a indiqué un habitant de ce quartier.

Seif al-Islam arrêté

L'étau se resserre ainsi autour du colonel et de son clan. Dans la nuit de dimanche à lundi, le procureur de la CPI (Cour pénale internationale) Luis Moreno-Ocampo a en effet confirmé que Seif al-Islam, l'un des fils du colonel Mouammar Kadhafi, a été "arrêté" et souhaite "qu'il pourra être très bientôt à La Haye".

Ce dernier était présenté dans le passé comme le futur successeur de son père et fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la CPI pour crimes contre l'humanité commis en Libye.

"Le régime, toujours fort"

Malgré les succès apparents des rebelles, le porte-parole du régime, Moussa Ibrahim, a affirmé lors d'une conférence de presse, que "le régime est toujours fort et que des milliers de volontaires et de soldats sont prêts à se battre". Selon lui 1.300 personnes avaient péri ces dernières 24 heures à Tripoli. Il n'était pas possible de vérifier ce bilan.

En dépit de l'offensive et alors que les rebelles accentuent la pression pour le voir capituler, le colonel Kadhafi avait réitéré ses appels à la résistance. Dans un nouveau message sonore diffusé par la télévision libyenne quelques heures auparavant, Mouammar Kadhafi avait appelé ses partisans à "nettoyer" la capitale des rebelles. Il a également affirmé qu'il n'y avait "pas de place pour les agents du colonialisme à Tripoli et en Libye".

Le Nouvel Observateur - AFP

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SEOUL - La péninsule coréenne fait face à sa «pire crise», a déclaré mardi la Corée du Nord, après le commencement de manoeuvres militaires conjointes entre les États-Unis et la Corée du Sud.


«La péninsule coréenne fait face à la pire crise de son histoire. Une guerre totale peut être provoquée par le moindre incident», a déclaré l'agence officielle nord-coréenne KCNA, citant un commentaire publié dans le quotidien du parti communiste Rodong Sinmun.

Les manoeuvres militaires conjointes annuelles entre Washington et Séoul, baptisées «Freedom Guardian» («Gardien de la liberté»), ont démarré mardi matin, pour une durée de dix jours. Des dizaines de milliers de soldats des deux armées y participent.

Elles se déroulent chaque année et les deux pays alliés les qualifient d'exercices habituels de défense, mais Pyongyang les condamne régulièrement, estimant qu'ils visent à préparer une invasion du nord de la péninsule.

Pour le Roding Sinmun, qui exprime la voix du régime communiste de Pyongyang, les manoeuvres visent cette année à développer les capacités d'attaque sur les unités de production nucléaire et de missiles du Nord.

«Notre armée et notre peuple ne resteront pas immobiles face à la mobilisation massive de soldats par les impérialistes américains, qui menacent nos droits souverains», a ajouté le quotidien.

source le journal du Québec

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