Ravivage de la Flamme sous l'Arc de Triomphe - 26 février 2011

Afin de pérenniser la fin des conflits dans le Golfe, la FNAME et la FNAME Val d'Oise raviveront la Flamme sous l'Arc de Triomphe le 26 février 2011 à 18h.

Sous couvert des autorités officielles, cette date a été retenue symboliquement un jour avant la fin des conflits sur le territoire du Golfe, et deux jours avant l'annonce officielle du Cessez-le-Feu.

Nous rendrons hommage aux militaires français qui se sont investis avec bravoure dans l'Opération Daguet.

Il nous semble nécessaire de transmettre, au travers de ce geste symbolique, à tous, comme à la plus jeune génération, la Mémoire des engagements et l'implication de nos Armées, comme la vaillance démontrée par les soldats français durant cette période.

Cette célébration honorera également la mémoire de nos compagnons défunts au cours de l'Opération Tempête du Désert.

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Des marsouins du 2e Rima s'exercent à la conduite de prisonniers dans le camp de transit Clémence. De faux prisonniers sont allongés au sol sous la surveillance de marsouins armés de Famas, baïonnette au canon. (Arabie Saoudite).
 Février 1991

Suite à décision de l'EMA, la cérémonie marquant le 20ème anniversaire l'Opération Daguet à Nîmes, initialement prévue le 12 mars prochain, sera célébrée le 7 avril 2011.

Tel que précisé par le Général (2S) Yves DERVILLE, Président de l'Amicale des Anciens de la Division Daguet, la cérémonie, présidée par l'Amiral GUILLAUD, Chef d'État-Major des Armées, s'effectuera en présence l'ensemble des emblèmes (au nombre de 17) ayant reçu la nouvelle inscription "KOWËÏT 1990-1991".

La FNAME sera, bien sûr, présente aux côtés de l'Amicale pour célébrer de bel évènement.

Fédération Nationale Anciens Missions Extérieures

Pdf Daguet réalisé par L'ECPA :ici

Interview du général Michel Roquejeoffre, ancien commandant en chef des forces françaises dans le Golfe 1990-91: ici

 

 

Source: L'express

Ils sont à ce jour 53 soldats tombés là-bas, près de Kaboul. Mais que savons-nous d'eux? L'Express est a

llé à la rencontre des proches de quatre d'entre eux. Ils racontent leur destin et se souviennent. Pour qu'on n'oublie pas.

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Jean-Nicolas

Quand la nuit tombe sur son HLM de Versailles, Monique Panezyck n'allume plus la lumière. Cela fait cinq mois qu'elle vit avec la pénombre. Parfois, elle s'approche de la fenêtre, et c'est comme s'il allait arriver, claquer la porte et lui offrir un sourire, comme avant, Jean-Nicolas, son petit, son fils unique. Dans sa chambre, tout est resté en l'état. Sa grande valise qu'on lui a renvoyée de là-bas, sa chaîne, son képi, sa photo de beau gosse en treillis, au regard bleu franc dans un visage encore nimbé d'adolescence. Et puis, sur un buffet, sa Légion d'honneur, qu'il a eue trop tôt, à 25 ans. Après une vie d'employée à TF 1, Monique venait de prendre sa retraite. Elle pensait partir dans le Midi, souffler au soleil. Cette mère seule ne s'intéressait pas plus que ça à la guerre contre les talibans. Aujourd'hui, elle est malade d'Afghanistan.

Elle est assise en boule sur un coin du canapé. Elle a renversé en arrière son visage, les yeux fermés. Elle ne peut plus endiguer ses larmes, ni le flot des images qui lui rayent la tête. "Evitez de l'embrasser, madame..." Trois jours, elle avait attendu le corps de son fils, le temps que l'avion le lui ramène, à Roissy, dans un caisson en métal. Trois jours, et elle ne pourrait même pas l'embrasser ? Jean-Nicolas avait été trop salement touché à la tête. Puis il y a eu, comme dans un film, le défilé des céré-monies, les honneurs militaires, les tambours, "la sonnerie aux morts, La Marseillaise qui vous arrachent le ventre", le rendez-vous avec Nicolas Sarkozy. Il y a eu tout ça. Et maintenant, il y a le vide.

A peine trois mois plus tôt, à Roissy, Jean-Nicolas avait serré sa mère dans ses bras et il lui avait dit : "Je reviendrai, maman, je te promets." Il tenait toujours ses promesses. "Extrêmement volontaire, disponible", notaient ses chefs. Avec son CAP de couvreur, il aurait dû aller chez les Compagnons du devoir, le gamin, comme son grand-père. Et puis un jour, après une dispute avec un collègue, il déboule à la maison : "Je rentre dans l'armée." Il signe pour cinq ans. C'est comme ça qu'à 20 ans il intègre le 21e régiment d'infanterie de marine de Fréjus (RIMa). C'est comme ça qu'il engage sa vie, apprend à conduire des blindés la nuit, phares éteints, sous le sifflement des obus. C'est comme ça qu'il meurt en silence, un jour de soleil écrasant.

Monique avait pris l'habitude de vivre près de son téléphone. Au mois d'août 2010, une amie lui propose de prendre l'air chez elle, à Avignon. "Viens, ne reste pas enfermée..." Monique en profitera pour se rendre au 21e RIMa, à Fréjus, à la réunion destinée aux familles. "On nous a parlé de nos enfants sur le terrain, on nous a montré des photos... J'étais si heureuse de l'avoir vu." Le 23 août, vers 10 heures, son portable sonne. Une femme de l'armée lui demande son adresse. "Il s'est passé quelque chose ?" se fige Monique. Réponse blanche : "Je ne suis au courant de rien." La mère de Jean-Nicolas n'est plus qu'un cri. Elle a compris. Un capitaine frappe à la porte. Les condoléances courent déjà sur Internet. Le bandeau télévisé, "Caporal Jean-Nicolas Panezyck, 47e soldat mort en Afghanistan". Suivi de la météo. Demain, il fera beau.

La France est engagée depuis 2001 en Afghanistan. 4 000 militaires, aux côtés des Américains. Partout, cette guerre nourrit le débat politique - aux Etats-Unis, en Allemagne, aux Pays-Bas, où le gouvernement est tombé sur la question du maintien de ses troupes, au Canada, au Royaume-Uni, où les dépouilles des soldats, engagés volontaires, sont accueillies par la foule, des brassées de fleurs, des hommages à la télévision... A la Chambre des communes, les députés s'inclinent en souvenir des victimes. "Ici, tout le monde s'en fout, de nos soldats !" Tout à coup, Monique s'est redressée. En 14-18, la France agonisait, en masse, pour défendre sa ligne bleue des Vosges. En 2011, elle meurt dans la vallée de Kapisa, à 5 000 kilomètres de là, dans un pays où la montagne et la nuit appartiennent aux insurgés. La nuit, justement, elle tombe à Versailles. "Quand j'ai demandé au ministre Hervé Morin pourquoi on envoyait nos enfants là-bas, il m'a dit : "Pour la liberté et l'anti-terrorisme"", marmonne Monique. Elle est fatiguée. Demain, elle doit partir pour l'hôpital militaire de Percy, qui la prendra en charge, le temps qu'elle aille mieux. "Comme ça, je serai plus près de mon fils", dit-elle, d'une voix à la limite du silence.

Patrice

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C'était sa dix-neuvième "opération extérieure", à un an de la retraite. Le Tchad, la Bosnie, la guerre du Golfe, dont il avait été rapatrié le corps criblé d'éclats. Tout cela n'était qu'une promenade à côté des cailloux de l'Afghanistan. Officier le plus décoré du 35e régiment d'artillerie parachutiste de Tarbes, chef des commandos de cette unité pendant des années, expert du renseignement, le capitaine Patrice Sonzogni, 45 ans, avait épousé la guerre en même temps que Nathalie, la mère de ses deux filles. Poigne carrée, puissante, le genre de type qu'on suivait jusqu'en enfer. "Sonzo, c'était la référence du "35"", résume le capitaine Philippe Angot, son frère de régiment.

Dans le pavillon de Tarbes où rien ne traîne, à côté de Nathalie, il évoque, presque timide, le grand absent, encadré au mur, qui remplit toute la pièce. Le copain engagé comme lui à 16 ans, qui ne rêvait que d'uniforme. "Ni une victime ni un héros", juste un gars qui faisait son métier et qui flanquait ses médailles dans une boîte à chaussures. Juste Sonzo, qui avait été élevé dans l'horreur de faire parler de soi et qui aimait la France plus que sa vie. Ça lui venait de son père, ouvrier chez Peugeot, dont la famille est arrivée ici dans les années 1930, comme tant d'immigrés italiens, pour fuir la misère et chercher un abri, un travail. "Ah ça, il ne fallait pas dénigrer la France, avec mon beau-père", sourit Nathalie. "Sonzo, c'était la loyauté, en tout", opine Philippe. A la maison, quand Tatiana, 20 ans, planquait une mauvaise note, Nathalie devait jouer les Casques bleus... Dans un rire voilé de tristesse, la jeune fille se tourne vers sa mère : "Maintenant, je réalise que papa était un exemple."

Il y avait une seule chose, propre à cette foutue guérilla afghane, que ce type en acier redoutait : l'IED (improvised explosive device, engin explosif improvisé). La machine à broyer. Une bombe artisanale, invisible, déclenchée à distance. "Dès qu'on part en patrouille, on ne pense qu'à ça, témoigne le capitaine Angot. Un chien mort au bord de la route, fourré de trois obus de mortier, un gamin qui nous jette une pierre... N'importe quoi peut cacher un IED." Insensiblement, le regard de l'officier se perd dans la fumée de sa Marlboro. Il n'est plus là. Il est en Afghanistan. Le 11 février 2009.

La veille, Sonzo l'a appelé, de son camp, pour l'engueuler. Le camping pour les vacances n'était pas réservé. Le matin du 11, l'affaire est réglée, et le capitaine Sonzogni part en patrouille. Il doit instruire l'armée afghane et ils vont apprendre à monter un check-point. Le convoi part, à 30 kilomètres de Kaboul. Il n'est pas midi quand, sur le retour, l'explosion éventre la terre. Le blindé du capitaine est soufflé dix mètres en arrière. "Ce qui me hante, c'est de savoir s'il a souffert..." articule Nathalie.

Au "35", le jour de la cérémonie, quand les 800 gars, en carré, ont entonné la Prière du para, même le ciel, blanc comme un linge, s'est mis à chialer. "Mon Dieu, donne-moi la tourmente, donne-moi la souffrance, l'ardeur au combat... Ce dont les autres ne veulent pas..." Veillée par les Pyrénées, Tarbes appartient à ses garnisons. Dans la cuisine, cet après-midi de janvier, Carla Sonzogni, 15 ans, n'a toujours rien dit. Le jour où le chef de corps est venu annoncer le décès de son père, elle avait hurlé : "Putain d'armée !" Depuis, à la maison, elle garde le silence.

Steeve

A ses heures, le brigadier Steeve Cocol, 29 ans, était un vrai showman. Un artiste du "jump rope". Quand il descendait avec ses cordes à sauter sur le parking de son HLM, à Tarbes, et qu'il faisait ses acrobaties mi-Fred Astaire mi-Mohamed Ali, tous les gamins de la cité Laubadère couraient le voir. Rien qu'à en parler, les yeux de Geneviève, sa compagne depuis un an et demi, brillent comme l'arbre de Noël, coincé entre la fenêtre et les étagères, qui habille encore le petit trois-pièces.

Avant le 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes, Steeve avait connu une enfance sans père, des bêtises d'adolescent, un boulot de mécanicien. "Et un jour, à 22 ans, il nous dit qu'il signe à l'armée pour cinq ans", se souvient son oncle, Luc Cocol. Inutile de lui poser trop de questions. Steeve n'est pas un bavard. Pourtant, un soir, trois jours avant son départ pour sa deuxième mission en Afghanistan, dans la cuisine, c'est bien un gosse terrorisé que Geneviève voit s'écrouler dans ses bras : "Je ne reviendrai pas, j'en suis sûr..."

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Ils se sont parlé au téléphone une fois par mois. Mauvaises, les liaisons. EtInternet, Steeve, c'était vraiment pas son truc. 18 juin 2010, 6 h 30 du matin. Lui : "Allô, ça va ?" Elle : "Oui, et toi ?" - "Schhh..." Un crachotis, comme d'habitude. Il lui renvoie un SMS : "T'inquiète pas", comme d'habitude. Quelques heures plus tard, une roquette s'écrase sur le camp, à quelques centimètres du soldat Cocol. "Il a pris toute la charge", s'étrangle Geneviève, en triturant son pantalon de jogging. Après "l'Afgha", Steeve voulait achever son contrat et changer de vie. Il avait dit à son oncle : "Je ne veux pas finir en chair à canon."

Romain (1), 20 ans, est un copain de régiment de Steeve. Il a voulu aller à Paris pour accueillir le corps. Le nez dans son café, ton monocorde, il se souvient : "C'est tombé en pleine Coupe du monde. Sarkozy et les médias ne parlaient que des Bleus et de leur mutinerie. Rien à foutre de l'Afghanistan." La bouderie d'Anelka sous ses lunettes de soleil, plutôt que la sueur des gars en Kapisa, par moins 20 °C, les nuits d'hiver, ou 40 °C, les jours d'été, avec 50 kilos sur le dos et la mort au bout. Aujourd'hui, Romain se réveille le corps en nage au moindre bruit, le stress lui poisse les os. Il veut raccrocher son fusil. Il se demande bien pourquoi, dans une époque confite de commémorations, la mort d'un soldat peut être traitée comme un fait divers ou un accident du travail.

Benoît

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C'est difficile d'expliquer, un matin, à une petite fille de 4 ans et demi que la vie peut être une chienne. C'est difficile d'expliquer que papa, qui pouvait être en mission neuf mois dans l'année, ne reviendra plus, à cause des "méchants". "Mais pourquoi ils ont visé papa ?" a demandé Aleyna. Comment on explique ça ? Le 17 décembre dernier, Alicia Dupin a perdu son mari, et la Légion étrangère, un brillant capitaine de 34 ans. Elle était habituée à son éloignement, ce bonheur en pointillés, mais elle n'était pas préparée à l'éternité. "Aujourd'hui, le mot "à jamais" résonne dans ma tête..."

C'est ce que cette jeune femme de 28 ans a dit, tout en dignité fragile, aux obsèques. Ils étaient du même coin d'Indre-et-Loire, elle et Benoît. Elle en était tombée amoureuse à 17 ans. Ce jour-là, c'était deuil national au Grand-Pressigny, 1 024 habitants. Tous les volets étaient clos et les visages fermés à double tour. L'Afghanistan était rentré dans les maisons. Pendant des jours, le boucher, les gens au café n'ont plus parlé que de cette guerre dont on ne parle pas.

Une semaine après les obsèques, Alicia a reçu une lettre de son mari, la première depuis son départ. Il lui disait des choses qu'elle gardera pour elle, et aussi : "On est dans l'oeil du cyclone." A part ça, elle ne savait rien. Juste sa fierté, à chaque mission. Quand il téléphonait, à elle, à son frère Jean-Fabien ou à Cédric, son meilleur ami, pompier, il se préoccupait surtout d'eux. Lui qui n'était pas là pour les premiers pas d'Aleyna, ou ses bougies, ça le tenaillait. Comme la peur de devoir appeler la famille d'un de ses 109 légionnaires pour annoncer une mauvaise nouvelle. Il les admirait, ses hommes, qui "ramassent la foudre, tous les jours", écrivait-il dans sa lettre posthume.

Ce vendredi 17 décembre, Alicia et Benoît avaient rendez-vous au téléphone. Elle lui aurait parlé de Noël, lui aurait montré, avec la caméra, son nouveau manteau. Il n'a pas répondu. Puis la principale du collège où Alicia enseigne le français l'a appelée dans son bureau : "Il y a des personnes du régiment pour toi."

Alicia Dupin n'a pas reconnu son mari. Elle attend encore les résultats de l'enquête sur sa mort. Elle sait seulement que "malgré les tirs, il a continué sa mission, il n'a pas reculé...". Et Aleyna, que "papa est tombé en héros", en regardant la mort dans les yeux.

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Epilogue

Toutes ces familles, si différentes et si semblables, au fond, ne réclament pas le tapis rouge. Elles demandent seulement que le sang versé ne soit pas épongé par l'oubli.

Geneviève Theolas, la compagne de Steeve Cocol, a cofondé une association de soutien aux soldats et à leurs proches, Familles de mili. En répondant à une mère dont le fils a été égorgé, ou à un soldat à Kaboul, qui lui écrit : "Aidez-moi à rester en vie", elle reste debout.

Nathalie Sonzogni répète, doucement, comme le vieux copain, Philippe Angot, que "la mort au combat était certainement, pour Patrice, la plus belle fin...".

Monique, la mère de Jean-Nicolas Panezyck, a rassemblé toutes ses forces pour lancer à Nicolas Sarkozy, quand elle l'a vu, qu'aujourd'hui "on donne vraiment la Légion d'honneur à n'importe qui".

Quant à Jean-Fabien Dupin, pour inonder sa peine, le soir, au Grand-Pressigny, il lit et relit les mots que les hommes de son frère ont envoyés, dans leur français malhabile d'écolier : "C'était vraiment un bon mec. Il a mourir comme un vrai légionnaire : bravement, avec une arme à la main. Adieu, mon capitaine."

(1) Le nom a été changé.

 

 

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Fin de mandat pour certain, début pour les autres, cette période de transition est une phase délicate de passation de consignes et de repéres. A travers cet édito, je souhaite vous fixer le cap de votre mandat et souligner l'importance du dispositif français au Tchad.

Le mandat descendant a été marqué par des efforts importants de remise à niveau des normes imposées en opérations.Contrôles de l'ensemble des matériels terrestres, des matériels air. .. Ie travail acharné de l'ensemble de la Force a permis d'obtenir des résultats probants. C'est pourquoi,pérenniser la disponibilité technique opérationnelle doit être un objectif tout au long de votre mandat afin qu'au fil des reléves les nouveaux arrivants récupérent une situation sereine.Nous avons également reçu la visite du ministre de la Défense et des anciens combattants qui a rappelé l'importancedu rôle des militaires français dans ce pays. Il s'est entretenu avec le président de la République du Tchad, Idriss Déby , au sujet du devenir de l'opération Epervier. Notre présence en Afrique et précisément au Tchad devrait perdurer.

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Le dispositif devrait évoluer vers une coopération plus large entre Epervier et l'armée tchadienne. Le mandat précédent a effectué un excellent travail dans ce domaine et a également atteint tous les objectifs d'aguerrissement et opérationnels.Le premier d'entre eux est d'assurer la protection de nos ressortissants et la défense des intérêts français au Tchad,et donc de concourir à la stabilité du pays. Rappelons nous que cela est arrivé il y a peu de temps. En 2008, les forces rebelles ont envahit N'Djaména. Les EFT ont alors procédé à l'évacuation de plus de 1400 ressortissants vers le Gabon, sans aucun blessé ne soit à déplorer.

la suite sur le pdf : ici

 

 

 

Le photographe Patrick Elie a retrouvé les endroits qui avaient été photographiés par les américains lors de la libération en 1944,voici ces mêmes endroits 65 ans plus tard.

Normandie 1944

Normandie aujourd'hui

 

Normandie 1944

Normandie aujourd'hui

 le PPS : ici

quelques liens : 6juin1944

                      : photonormandie

 quelques pps sur son travail :ici



 

 

En 2010, 49 soldats de l'armée de terre sont morts en service, dont 21 durant des opérations de combat. Durant cette même année, 282 "terriens" ont été blessés, dont 123 en opérations

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Les progrès de la médecine font que des blessés très gravement atteints, qui n'auraient pas survécu voici quelques années, ont aujourd'hui de vraies chances de survie. Mais dans quelles conditions ? C'est toute la question...

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La Cabat, dont les effectifs viennent d'être doublés pour être portés à 16 personnes, est justement chargée de faire en sorte que les conséquences de blessures parfois gravissimes soient les moins dommageables possible.

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Aussi bien sur le court que sur le long terme. Le lieutenant-colonel Thierry Maloux, qui commande la Cabat, relève que les régiments ont un rôle crucial dans le suivi des blessés, ou des familles de soldats tués. "Mais pour prendre l'exemple de l'attaque de Bouaké, souligne-t-il, le RICM de Limoges auquel appartiennent les blessés et les tués ne compte plus dans ses rangs beaucoup de personnels de cette époque.

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C'est à nous que revient de porter la mémoire de ces événements." Les blessés physiques et psychiques sont réaffectés dans leur unité d'origine, après leur convalescence, si leur état le permet et s'ils le souhaitent. L'armée de terre peut aussi les faire bénéficier, comme leurs veuves, d'un emploi civil "réservé", dont le nombre s'élève à 1 % des 5,2 millions d'emplois de la fonction publique.

 

 

suite de l'article Jean Guisnel: ici

 pdf sur l'institut des Invalides : ici

 

 

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N'oubliez pas que tous les dons, même les plus petits,

nous permettent d'apporter une aide à ceux qui en ont besoin.

 

 

Ils sont à adresser à : Terre Fraternité - Hôtel national des Invalides - 129 rue de Grenelle - 75007 Paris

Tél : 01.44.42.39.58 - Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

Pour pouvoir prétendre à une réduction d'impôts selon les conditions prévues dans le code général des impôts, il vous suffit de libeller vos chèques à l'ordre de "ADO", association reconnue d'utilité publique avec laquelle nous avons passé un partenariat. Vous recevrez alors un reçu fiscal en début d'année suivante.


Terre Fraternité vous remercie pour votre générosité.

Cool Pour celles et ceux qui préfèrent effectuer un "don en ligne", avec reçu fiscal,  il leur suffit de cliquer ici.

Important : en fin de saisie, ne pas omettre de faire "retour boutique "

pour obtenir la confirmation de l'opération.

À ce jour, la Cabat traite 388 dossiers, dont 20 concernent des blessés "lourds" suivis médicalement, 30 autres personnes justifiant un suivi juridique ou social important. Dans ces circonstances, les associations partenaires jouent un rôle essentiel. Il s'agit principalement de Terre Fraternité, que préside le général d'armée Bernard Thorette, l'Association pour le développement des oeuvres d'entraide dans l'armée, présidée par le général de corps d'armée Michel Barro, et Solidarité Défense, que préside l'amiral Jacques Lanxade.


Mag Terre n° 30 : le suivi des blessés dans l'armée de Terre
envoyé par armeedeterre. - L'info internationale vidéo.

cabatlogo

 

 

 

les sites partenaires du CABAT: ADO  solidarité défense

 

 

 

asaf

Lettre de l’ASAF 11/01

« Ne pas subir »

(Maréchal Jean de Lattre de Tassigny)

 

Médias et  guerres asymétriques. 

 

La liberté d’informer est un droit imprescriptible de nos démocraties. Les pays où elle peut s’exercer librement représentent à peine un tiers des états membres des Nations Unies. Elle constitue un formidable atout de nos systèmes politiques, indispensable élément d’ouverture et de connaissance, condition essentielle des choix démocratiques, et inestimable garantie contre les abus et le retour des dictatures.

Autant dire qu’elle doit être protégée contre vents et marées. Mais cette liberté d’informer a un prix. Ceux qui ont la charge et le privilège de la mettre en œuvre ont en effet la responsabilité éthique et morale d’en faire bon usage. C’est d’autant plus vrai que le pays est confronté à la menace d’une crise économique et sociale majeure et que ses forces armées sont engagées dans une guerre difficile en Afghanistan et au Sahel, contre un ennemi dont les repères moraux, religieux, politiques et sociaux sont à des années lumière des nôtres.

En d’autres termes, aujourd’hui plus que jamais, il est important de résister à la dictature du tirage ou de l’audimat qui privilégie d’abord l’émotion, le sensationnel, la démagogie ou le voyeurisme et donne une image biaisée des enjeux et de la réalité. Sans compter que l’obsession du scoop contribue parfois à mettre nos forces en difficulté, faisant la part belle à leurs adversaires, dont il arrive qu’on brosse un tableau scandaleusement positif.

Cette tendance est vécue comme une véritable trahison par un nombre croissant de Français.

Tout le monde garde en mémoire le sordide reportage de Paris Match, réalisé peu après le combat d’Uzbin, qui coûta la vie à 10 militaires français. Nos concitoyens l’ont unanimement condamné tant il était insultant pour nos soldats. Les terroristes, dont on connaît pourtant la cruauté et qui tiennent lâchement  en otage leur population, étaient présentés sous un jour honteusement flatteur.

De retour en France, les militaires du 8e R.P.I.Ma, durement éprouvés par la mort au champ d’honneur de huit de leurs jeunes frères d’armes, avaient mal vécu l’insidieuse polémique lancée par de faux experts convoqués par les médias qui glosaient à perte de vue sur la jeunesse des paras, leur insuffisante préparation, la faiblesse de leurs protections et la responsabilité de leurs chefs.

Récemment encore, nombre de médias ont relayé une polémique sournoise, sur les conditions exactes de la mort d’un des deux jeunes Français pris en otages au Sahel, allant jusqu’à mettre en cause non seulement la décision prise par la France, mais également les forces qui ont mené l’opération.

Preuve d’une approche démagogique de ces affaires d’otages, certains médias laissent parfois croire que les terroristes pourraient généreusement libérer nos deux journalistes retenus en Afghanistan ou qu’ils épargneront les touristes capturés au Sahel, alors que ces prisonniers constituent à la fois une monnaie d’échange politique (les dernières menaces d’Al Qaïda le montrent) et l’instrument d’une formidable propagande à laquelle se prêtent complaisamment les médias français.

Ce travail de sape quotidien, sous couvert de libre information, mine l’opinion publique en instillant le doute et la lassitude. A terme, cette complicité pourrait même être de nature à infléchir la politique française pour un coût dérisoire.

En définitive, ce que l’on entend et voit dans nos médias sur ces conflits ne sert-il pas davantage nos adversaires que nos forces ? Est-il acceptable que les communiqués d’AQMI, entreprise criminelle par excellence, soient diffusés au même titre que ceux des responsables de la nation?

N’est-il pas consternant de voir que certains médias ne mettent pas en cause les preneurs d’otages assassins des deux jeunes, mais plutôt les soldats français qui ont risqué leur vie pour les libérer ? On pourrait même aller plus loin et s’interroger s’il est légitime qu’au nom de la libre information et de l’objectivité on se laisse aller à traiter sur le même plan, nos forces et les meurtriers de l’organisation terroriste d’AQMI.


Toute la nation doit participer à cette nouvelle guerre de 30 ans : il en va de sa liberté, de sa sécurité et de son honneur. Affichons donc clairement notre détermination en honorant comme il se doit les soldats tombés pour nous dans ces guerres qui ne veulent pas dire leur nom.

Au passage, les professionnels de l’information seraient également bien inspirés de résister au corporatisme qui semble faire de leurs collègues journalistes victimes des terroristes ou des Talibans, une caste à part, digne de la compassion particulière de la nation. Alors que les soldats français, pourtant envoyés en Afghanistan par la République, où ils sont engagés pour notre sécurité, n’ont droit, quand ils sont tués au combat ou blessés, qu’à quelques maigres entrefilets dans les journaux et à d’éphémères et laconiques brèves aux informations télévisées, y compris sur celles des chaînes de l’Etat.

Commémorer les soldats sacrifiés dans un combat pour notre sécurité avec au moins autant de constance et de recueillement que les journalistes chargés de l’information et victimes de leur métier ou que des touristes surpris au cours de leurs vacances, voilà qui serait la preuve que notre esprit de défense se porte bien, et que tous ensemble, nous sommes déterminés à ne pas subir la loi de la terreur.

Mais nous pourrions faire plus pour ceux qui sont morts pour notre sécurité. Pourquoi ne pas projeter la nuit, sur les piliers de l’Arc de Triomphe, le visage de ces soldats? Ils doivent être connus, reconnus et fièrement honorés par l’ensemble des Français ; leur mort n’est pas un fait divers, c’est un sacrifice accepté par et pour la France.

(ASAF : 18 rue de Vézelay-75008 Paris – Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - site :www.asafrance.fr
 

 

Mon intention est la suivante : adapter notre outil de combat et de formation aux contrats opérationnels qui nous seront confiés et à nos
engagements les plus probables, tout en maîtrisant les coûts de fonctionnement général et portant une attention
constante à la préservation des conditions de vie  professionnelle et sociale de notre personnel militaire et civil .

cliquez pour agrandir

Le général d’armée Irastorza, chef d’état-major de l’armée de Terre,lors de son discours d’annonce des réformes,


( 1 Vote ) 

 

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Le ministre d'État, ministre de la défense et des anciens combattants,
Vu le code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de la guerre, notamment son article R. 224,
Arrête :
Art. 1er. Constituent des actions de feu ou de combat définies à l'article R. 224 du code des pensions
militaires d'invalidité et des victimes de la guerre les actions qui se sont déroulées au cours des opérations
militaires suivantes :
- opérations terrestres :
- contrôle de zone ;
- intervention sur engin explosif, mine, piège ou munition ;
- recherche, sauvetage et récupération au combat ;
- appui, protection, sécurisation des personnes, des biens et des sites, ainsi que les transports
associés ;
- évacuation sanitaire ;
- évacuation de personnes ;
- rétablissement de l'ordre ;
- contrôle de foule ;
- action de renseignement ;
- opérations navales :
- arraisonnement ;
- protection d'espaces maritimes ;

évacuation sanitaire ;
- évacuation de personnes ;
- recherche, sauvetage et récupération au combat ;
- action de renseignement ;
- protection et sécurisation des transports ;
- déminage ;
- transport, débarquement et embarquement de personnes et de matériel ;
- actions de reprises de vive force dans le cadre de la lutte contre la piraterie, le brigandage et
le terrorisme en mer ;
- opérations aériennes :
- accompagnement de transports et de troupes au sol ;
- aérolargage, aéroportage ou poser d'assaut ;
- appui feu ;
- bombardement ;
- postes de commandement volants ;
- évacuation sanitaire ;
- évacuation de personnes ;
- défense aérienne ;
- guerre électronique ;
- ravitaillement en vol ;
- recherche, sauvetage et récupération au combat ;
- action de renseignement ;
- protection de l'espace aérien.
Art. 2. Le présent arrêté sera publié au Bulletin officiel des armées.
Le ministre d'État, ministre de la défense et des anciens combat Alain JUPPÉ.

 

 

source :onac

L’ONAC a mis en place une gestion informatisée des cartes et titres pour rationaliser et uniformiser le traitement des demandes et assurer, ainsi, un meilleur service rendu aux ressortissants.

Cette informatisation, développée au travers du logiciel KAPTA, permettra d’avoir une base de données nationale des titulaires de la carte du combattant ou du titre de la reconnaissance de la Nation, mais également, de mettre en place, ultérieurement, une procédure accélérée des certifications des demandes de retraite du combattant.

Actuellement, en phase d'ajustement, KAPTA présente encore quelques anomalies ce qui a pour effet de générer quelques retards dans l'instruction des dossiers. Tout est mis en œuvre pour y remédier rapidement et mettre à disposition des utilisateurs un outil performant.



Malgré ces difficultés, la commission nationale de la carte du combattant a été installée en juin dernier et son groupe de travail s’est déjà réuni à deux reprises, les 21 juin et 13 septembre dernier. La prochaine réunion de la commission est prévue le mardi 14 décembre prochain. A ce jour, 1096 dossiers de carte du combattant et 1078 cartes ont été attribuées. Les Titres de Reconnaissance de la Nation, quant à eux, devraient tous être imprimés et expédiés avant la fin novembre 2010.


16/12/2010
Le logiciel Kapta, dédié au traitement informatisé des cartes et titres, est entré en phase de production en février 2010. En raison de multiples anomalies et de l'intégration de nouvelles dispositions réglementaires, il a été nécessaire de reprendre intégralement le volet instruction.

Après plusieurs semaines de neutralisation consacrées à sa refonte complète, il est opérationnel depuis le 30 novembre sous un format fiabilisé et plus convivial. Les saisies, qui n'ont jamais été interrompues, peuvent désormais être finalisées.
Parallèlement à ces travaux, le module spécifique du Bureau Central d'Archives Administratives Militaires de Pau a également fait l'objet d'une mise à jour présentée le 25 novembre dernier.

Avec l'effort de toutes les parties prenantes - ONACVG et prestataire EFFEA - 2 227 cartes ont été attribuées. Les titres de reconnaissance de la nation instruits et vérifiés - 2 073 - seront imprimés et transmis à leurs bénéficiaires avant la fin de l'année.

Pour 2011, la résorption des retards accumulés et la poursuite des développements du logiciel constitueront les deux axes majeurs qui focaliseront toute l'attention de l'équipe Kapta et de la commission nationale de la carte du combattant qui se réunira, en groupe restreint, dès le 15 février.

 

Ou quand le chat n'est pas là les souris dansent. 

 
 Les cendres de notre Général à peine froides que déjà.......
 Une soixantaine de personnes se sont réunies au bout de l'avenue Henri Mauriat pour manifester contre l?initiative de la municipalité de la ville d'Aix en Provence d'avoir inauguré en juin dernier un rond point au nom de « Marcel Bigeard » décédé cette année à l'âge de 94 ansle jour du 70ème anniversaire de l'appel du 18 juin.


 Arborant des autocollants : « il n'y a pas de place pour les tortionnaires »les militants ainsi que des personnalités politiques et syndicales onten signe de protestationsymboliquement renommé le rond point Marcel Bigeard qu'ils nomment rond point de la honte du nom de Maurice Audin.
 


 Maurice Audin était un membre du parti communiste algérien qui a payé de sa vie son engagement aux côtés de la rébellion algérienne.

 Il semblerait qu'aux yeux de ces gens là« Marcel Bigeard soit devenu le symbole de la France coloniale impérialiste


 

Lettre de l’ASAF 10/10.

delattrejumelle

« Ne pas subir ».

(Maréchal Jean de Lattre de Tassigny).

 

Armées : l’urgence d’un effort national.

Comme chaque année, le chef d’état-major des armées et les trois chefs d’état-major des armées de terre, mer et air ont été auditionnés par les députés de la commission de la défense nationale. Ces chefs, dont les hommes mènent plusieurs opérations de guerre, présentaient aux élus de la nation l’état des armées, les difficultés qu’elles rencontrent, les engagements militaires en cours, et répondaient à leurs questions.

L’affaiblissement des armées

Malgré les termes convenus habituels dans ce genre d’exercice, les chefs d’état-major ont tous fait part des graves problèmes auxquels ils sont confrontés.

En effet, comment taire la disparition progressive de capacités opérationnelles essentielles telles que le transport aérien tactique dont les avions ont près d’un demi-siècle et les hélicoptères lourds sont à bout de potentiel ?

Comment dissimuler le faible taux de disponibilité de matériels majeurs qui oscille, en métropole, entre 50 et 60%, taux anormalement bas en raison de leur extrême vétusté et de l’insuffisance des ressources financières affectées à leur maintien en condition ?

Comment masquer que les coupes budgétaires remettent en question l’effort annoncé dans le livre blanc et planifié il y a moins de 2 ans afin de remettre à niveau l’équipement de l’armée de terre ?

Comment occulter qu’après l’envoi de 3 avions de patrouille maritime dans le Sahel suite à la prise en otage de plusieurs Français, il ne reste guère plus de 3 appareils de ce type disponibles pour assurer les missions de surveillance maritime qui sont leur première raison d’être ?

Par ailleurs, ces députés, experts des questions de défense, ont pu mesurer la dégradation très importante du niveau d’instruction et de formation des forces à l’exception de celles affectées à la dissuasion nucléaire et aux unités engagées en Afghanistan. Mais pour 95% des armées, c’est aujourd’hui la pénurie : diminution du nombre d’heures de vol pour les pilotes, réduction du nombre de jours à la mer ou sur le terrain, disparition quasi complète de l’entraînement des hélicoptères d’attaque et de transport avec les troupes au sol ; les exemplesne manquent malheureusement pas.

C’est en fait à une paupérisation généralisée des armées qu’on assiste ; elle se traduit au quotidien par une dégradation accélérée des casernements et par une diminution drastique des moyens d’instruction dans les unités.

Dans ces conditions, faut-il s’étonner que les jeunes engagés, privés des moyens d’exercer correctement leur métier de soldat, de marin ou d’aviateur, soient moins nombreux à renouveler leur contrat initial? Cette situation est d‘autant plus préjudiciable qu’elle entraîne une rotation accélérée des personnels et un moindre niveau opérationnel des unités, tout en obligeant à un effort considérable de recrutement et de reconversion.

Par ailleurs, la réorganisation considérable en cours, avec une diminution de 54 000 personnels d’ici à 2015, risque de ne pas générer les économies escomptées. De plus, elle affaiblit la cohésion des formations militaires et déstabilise les armées en séparant la fonction opérationnelle de la fonction soutien. Bref, les réductions budgétaires envisagées pour 2011- 2013, risquent de fragiliser davantage les armées.

L’urgence d’un effort national

Lors de son audition, le chef d’état-major des armées a rappelé les paroles du Président de la République, chef des armées : « la Défense est le fer de lance de notre diplomatie, de notre sécurité et de notre rang ».

Les moyens dont dispose aujourd’hui la Défense ne sont plus en cohérence avec les exigences d’une telle réalité. Alors pourquoi poursuivre systématiquement la réduction du budget consacré à la défense de notre pays et l’affaiblissement inévitable de nos forces armées alors que les menaces imprévisibles, multiples, sournoises, deviennent chaque jour plus palpables ?

« Les dividendes de la paix », formule médiatico-démagogique chère aux politiciens plus qu’aux hommes d’Etat, ont privé les armées des moyens qui leur auraient permis de placer notre pays en position de leader. Si la France veut conserver son rang tant en Europe que dans le monde, elle doit non seulement assainir ses finances publiques - ce sera par un effort de tous les Français - mais il lui faut aussi cesser de croire qu’elle peut le faire en affaiblissant sa défense.

Après avoir parlé avec des soldats français actuellement soignés à l’hôpital militaire PERCY, le Premier Ministre a confessé que « …ces dix blessés m’ont donné un formidable message d’espoir et une très grande leçon de courage… ».

Il n’y a guère de plus bel éloge adressé à des soldats. Mais encore faut-il qu’après les mots, il y ait les actes.

delattreavecblesse

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