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Bruno Viseur est mort le 12 mars. Seul. Son corps a été retrouvé au camping Pettavino de Fréjus, dans le mobil-home où il finissait de griller sa vie entre deux bouteilles d’alcool.

Avant de devenir un vieillard de 55 ans, brisé par la maladie et la solitude, Bruno Viseur était un soldat. Caporal-chef. Tireur d’élite au sein des 3e et 21e RIMa.

Pendant quinze ans, il a servi la France : au Zaïre, au Tchad en 1991, en Bosnie en 1995. Dix-neuf "opex" (1), autant de missions hantées par la Faucheuse.

Quinze années de blessures, visibles ou invisibles, qui traumatisent l’esprit autant que la chair. Lorsqu’il rend son uniforme, en 2004, il se trouve au pied d’un gouffre.

Sa famille? Il n’en a pas – c’est même pour ça qu’il s’est engagé dans l’armée.

 

lire la suite :Var Matin

 EUX NE L'ONT PAS OUBLIE.

 

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Budget des Armées: toute résistance étant inutile, l'article 14 sera adopté 

 

 

 

Défendu par Bercy, l'article 14 prévoit de plafonner le montant des "restes à payer" de l'Etat au niveau atteint fin 2017 (il s'agit des dépenses engagées et pas encore soldées). Ces restes à payer s'élèvent à plus de 100 milliards d'euros pour le budget total de l'Etat, dont la moitié relève du budget des Armées (incluant plus de 35 milliards d'équipements), caractérisé par des investissements pluriannuels, courant parfois sur des dizaines d'années.

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Après des années de baisse constante de sesprès des années de baisse constante de seseffectifs, l’armée de terre a traversé unepériode d’intense mutation, suivie d’uneremontée en puissance historique. Engagée dans d’importantescampagnes de recrutement depuis 2015, elleest ainsi parvenue à incorporer 46 000 personnes. « Un contrat rempli, assure le général de corps d’armée Hervé Wattecamps, DRH de l’armée de terre et quatrième recruteur en France. Mais un autre défi nous attend : réussir la formation d’un earmée de haute technologie et la fidélisation de l’ensemble des effectifs. 

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Système Louvois, opération Sentinelle, Opex…
Le blues des militaires
 
 
 
Enquête Quatre mois après le limogeage duEnquête Quatre mois après le limogeage dugénéral Pierre de Villiers, sur fond d’inquiétudes budgétaires,des militaires s’interrogent, sans tabou, sur leur avenir.
 
Un soldat qui se bat  a besoin de se battre pour quelque chose. Le verbe a sa part dans l’appel au courage. » Le légionnaire et écrivain Hélie de Saint Marc connaissait la puissance du verbe dans les âmes militaires.Une donnée essentielle pour expliquer l’émotion suscitée l’été dernier par la crise entre Emmanuel Macron et le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (Cema). Ce 13 juillet, devant la haute hiérarchie militaire réunie à l’Hôtel de Brienne, siège historique du ministère de la Défense (renommé ministère des Armées en juin dernier), à Paris, le président de la République a implicitement recadré son subordonné. « Je considère qu’il n’est pas digne d’étaler certains débats sur la place publique », déclara-t-il, en martelant sèchement : « Je suis votre chef. »La veille, le Cema avait déploré, devant la commissionde la Défense de l’Assemblée nationale, le retraitde 850 millions d’euros dans le budget à venir.
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Le 23 septembre 2017, au Levant, des actions de combat ont opposé les combattants des forces locales et des membres de Daech. Des tirs ont touché une position depuis laquelle des soldats français conseillaient ces forces locales. Lors de cet accrochage, un adjudant appartenant au 13e régiment de dragons parachutistes a été mortellement blessé.

L’armée de Terre témoigne de sa profonde tristesse et de son indéfectible fraternité avec sa famille et ses proches auxquels elle présente ses condoléances. Elle a une pensée particulière pour l'ensemble de ses frères d'armes et les assure de son soutien.

Ce sous-officier a été tué au service de la France dans l’accomplissement de sa mission. Il a fait montre des plus belles qualités de soldat, de courage et d'abnégation, allant jusqu'au sacrifice de sa vie. Ses camarades poursuivent son combat sur l'ensemble des théâtres d'opération sur lesquels ils sont engagés sur le territoire national comme en opérations extérieures.(source armée de terre)

 

Mes pensées vont vers la famille et les frères d'armes de notre camarade mort au Levant dans l'accomplissement de sa mission.

Général d’Armée François LECOINTRE, chef d'état-major des armées.

 

 

 

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La grande muette est l'institution
qui a subi la plus importante réduction de ses effectifs
au cours de des dernières années .
 
 
 
 
Entre les coupes budgétaires qu’on lui impose et la multiplication de ses missions, l’armée a sombréet la multiplication de ses missions, l’armée a sombrédans le doute. Peut-elle encore se fer à un exécutifqui lui en demande toujours plus sans respecterses promesses ? 
Jamais, depuis la guerre d'Algérie, les soldats n'ont été autant sollicités pour assurer la sécurité des Français. Jamais ils n'ont été autant présents dans nos rues - omniprésence due à l'opération « Sentinelle » - et jusque sur les panneaux publicitaires où la grande muette recrute à tout-va. Depuis des mois, les sondages le confirment : l'uniforme kaki est très populaire, il rassure. Pourtant, l'armée française est en plein doute, vis-à-vis de sa tutelle politique, mais aussi de ses propres capacités. Un paradoxe qui n'est qu'apparent.
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Les attaques d'Emmanuel Macron contre le général Pierre de Villiers ne passent décidément pas. Dans une lettre ouverte au président que Capital reproduit ci-dessous, 15 hauts gradés de l'armée ayant quitté le service - dont cinq généraux - clament leur soutien à l'ancien chef d'Etat-major et témoignent de leur "blessure profonde".

 

 

 

 

Monsieur le Président

 

C’est au Chef des armées que les signataires de la présente lettre souhaitent s’adresser. C’est au Chef des armées qu’ils veulent dire combien ils ont été stupéfaits par son attitude à l’égard du Chef d’état-major des Armées de la France.

Nous sommes des Officiers de tous grades et des différentes armées ayant quitté le service actif. Nous n’avons aucun mandat ; nous ne prétendons pas parler au nom de l’Armée, cette « grande muette ». Nous estimons en revanche, de notre devoir de vous faire part de notre indignation et de vous dire ce que beaucoup de nos jeunes camarades, nos frères d’armes en activité, ressentent sans pouvoir l’exprimer.

 

L’Armée est peut-être muette, mais elle n’est ni sourde ni aveugle, ni amnésique. Elle n’a pas été sourde quand elle a entendu et cru en vos promesses de campagne. Elle n’a pas été aveugle lorsque votre tout premier geste a été de vous rendre au chevet de ses blessés. Elle a apprécié le symbole qu’a représenté votre choix d’un véhicule de commandement le jour de votre prise de fonction, elle a été sensible à l’image de l’autorité restaurée que vous avez voulu afficher. Tant vos paroles que les symboles que vous aviez choisis semblaient donc démontrer votre compréhension des forces armées et la priorité que vous leur accorderiez dans le contexte actuel.

Mais alors tout cela n’était-il que promesses, paroles et maniement des symboles ? On est en droit désormais de se poser la question en entendant les propos que vous avez tenus publiquement à l’Hôtel de Brienne à l’encontre du Chef d’état-major des armées, à la veille des cérémonies du 14 juillet. Cela restera longtemps dans les mémoires.

«Je considère pour ma part, qu’il n’est pas digne d’étaler certains débats sur la place publique… »

Mais alors est-il vraiment digne de réprimander, non seulement en public, mais devant ses subordonnés, un grand chef militaire, au sujet de propos destinés aux membres d’une commission parlementaire, au cours d’une audition censée être confidentielle ? Le CEMA ne faisait-il pas son devoir en rendant compte loyalement à la représentation nationale de l’état des armées ? Cette humiliation publique est une faute, Monsieur le Président.

«J’ai pris des engagements…»

Mais alors, après avoir prolongé le CEMA d’une année, ce qu’il a accepté en toute loyauté, précisément pour mettre en œuvre vos engagements de campagne, pourquoi lui faire grief de refuser d’endosser vos reniements ? Comment pouvez-vous penser qu’il accepterait de se soumettre et de perdre ainsi la confiance de ses subordonnées ? Ce reniement est une faute, Monsieur le Président.

«Je suis votre chef...»

Tous les militaires le savent et ils sont vexés que vous le leur rappeliez. Mais alors, serait-ce que vous en douteriez vous-même ? Dans ce cas, ce doute vous honorerait car il montrerait que vous avez senti la différence entre être le chef légal, et être le chef véritable : celui qui, connaissant le métier des armes, respecte ses hommes et en retour se fait aimer d’eux ; celui qui, parce qu’il a d’abord commencé par obéir, a appris à commander. Si votre jeunesse est une excellente chose, elle ne vous a pas apporté l’expérience du Service sous les armes. Personne ne vous le reproche, mais ceci implique un minimum d’humilité : commander n’est pas « manager ». Ce défaut d’humilité est une erreur, Monsieur le Président.

«Les engagements que je prends devant nos concitoyens et devant les armées, je sais les tenir…»

Nous ne demandons qu’à le croire, mais pour l’instant vous ne les tenez pas, et nos ennemis eux, ne vont pas attendre une année supplémentaire pour frapper les nôtres. Quant à l’argument consistant à dire au pays que la coupe budgétaire annoncée n’aura aucune incidence sur la vie de nos soldats, il est fallacieux et vous le savez. Il a été utilisé par vos prédécesseurs depuis des décennies et il est la cause des nombreux retards, diminutions, voire annulation de programmes, responsables du délabrement actuel de nos matériels ; situation que nos hommes vivent durement au quotidien, en conditions de guerre. En réalité vous mettez nos armées dans une situation encore plus tendue, vous le savez et vous manipulez la vérité. Cette manipulation est une faute Monsieur le Président.

«Je n’ai, à cet égard, besoin de nulle pression et de nul commentaire»

Considéreriez-vous donc comme une «pression» ou un «commentaire» le compte-rendu que le Chef d’état-major a présenté en toute vérité et loyauté à la commission parlementaire ? Le CEMA ne doit-il adresser à la représentation nationale que des propos bien lissés et bien formatés en lieu et place de la réalité ? Quel caporalisme, quel manque de considération pour lui comme pour elle ! Quel mépris vis-à-vis des problèmes réels auxquels nos armées ont à faire face ! Ce mépris est une faute Monsieur le Président.

«J’aime le sens du devoir, j’aime le sens de la réserve…»

Précisément votre devoir était de faire preuve de réserve vis-à-vis de votre grand subordonné ; les termes vifs qu’il a utilisés ne vous étaient pas destinés, vous le saviez. Rien ne vous obligeait à rendre publique une fuite de confidentialité et à l’exploiter en violente diatribe à son égard. Où est la réserve quand quelques jours plus tard, comme si cela ne suffisait pas, vous déclarez dans la presse que « L’intérêt des armées doit primer sur les intérêts industriels », laissant ainsi entendre que le souci du CEMA concernant l’obsolescence des matériels lui seraient « susurrés » par le lobby militaro-industriel ? C’est bas, ce n’est pas digne, Monsieur le Président. Où est la réserve quand, dans le même journal, vous ajoutez en parlant du général De Villiers qu’il a toute votre confiance, «mais à condition de savoir quelle est la chaîne hiérarchique et comment elle fonctionne, dans la république comme dans l’armée» ? Où est la réserve dans de tels propos adressés à un homme qui sert les Armes de la France depuis quarante ans, quand vous ne les découvrez que depuis deux mois?

En conclusion, vous aurez compris, Monsieur le Président, que vos paroles publiques visant le Général De Villiers n’ont pas seulement atteint ce grand serviteur de la France et de nos armées mais aussi un grand nombre de militaires qui, comme nous, se sentent humiliés. La blessure est profonde. C’est pourquoi, loin des innombrables commentaires politiques, techniques ou simplement polémiques, nous pensons qu’il est de notre devoir de vous parler avec le cœur. Vous aviez bien commencé avec les symboles, et nous avons cru en votre parole ; mais aujourd’hui elle s’est transformée en mots inutilement destructeurs et vos récentes déclarations d’amour à Istres ne sont encore perçues que comme des mots, pour ne pas dire comme de la communication.

Alors, Monsieur le Président, réservez et retenez votre parole pour qu’elle redevienne La parole, la parole donnée, la parole qu’on tient : celle en laquelle nous pourrons croire à nouveau. Laissez les symboles et les discours et passez aux actes concrets pour vos militaires. Vous êtes leur chef constitutionnel, soyez-le dans leur vie réelle, écoutez-les, respectez-les.

Général de brigade aérienne (2S) Diamantidis

Ont également signé cette lettre :

Général de division aérienne (2S) Tsédri

Général de division aérienne (2S) Champagne

Général de brigade Gendarmerie (2S) De Cet

Général de brigade Terre (2S) Reydellet

Colonel Terre (ER) Wood

Colonel Terre (ER) Lerolle

Colonel Terre (ER) Noirot

Colonel Terre (ER) Aubignat

Colonel Air (ER) Piettre

Colonel Air (ER) Populaire

Médecin en chef (H) Reynaud

Lieutenant-Colonel Air (ER) Delalande

Chef de bataillon Terre (ER) Gouwy

Capitaine Terre (ER) Diamantidis

 

source : Capital

 

 

 

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Un bruit sourd,une explosion,un silence et une seconde qui paraît une éternité. L’air est chargé de poussière blanche et de poudre à l’odeur âcre. Sonné, le soldat E. reprend difficilement ses esprits, constate que ses mains sonttoujours là. Il a mal aux jambes mais n’ose pas baisser le regard. Enfin, la fumée se dissipe. S’offre alors à lui un spectacle de désolation. Celui d’une scène de guerre qu’il décrit ainsi: « Je distingue un mort au sol, la tête sur une marche où coulent les dernières giclées de sang, son casque a été arraché, il n’a plus son bras droit ni son gilet pare-balles, déchiré et éparpillé en plusieurs morceaux. » Il est 13 h 20 (heure GMT) ce 6 novembre 2004, le lycée Descartes de Bouaké, où est basé un détachement de la force française Licorne, vient d’être bombardé par l’armée ivoirienne. Le bilan est lourd : dix morts (neuf militaires français et un civil américain) et trente-huit blessés.

 

 

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sources :Vincent Duhem

Vincent Duhem est journaliste à Jeune Afrique depuis 2012. Spécialiste de l’Afrique de l’Ouest et centrale, il couvre en particulier l’actualité du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Ghana et de la Centrafrique. jeune afrique 

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En ce jour de fête nationale, le chef d’état-major des armées rend hommage à nos soldats
- fantassins, marins et aviateurs.Il souligne le caractère essentiel de leur mission et sa difficulté.
 
 
 
Aujourd’hui, comme chaque 14 Juillet, le peuple français a rendez-vous avec son armée.
L’accueil toujours plus chaleureux qui lui est réservé n’a rien d’anodin. Il nous dit quelque chose de la relation étroite qui existe entre le pays et ceux qui, en son sein,ont pour mission de le protéger. Il témoigne de la fierté et de la reconnaissance de nos compatriotes pour ce que nos armées font, pour ce qu’elles sont et pour ce qu’elles incarnent.Ce qu’elles font, d’abord. Au quotidien,elles assurent avec constance et détermination, exigence et discrétion,leur difficile mission de protection de la France et des Français, dans un contexte sécuritaire qui s’est considérablement
durci ces dernières années. Partout, la paix et la stabilité sont menacées par des adversaires qui ne connaissent plus aucune limite.
La paix est menacée, bien sûr, par le phénomène du terrorisme islamiste radical qui n’a d’autre projet que la destruction et l’anéantissement de toute altérité,en commençant par les plus démunis et les plus faibles. Cette menace ne se limite plus aux seules zones grises ou aux foyers traditionnels de ce fanatisme idéologique. Elle s’étend désormais à des espaces toujours plus vastes, frappant chacun des cinq continents.(Alain Barluet)
 
 
 
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« cela ne fera aucun bruit, nous allons connaître le même effondrement que l’armée bri-tannique ces dernières an-nées », assurent les généraux français. Derrière la vitrine, avec un effort qui atteint les 2 % du PIB requis par l’OTAN, la défense du Royaume-Uni peine à se relever d’une grave crise. Après avoir été salué pour son pragmatisme en matière militaire, le meilleur allié de la France fait office de repoussoir.

 

Des tenues de combat aux hélicoptères, il manque 17 milliards d’euros  pour soutenir les opérations actuelles.

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Source :lemonde.fr

Lire aussi :la voie de l'épée

 

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On ne gagne pas une guerre sans effort de guerre. Face aux nouvelles menaces, celle du terrorisme, celle incarnée par le retour des Etats puissances, il faut accomplir un nouvel effort pour nos armées et atteindre un budget égal à 2 % du PIB  contre 1,77 % aujourd’hui.

 

Pierre de Villiers, général d’armée,
est chef d’état-major des armées.

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   source les echos.fr

 

 

François Hollande a estimé que le budget de la Défense était suffisant alors que le chef d'État-major des armées, Pierre de Villiers, plaide pour une hausse. Mercredi sur franceinfo, le général Vincent Desportes, spécialiste de défense et de sécurité, lui donne raison.

 

lire et entendre la suite sur france info : ICI

 

 

 

 

 

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