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Au cours de la  manifestation patriotique à Bazeilles, le 2 septembre 1895,il se produisit un incident rapporté de la façon suivante par la dépêche de l’est ,un incident qui a vivement ému tous les assistants s’est produit à la mairie de Sedan. Au moment des présentations ,le général Lambert reconnu parmi les assistants notre ami Alphonse qui en 1870 était sergent  au 2° régiment d'infanterie de marine .Poittevin était de ceux qui défendirent la maison Bourgerie, il était de ceux qui sortirent de là, avec les cartouchières vides.

 Fait prisonnier avec le commandant, Poitttevin lui offrit, le soir, la moitié de l’unique morceau de lard qu’il avait pour se nourrir, ce fut encore avec lui qu’il partit en captivité.

 

Lire la suite   ou Le téléchargez ICI

 

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Deux bataillons de l’infanterie de Marine, désignés pour tenir garnison dans le gouvernement de Paris, sont arrivés il y a quinze jours, à destination.

Le premier bataillon, composé de deux compagnies du 4 ème régiment et de deux compagnies du 5 ème régiment, venant de Cherbourg, s’est installé à la caserne de la Nouvelle France rue  du faubourg Poissonnière.

Le deuxième bataillon, comprenant deux compagnies du 2 régiment d’infanterie de marine ,venant de Brest , et de deux compagnies diu 32 régiments, venant de Rochefort , a été réparti dans les forts de Nogent ,Rosny , Noisy Villeneuve saint Georges, Sucy Villers_Champigny,Vaujours,Chelles et Limeil.

Le premier bataillon a commencé immédiatement a fournir la garde du ministère de la marine .

On a fait grande fête aux soldats du deuxième bataillon lors de leur arrivée à paris ;sur tout leur parcours ,ils ont été acclamés, en souvenir de l’héroïsme de que leurs ainés ont déployé, en toute occasion ,sur les champs de bataille, et spécialement à Bazeilles, ou un de leur clairon , qui existe encore aujourd’hui répondit en sonnant la charge à l’ordre de sonner la retraite .ils continuent , actuellement encore d’être regardés par les rues avec une curiosité particulière ou se mêle une vive sympathie .  

 

 

 Lire l'hebdomadaire l'univers illustré n°1845 du 02 /08/1890 : Ici

 

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PRIERE D’UN MARSOUIN

 

 

 

 L'INFANTERIE DE MARINE PENDANT LA 2e INVASION (1870-1871)
HISTOIRE DU 5e BATAILLON DE MARCHE
DU 2° RÉGIMENT
ARMÉE DE LA LOIRE — ARMÉE DE L'EST
(15ocorps,ire brigade, Ire division)
PAR «Ej. ACROIX ex-sous-lieutenant du bataillon chevalier de la Légion d'honneur

 

Dans le courant de septembre, alors que l’investissement de paris était confirmé à Brest, il faut décider qu’un bataillon de marche serait formé d’un corps de volontaire, choisis dans le 2°régiment d’infanterie de marine, qui tient garnison dans cette ville.

A cette époque, le corps avait déjà reçu environ deux cents hommes officiers, sous officiers ou soldats, qui ,faits prisonniers à sedan , s’étaient , au péril de leur vie , échappés des mains de l’ennemi ;chaque jour voyait arriver des groupes de 10à 20 hommes.

Ils furent les premiers à demander à partir, ceux là qui venaient d’échapper à tant de dangers ; ils brulaient de pendre leur revanche

Trois compagnies furent formées, elles prirent comme dénomination, les lettres E.F.G.dans le cours de la campagne, un mois plus tard , deux autres compagnies nous rejoignirent, ce furent la compagnie M. et N.

Ces cinq compagnies ne comptèrent que des volontaires et des hommes choisis, depuis notre brave commandant , M.P .LAURENT ,jusqu’au dernier de ses soldats .elles formèrent le 5° bataillon, de marche du 2° régiment d’infanterie de marine ..

 

 

 

 

 

 

 

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Impressions de guerre d'un  soldat de seize ans

livre d'époque de 421 pages

à télécharger

 

 

 

Dépêche! Dépêche! continua-t-il, tout en me secouant par la manche;paraît que les v'ià qui débouchent du pont!... On se replie !...D'un bond, je fus debout!

Il faisait encore nuit, ou pour mieux dire il ne faisait pas encore jour.Nous en étions à cette minute de la journée où l'ombre semble vouloir lutter contre l'aurore envahissante; nous traversions ce moment transitoire du crépuscule matinal que mon oncle et mon père m'ont toujours, dans leurs récits de guerre, dépeint comme l'heure dangereuse par excellence; comme la minute propice aux surprises!De plus, un brouillard épais voilait la vue d'assez près.Nous étions-nous donc laissé surprendre?... Oui et non!

 

Lire la suite : Impressions de guerre d'un  soldat de seize ans

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"La Bataille ! mais je m'en souviens très bien, mais oui. C'est que j'avais bientôt quatorze ans à l'époque, j'étais l'aîné de neuf

 

 

 


dont huit garçons et ma soeur,qui est morte l'an dernier, avait à peine 15 jours à ce moment là.On l'avait mise dans une
hotte pour pouvoir l'emporter en Belgique. Mais pendant la bataille toute la famille est restée à Bazeilles. Bien des habitants
s'étaient sauvés dès que le bruit

du canon s'était fait plus proche,mais à cause de la petite soeur nous avions attendu, si bien qu'on n'a pas pu partir. Nous habitions dans cette rue mais plus bas, plus près de l'église et moi, gamin comme j'étais, je courrais partout pour voir les soldats
au grand souci de ma pauvre mère qui avait très peur pour moi.On commença à entendre le canon très fort dans l'après-midi du
30 août et les premiers Français qui se repliaient sur Sedan, passèrent au soir en désordre.

la totalité de l'histoire : Ici

 

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Louis JEHENNE du 2°Régiment d'Infanterie de  de Marine né à Brest le 28 novembre 1858.

 

 

 

 

 

 

Il apprend sa nomination de chevalier dans la Légion d'Honneur. A 25 ans et sur le champ de bataille ! Il est d'ailleurs le plus jeune chevalier dans l'armée.


Après des études sérieuses faites en France, en Angleterre et dans la Suisse allemande, il se présentait en 1879 à l'Ecole militaire. Entré à Saint-Cyr avec le numéro 21, il en sortait deux ans après, était incorporé au 2ème Régiment d'Infanterie de Marine et quittait Toulon le 20 mars 1883 pour aller au Tonkin, sur sa demande.

voici le texte qui parle du décès du Lieutenant d'Infanterie de Marine Louis JEHENNE dans le livre " Armée de Chalons - La défense de Bazeilles suivie de Dix ans après au Tonkin" par Georges Bastard, on y reparle également de Phu Sa, de Sontay, de Formose et des Pescadores.

 Le lieutenant Louis JEHENNE (1858-1885)

 

Avant d'entreprendre une action définitive, il fallait tenter quelques reconnaissances éloignées. Pour marcher sur Sontay, il était nécessaire de rompre la ligne d'investissement qui les enserrait depuis quatre mois...L'attaque de Phu-Sa fut dirigée dans ce but.
Elle dura toute la journée du quatorze septembre (*) 1883.
Après trois quarts d'heure à la baïonnette, huit cents mètres de retranchements formidables furent enlevés. Mais combien de difficultés et d'efforts ! Après quelles pertes !... Sur trois bataillons qui avaient donné, on comptait 88 hommes tués et 192 blessés. Dans une seule section comprenant 26 combattants, il y avait eu 3 tués et 8 blessés.

 

Lire la suite : Entré à Saint-Cyr avec le numéro 21

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 Poésie de M. A. Moulin

 

 

 


CHÈRE France, du Monde étincelant Flambeau,
De tes nobles enfants tu peux te montrer fière,
Toujours, avec honneur, ils servent ton Drapeau .
Pour croire en l'avenir, il suffit qu'en arrière
Tu jettes les regards sur la suite des temps.
Oui, ton passé fameux, dont retentit l'Histoire,
A marqué chaque jour de combats éclatants ;
Et, jusqu'en tes revers, il te couvre de gloire.

 

Lire la suite : Honneur et Gloire à Vous

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Les drapeaux des deux premiers régiments de marsouins sont les deux emblèmes de l'infanterie française qui portent dans leurs plis le plus grand nombre d'inscriptions.


La liste de ces glorieux combats débute par : " Bomarsund, 1854 ". Il nous a paru intéressant, cent ans après cette date, de redire brièvement cette page de notre histoire, aujourd'hui trop ignorée.

la suite : ici

Source:

 

Ode pour ceux de Bomarsund : ici 


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aigledrapeau000

Le plus ancien drapeau, celui du Second Empire, a disparu. Il n'en reste que l'aigle, dont une copie est conservée au Régiment. L'histoire glorieuse de cet aigle mérite d'être contée. Elle est liée au combat de Bazeilles qui reste le symbole de l'esprit de résistance et du courage qui animent les Troupes de Marine.

 

Colonel Alleyron

COLalleyron2ricUne fois la capitulation de Sedan signée, le souci du Colonel ALLEYRON, commandant le 2e RIMa, est de sauver le Drapeau. Il fait briser la hampe et confie la soie et l'aigle à un musicien du 2, le marsouin HOURDE, avec mission de ramener ce préceux dépôt jusqu'à Brest, et de le remettre à la portion centrale du Corps. 

Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, HOURDE parvient à traverser les lignes allemandes et toute la France avec son précieux chargement et remet à Brest les restes du Drapeau qui avait vécu Bazeilles.

Le 5 juillet 1871, conformément à une circulaire ministérielle, la soie du Drapeau est incinérée. L'aigle échappe à la destruction, mais disparaît. Nul ne peut dire ce qu'il en est advenu, jusqu'au moment où un officier du 2, apprend en 1972 que cet aigle est la propriété d'un collectionneur privé. Après une délicate enquête, ce dernier peut être retrouvé et accepte de confier cette pièce pour quelques mois au 2e RIMa, en accordant l'autorisation d'en faire effectuer une reproduction. Aujourd'hui, le 2 peut se réjouir de posséder une réplique exacte de ce glorieux témoin du passé.

La Troisième République dote les Corps d'Infanterie de Marine de nouveaux drapeaux, confectionnés en 1880. Lorsque l'Infanterie de Marine se transforme en Infanterie Coloniale, on les repeint en remplaçant « de Marine » par « Coloniale». Comme tous les autres celui du 2e RIC est remplacé en raison de son usure vers 1905.


 

 

 

En 1914, le 2e RIC participe à la bataille de Rossignol. Le 22 août au soir de la bataille, le drapeau est confié par le Marsouin LEGUIDEC à Joseph DENIS. Mais durant la nuit, espérant le sauver, LEGUIDEC vient le rechercher et l'emporte jusqu'à Villers-sur-Semois. Là, craignant d'être fait prisonnier, il dissimule le Drapeau dans une haie où une habitante, madame WARNIMONT, le découvre au mois de novembre suivant. Elle l'enferme dans un bocal de verre, lui-même placé dans une grosse cafetière émaillée, qu'elle enfouit dans son jardin.

Drapeau du 2° RIC 1914

Après le départ des Allemands en novembre 1918, c'est avec le concours d'une compagnie du 264e RI que la précieuse relique est retrouvée en présence du Général AUBE, commandant la 5e Brigade d'Infanterie Coloniale, et de Leguidec qui à traversé indemne les quatre années de la Guerre.

fanion-2-coloniale

Le Colonel PHILIPPE

L'emblème est rendu au 2e Colonial, le 5 mai 1919 à Schifferstadt, Palatinat Bavarois où le Colonel PHILIPPE, Chef de Corps depuis le 20 Avril 1917, présente le Drapeau de 1914 aux marsouins du Régiment.

L'emblème de 1940 ne devait pas non plus tomber aux mains de l'ennemi. Après les combats d'Amiens, il est ramené à Brest, le 18 juin 1940 par le Sous-Lieutenant HENNEBONT et remis au Lieutenant-Colonel BARE, commandant le DIC 118, qui avait déjà en garde l'ancien Drapeau de 1914/1918.


Brest étant à la veille d'être occupé par les Allemands, le Colonel BARE confie les deux emblèmes à un détachement commandé par le Capitaine LAURENT et qui embarque à destination de l'Angleterre le 19 juin 1940. En fait le bateau fait route pour le Maroc, où le capitaine remet les précieux drapeaux le 25 juin au commandant du dépôt du 6e RTS à Rabat.

Les deux drapeaux, ayant été renvoyés en France non occupée, doivent être sauvés une nouvelle fois quand les Allemands violent l'armistice en novembre 1942. Ils sont alors cachés le 27 novembre 1942 dans le Tarn sur l'initiative du Colonel THOMAS.

Allocution du général de Gaulle lors de sa visite à la 1re DFL à Chelles.

« Je viens d'avoir l'honneur de remettre la Croix de la Libération au 2' Régiment d'Infanterie Coloniale et au 1" Régiment d'Artillerie Coloniale; c'est pour nous tous un sujet d'émotion profonde!

Que de souvenirs précieux, dramatiques sont liés pour nous tous à ce Drapeau et à cet Etendard que vous avez conduits vers

le succès et la grandeur:

Nous avons fait ensemble de bien belles et grandes choses que le monde ne pourra pas oublier!

Combien avons-nous laissé de morts, combien de bons et braves camarades, officiers et soldats ont donné le plus bel exemple du service volontaire.

Beaucoup nous ont quittés pour regagner leur foyer: Les uns les autres nous restons liés ensemble par une chaîne que rien ne pourra détruire; oui, nous pourrons suivre nos voies et nos buts, mais quels que soient ces voies et ces buts, nous restons des compagnons de la grande tâche.

Vivent la Première Division Française Libre, le 2' Régiment d'Infanterie Coloniale et le 1° Régiment d'Artillerie Coloniale

Compagnons de la Libération; vive la France victorieuse en partie grâce à vous, vive la France tout court! »

Récupérés le 24 août 1944, ils sont confiés, celui de la guerre de 14/18 au musée de l'Armée (aujourd'hui exposé aux Invalides), celui de la guerre 39/45 au musée des Traditions des Troupes Coloniales.

A l'issue des campagnes d'Indochine et d'Algérie et quand les Troupes Coloniales redeviennent « Infanterie de Marine », le 2e RIMa recevra son dernier Drapeau.

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(suite et fin des aventures d’un marsouin du 2ème de Marine de Brest).

 

marsouin

 

 

     

   

 

« Vers le milieu du mois de Mai 1885, je suis de nouveau au poste des Pins Parasols. Ce poste se trouve installé sur la crête de la montagne sacrée (en annamite, on dit « Nouje-Kié » qui veut dire montagne de l’eau. Les croyants de la religion de Boudha viennent prier au pied de ladite montagne et demandent à leur dieu de donner de l’eau pour arroser leurs rizières. Un autel est dressé au pied de la montagne sur le versant nord. Je les ai vus en très grand nombre au mois de juin 1885. La hauteur de cette chaîne est de 140 mètres. Sur le sommet, on trouve une vingtaine de pins parasols répartis en plusieurs endroits. Ils sont très vieux. Presque toutes les racines sortent de terre car les roches les empêchent de pénétrer dans le sol. Ce poste optique est à 15 kilomètres de Bac-Ninh et à 3 kilomètres sur la droite de la route mandarine d’Hanoï à Lang-Son. C’est une des premières montagnes avant d’arriver à l’arroyo de Song-Trung.

Lire la suite : Journal D’Un Marsouin Au Tonkin  1883 – 1886 (extraits)

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