ASSEMBLEE NATIONALE

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Proposition de loi

visant à l'inscription obligatoire des noms des soldats « Morts pour la France » dans les conflits et opérations extérieurs sur les monuments aux morts de leurs communes de naissance et de domiciliation

Présentée par M. Philippe MEUNIER

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Député

Mesdames, Messieurs,

La construction de monuments aux morts dans les communes est une particularité de la Première Guerre Mondiale. Bien que des monuments antérieurs existent, comme le monument à la mémoire des enfants de l'Aube, inauguré à Troyes le 22 juin 1890, et qui commémore les soldats tués durant la guerre de 1870-1871, ces monuments ne sont pas nombreux et pas spécifiquement communaux. Toutefois, depuis la guerre de 1914-1918, marquée par l'ampleur des pertes humaines, la volonté d'honorer les soldats a poussé à la création de monuments du souvenir dans chaque commune.

Ces monuments sont issus d'une volonté communale encouragée par le gouvernement (loi du 25 octobre 1919) qui exprime un profond civisme républicain. Ils inscrivent pour l'éternité le noms des morts, dans le respect de l'individu et du principe d'égalité républicaine, rappelant l'ampleur du sacrifice.

La reconnaissance de la Nation, à travers la mention « Morts pour la France », créée par la loi du 2 juillet 1915 pour les soldats tués à la guerre de 1914-1918, modifiée par la loi du 28 février 1922, a été étendue aux victimes de la guerre 1939-1945 et à certaines catégories de victimes civiles.

Des commémorations ont lieu aussi à la mémoire des soldats tués en Indochine (commémoration le 8 juin de chaque année), en Afrique du Nord (commémoration le 5 décembre de chaque année).

Des milliers de soldats sont actuellement déployés sur différends théâtres d'opérations extérieures (OPEX). A ce jour nous avons à déplorer le décès de nombreux morts pour la France, au Liban, en ex-Yougoslavie et en Afghanistan.

le projet : ici

 

 

La défense va supporter la moitié des nouvelles annulations de crédit

Le Premier ministre François Fillon a tranché : le ministère de la Défense supportera à lui seul 222,5 millions des 460 millions de nouvelles annulations de crédit (soit 48%) qui viennent d'être décidées dans le cadre de la "lettre rectificative au projet de loi de finances rectificative"?

 Ces 222,5 millions de crédits annulés se répartissent ainsi : 210 millions pour la Défense (dont 157 pour les équipements), 12 millions pour les Anciens combattants et 0,5 million pour la Gendarmerie.

 

 Un observateur constate que "la défense reste bien la variable d'ajustement" et que "la sanctuarisation de son budget est un mythe".

 

 Les spécialistes des questions budgétaires s'inquiètent pour la fin de l'année. Car, à ces annulations, s'ajoute l'explosion des crédits consacrés aux opérations extérieures ; à l'Afghanistan, s'est ajouté la Libye sans oublier la Cote d'Ivoire au printemps. Résultat : la barre du milliard d'euros aurait déjà été franchie, alors que ce surcoût atteignait déjà les 870 millions en 2010.

source secret defense

 

 

 

 

Pétition contre la visite de M KAGAME


à Monsieur Nicolas SARKOZY,

Président de la République française et chef des armées .

Monsieur le Président ;

Le 1er septembre, lors de la conférence de presse conjointe de soutien à la Libye nouvelle,vous avez déclaré :« ...que les valeurs de la démocratie sont absolument universelles et que ces valeurs de la démocratie valent pour les peuples arabes comme pour les peuples européens, pour les peuples d'Afrique comme pour les peuples d'Occident. C'est un droit. »« ...que des milliers, des dizaines de milliers de vies ont été épargnées en Libye grâce à notre intervention... »Que penser alors de l'accueil que vous vous apprêtez à réserver dans quelques jours en France, à Monsieur Paul KAGAME, qui est accusé de crime de guerre dans un rapport de l'ONU ?Que penser de cet « invité » qui accuse de façon mensongère l'armée française de complicité de génocide, alors que les soldats de l'opération Turquoise ont contribué en 1994 à sauver des dizaines de milliers de Rwandais aussi bien Hutus que Tutsis ?Nombreux sont les militaires mais aussi les citoyens français attachés à la vérité et soucieux de l'honneur de la France, qui avouent ne pas comprendre ce grand écart entre vos propos et vos actes, d'autant que votre Ministre des Affaires étrangères, monsieur JUPPE, a écrit il y a quelques mois :

« ...Je suis scandalisé par la tentative de réécriture de l'Histoire qui vise à faire porter sur la France tout ou partie de la responsabilité de l'abominable génocide rwandais. Devant la carence de la communauté internationale qui s'était traduite à la fois par le retrait des casques bleus du Rwanda et l'inaptitude du conseil de sécurité des Nations Unies à prendre les initiatives souhaitées par leur Secrétaire Général, la France a été la seule à s'engager dans l'action humanitaire de protection des populations. Ce fut l'opération « Turquoise » qui a été menée dans le strict respect du mandat que nous avions reçu du conseil de sécurité des Nations Unies.Nos soldats ont agi avec courage, loyauté et abnégation et ont sauvé des dizaines de milliers de vies.Comme je l'ai déclaré devant la mission d'information parlementaire, l'opération Turquoise fait honneur à la France et à son armée.... »

Dans cette lettre et dans le texte qu'elle propose sur son site, notre association exprime l'opinion de très nombreux Français, civils et militaires, fiers de leur pays et de ses soldats.

Elle vous demande de bien vouloir rappeler, avant la venue de Monsieur KAGAME, que les soldats français de l'opération Turquoise ont eux aussi, hier, sauvé des milliers de vies comme ceux qui opèrent aujourd'hui en Afghanistan ou en Libye et que leur action a fait elle aussi honneur à la France.

Elle réclame que votre hôte présente ses excuses avant son arrivée sur le sol de notre pays pour les accusations mensongères qu'il a portées contre notre armée.

Il y va de l'honneur de la France et de ses soldats. Les Français sauront s'en souvenir.

Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l'expression de ma haute considération.

Henri PINARD LEGRY

Officier général (2S)

Président de l'ASAF

Amis lecteurs de cette lettre ouverte,

Je vous propose de lire le texte de la pétition rédigée par l'ASAF à l'occasion de la visite

de monsieur Kagamé.

Si vous pensez comme nous que la venue de monsieur Kagamé, accusateur mensonger de notre armée et lui-même criminel, constitue une insulte faite à nos soldats et à notre pays, je vous propose de signer ce texte accessible directement

Association de Soutien à l'Armée Française

www.asafrance.fr

Pour signez la pétition :ici

 

 

 

Le général Ract-Madoux est né en 1953 à Saumur. Saint-Cyrien de la promotion 1972, il choisit l' arme blindée et cavalerie , et sert successivement en régiment et en état-major, dans une grande variété de spécialités .

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En 1995, il prend le commandement du 1er régiment de spahis (1er RS) à Valence. De février à juin 1996, il commande le bataillon d'infanterie n° 2 de l'IFOR (de l'anglais implementation force) à Sarajevo en ex-Yougoslavie.

A la fin de son temps de commandement, à l'été 1997, il rejoint le commandement militaire d'Ile-de-France à Saint-Germain-en-Laye pour y exercer les fonctions de chef du bureau "recrutement".

Auditeur au centre des hautes études militaires et stagiaire à l'institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) en septembre 1999, il devient, à l'été 2000, adjoint au chef du bureau "études et stratégie militaire" de l' Etat-major des armées (EMA) à Paris. Il est le rédacteur du chef d'Etat-major des armées.

En août 2002, il prend la tête de la 2e brigade blindée (2e BB) à Orléans. Il est nommé général de brigade la même année.

Au cours de cette affectation, il participe d'octobre 2003 à février 2004 à l'opération Licorne en Côte d'Ivoire en qualité de commandant tactique des forces françaises.

Le 1er septembre 2004, il retrouve l'EMA à Paris où il se voit confier les fonctions d'adjoint au major général et celles de chef de la division "études, stratégie militaire générale et pilotage".

Il est promu général de division le 1er juin 2005.

Elevé aux rang et appellation de général de corps d'armée le 1er septembre 2007, il occupe depuis cette date le poste de directeur du cabinet du directeur général de la sécurité extérieure (DGSE).

Le 22 juin 2011, en conseil des Ministres, le général de corps d'armée Ract Madoux est élevé au rang de général d'armée et nommé chef d'état-major de l'armée de Terre à compter du 1er septembre 2011.

Breveté d'études militaires supérieures, titulaire de deux citations, le général d'armée Bertrand Ract-Madoux est commandeur de la Légion d'honneur et commandeur de l'ordre national du Mérite.

le message du nouveau CEMAT ici

 

Les cérémonies du 141e anniversaire des combats se tenaient hier soir sur l'ancienne base aéréonavale de Fréjus.


Les troupes de marine commémorent


Ordre du jour pour la cérémonie commémorative des combats de Bazeilles

Officiers,

sous-officiers,

caporaux-chefs, caporaux,

marsouins et bigors,

Les Troupes de marine célèbrent aujourd'hui le

141ème anniversaire des combats de Bazeilles qui

virent ce village pris et repris à quatre reprises en

quelques jours, au coeur de la guerre franco-prussienne.

Ces combats acharnés illustrent la longue tradition de

dévouement qui, depuis la création par Richelieu des

compagnies ordinaires de la mer, anime tous ceux qui

ont rejoint vos rangs.

Les troupes de marine ont porté haut nos trois

couleurs sous toutes les latitudes, mais c'est bien aussi

le nom de ce village des Ardennes au bord de la Meuse

qui est désormais inscrit dans les plis des drapeaux des

régiments qui nous font face : les premier, deuxième et

troisième de marine, ainsi que le 1er Régiment d'artillerie

de marine.

 

Ce que nous célébrons ce soir, ici, à Fréjus, dans

cette ville qui a noué des relations si fortes avec les

troupes de marine, c'est donc le lien entre la défense de

notre territoire quand, au cours de l'histoire il fut

menacé, et la promotion de nos valeurs et de nos

intérêts par-delà nos frontières, à laquelle les armées

apportent une contribution qui n'a jamais cessé.

La longue cohorte de ceux qui furent fidèles à

l'esprit de Bazeilles témoigne de la force de l'exemple

des héros du combat que nous commémorons.

A l'image du Colonel CAZEILLES, chef de corps du

21e régiment d'infanterie coloniale, qui tombait au feu à

Rambercourt-aux-pots, ce 15 juin 1940, après six

semaines de bataille acharnée en forêt d'Argonne, ou du

Général BIGEARD, figure rayonnante de votre arme

dont l'énergie indomptable éclairera encore des

générations d'officiers et de soldats, vous êtes les

héritiers d'une tradition faite de constance dans la

mission, de ténacité dans l'effort.

 

Cet esprit de dévouement absolu inspire aujourd'hui

encore ceux qui se battent sur les différents théâtres

d'opérations sur lesquels nous sommes engagés.

Aujourd'hui, devant vous, je veux m'incliner devant

la mémoire de ceux qui sont tombés cette année dans

vos rangs aux côtés de leurs camarades des autres

armes, le Caporal LOUAISIL, le Sergent GUINAUD et le

Caporal-chef RIVIERE.

Je rends hommage aussi à tous ceux qui ont été

blessés et qui portent dans leur chair la marque de leur

engagement au service de notre pays.

Ils montrent que la faculté d'adaptation, l'ouverture

aux autres, à tous les milieux et à toutes les cultures, qui

sont la marque spécifique du soldat des troupes de

marine, nécessite un engagement total, identique à celui

qui animait les soldats de Bazeilles.

 

Ils montrent, avec leurs anciens auxquels vous

rendez hommage aujourd'hui, que la guerre n'est hélas

pas un phénomène du passé mais une terrible constante

de l'histoire des hommes, que nous ne devons jamais

oublier.

C'est, sous une forme différente, le même esprit de

dévouement qui anime tous ceux qui servent dans les

formations du SMA, dont nous célébrons cette année le

cinquantième anniversaire, et qui permettent à nos

jeunes compatriotes, souvent en recherche d'avenir, de

trouver une nouvelle raison d'espérer et un véritable

sens à donner à leur vie de citoyen français. Vous

pouvez, vous devez en être fiers.

Au nom du gouvernement, je vous témoigne la

confiance de la nation et la fierté qu'elle éprouve à

pouvoir compter sur ceux qui ont choisi d'appartenir à

« l'Arme de tous les héroïsmes et de toutes les

abnégations » évoquée par le maréchal LYAUTEY.

 

Nous avons besoin de vous, nous avons besoin que

vous restiez ces « hommes de fer que rien ne lasse »1

au service de notre pays, la France.


Sauts de parachutistes, aubade de la fanfare de la 9e Brigade légère blindée, arrivée des emblèmes des formations de troupes de marines, remise de décorations, défilé des troupes : le camp Lecocq s'est délocalisé hier à la base nature François Léotard.

Une délégation de très haut rang, emmenée par le ministre de la Défense Gérard Longuet et le général de corps d'armée Ract-Madoux, futur chef d'état-major de l'armée de Terre, assistait évidemment à cette cérémonie qui se tenait hier soir dans la ville devenue dès le début du XXe siècle le berceau des troupes de marines, à l'instigation de Galieni.

L'occasion de rappeler l'histoire de cette arme, héritère des cent compagnies de la mer créées en 1622 à l'initiative du cardinal Richelieu, et plus particulièrement ces combats sanglants à Bazeilles, dans les Ardennes, entre le 31 août et le 1er septembre 1870.

Plus tôt dans la journée, la base nature s'ouvrait aux curieux, au premier rang desquels les enfants. Ceux-ci pouvaient, et certains pour la première fois, approcher au plus près de véhicules blindés, lance-missiles, systèmes sol-air et pièces d'artillerie venus du 21e RIMa (Régiment d'infanterie de marine, basé à Fréjus) et du 3e RAMa (Régiment d'artillerie de marine, basé à Canjuers).

De quoi, certainement, faire naître certaines vocations.

source var matin

 

 

Créée en 1993, la cellule d'aide aux blessés de l'armée de terre (CABAT) n'est pas une association mais bien un organisme de l'armée de terre rattaché au gouverneur militaire de Paris (GMP).

Elle a pour mission d'accompagner celles et ceux qui sont touchés dans l'accomplissement de leur engagement.

 

cabat

Face à la blessure, il s'agit, en liaison avec le régiment et le service de santé des armées, l'action sociale des armées, les organismes de prévoyance, la sous-direction du service des pensions et autres organismes dédiés :

- d'assurer un accompagnement humain et d'optimiser l'aide apportée au blessé et à ses proches ;

- de répondre aux difficultés matérielles qui accompagnent son rétablissement ;

- de faciliter ses démarches, notamment administratives, en vue de sa réinsertion en milieu militaire ou civil.

Le premier effort est porté sur sa famille : transport, accueil, accompagnement, hébergement.

La CABAT n'a pas de budget propre. Pour compléter la prise en charge réglementaire, elle sollicite le soutien des associations, au premier chef « Terre Fraternité » qui finance entre autres l'hébergement et les repas pris par les proches de notre blessé.

Une fois son état de santé stabilisé, l'effort de la CABAT se reportera sur le blessé :

- entretien du dialogue, contact téléphonique ou physique régulier dans les hôpitaux, à l'Institution Nationale des Invalides ou à domicile,

- maintien permanent des liens avec les organismes impliqués dans son suivi.

L'accompagnement s'inscrit alors dans la durée jusqu'au retour à l'activité du blessé en tant que militaire, personnel civil de la défense ou dans le privé...

Et au-delà : celui qui un jour aura été blessé dans sa chair, au service de son engagement, doit savoir que la CABAT sera toujours à ses côtés.

 

 

THEATRUM BELLI propose qu'un soldat blessé en opération soit parrainé par une commune de France.

Ce parrainage émanant d'un vote du conseil municipal ; ce serait toute une communauté de citoyens qui participerait au rétablissement d'un soldat blessé qui parfois doit quitter l'institution avec des pathologies...qui elles demeurent. Ce parrainage serait un élément particulièrement positif dans le maintien et la valorisation du lien Armée-Nation.

Ce parrainage pourrait être étendu aux soldats du feu.

"Ai-je été utile à mes semblables ? Si oui, alors je me suis rendu service à moi-même." (Marc Aurèle)

 

 

 

Dans le cadre de l'opération Harmattan sur le théâtre libyen,l'armée de Terre a récemment engagé un groupe aéromobile à bord du porteavions Charles De GAULLE et du bâtiment de projection et de commandement (BPC) TONNERRE.


L'objectif recherché était l'engagement de moyens plus souples d'emploi en complément des moyens aériens et navals déjà engagés par les forces de la coalition. En effet, les hélicoptères d'attaque (TIGRE et GAZELLE HOT) et de manoeuvre (PUMA) augmentent l'impact des forces de l'OTAN sur les capacités de défense adverses.

La décision politique de mise en place de ce détachement de l'armée de Terre prise avec un préavis extrêmement court s'est immédiatement traduite dans les faits par la mise sur pied d'une force opérationnelle constituée d'un état-major et d'une vingtaine d'hélicoptères accompagnés de leurs équipages et de mécaniciens.Le premier défi a consisté à réunir pilotes,mécaniciens et contrôleurs aériens. Dans une armée de Terre certes professionnelle, mais constituée à 72% de contractuels et donc en perpétuelle formation, ce n'est pas aussi simple qu'il y parait mais notre habitude de l'engagement d'urgence a permis de mettre ce groupement sur pied en moins de 72h.Le second défi a résidé dans l'adaptation de l'équipement à sa mission, afin que, en termes de disponibilité et de potentiel, il soit apte à durer dans le temps - n'ayant pas d'opérations lourdes à subir après un premier engagement - et qu'il dispose d'un lot de soutien suffisant pour répondre aux opérations de maintenance. Grâce à l'implication résolue de l'ensemble des unités de l'ALAT et des industriels, de leur réactivité et de leur disponibilité, il a été possible d'accélérer la mise en place de certaines pièces devenues cruciales pour débuter l'opération.Concilier formation initiale, entraînement et engagement d'urgence dans la durée sera toujours notre lot. A cet égard, je mesure aujourd'hui toute la pertinence du cycle à cinq temps que j'ai décidé de mettre en place dans l'armée de Terre. Les six premiers mois sont consacrés à la préparation opérationnelle adaptée à un théâtre, les six mois suivants à l'engagement en opération sur ce théâtre, puis le troisième temps de six mois est dévolu au « recovery », au RETEX et à la réadaptation, enfin les deux derniers temps de six mois permettent l'entraînement foncier et la préparation à la guerre générique. Ces deux derniers temps donnent alors à l'armée de Terre la souplesse et la réactivité nécessaires pour le déclenchement de ce type de mission.

Bonne lecture

Général d'armée Elrick IRASTORZA

La suite : ici

 

 

 

Le député-maire d'Avrillé (Maine-et-Loire), Marc Laffineur, 65 ans, qui a été désigné pour s'occuper des Anciens combattants auprès du ministre de la Défense.


Jusque-là 1er vice-Président de l'Assemblée nationale, Marc Laffineur ne semble, a priori, pas connaître la Défense en général et le monde combattant en particulier. Le parlementaire a fait partie de la commission des Finances ainsi qu'à celle des Affaires européennes. Ce médecin-anesthésiste-réanimateur de profession est aussi membre des groupes d'études « Maladies orphelines », « Chasse et territoires », « Conjoints survivants », « Dépendance », « Hôtellerie, restauration, loisirs », « Inondations, risques naturels et calamités agricoles », « PME », « Professions de santé » et « Tibet ».

son site :ici

source Présidence

 

 

Comment ne pas débuter mon propos introductif sans évoquer la mémoire de ces trois soldats, deux appartenant au 2e Régiment d'infanterie de marine (RIMA), le caporal-chef Alexandre RIVIERE et le caporal Cyril LOUAISIL et un au 13e Régiment du génie (RG),le caporal-chef Loïc ROPERH,morts pour la France au cours de ces deux derniers mois, dans l'accomplissement de leur mission opérationnelle.

 

Depuis ma première lettre aux associations, voilà presque deux ans, aucun numéro n'aura échappé à la rubrique « In memoriam », ce qui illustre malheureusement

la réalité de la dureté de nos engagements,mais aussi la place de l'armée de Terre sur les théâtres des opérations extérieures. Je veux une fois encore, leur rendre un hommage appuyé.

la suite : ici

( 4 Votes ) 

 

Vendredi 17 juin La journée des anciens

- Accueil des participants de l 'AG au foyer du 3 à partir de 14 h 30

- 16 h 30 Début de l ' ASSEMBLEE GENERALE

- 19 h 00 Fin de l 'AG

Samedi 18 juin : La journée des marsouins et de la mémoire

10 h 00 : Début de la prise d'armes


20 h 00 : Journées Portes Ouvertes avec Soirée Concert

Dimanche 19 juin : La journée des familles

JOURNEES PORTES OUVERTES

a lir ele cahier de l'Inserm sur nos freres d'armes en Kapisa

"Kapisa, kalachnikov et Korrigan": Ici

et a lire sur le 3 le mensuel du morbihan:ici

 


 


Tandis qu'elle poursuit ses missions de stabilisation au Liban, de pacification et de formation en Afghanistan, l'armée française est engagée directement dans deux nouvelles opérations en Libye et en Côte d'Ivoire (RCI) à la demande du conseil de sécurité de l'ONU et avec le soutien unanime de la représentation nationale.


Une armée dont la valeur s'impose à tous
En dépit de multiples déploiements dans le monde, d'incessantes réorganisations depuis 30 ans et de l'amputation sévère de leurs moyens, nos armées ont su conserver une surprenante capacité de réaction, d'adaptation et un remarquable niveau professionnel. Peu de pays dans le monde sont capables de mettre en œuvre une telle palette de savoir-faire et disposent d'une armée possédant de telles qualités militaires.

En effet, ces opérations se déroulent dans des environnements géographique, opérationnel et politique radicalement différents, dans lesquels la nature des missions évolue très vite.

L'aptitude à prendre  en compte, sur très court préavis, les caractéristiques de tous ces engagements, révèle la valeur de nos soldats, marins, aviateurs et de leurs cadres. Elle est le résultat d'une sélection et d'une formation rigoureuses ainsi que d'une culture opérationnelle inculquée sans relâche à tous les niveaux.

En RCI, l'action de nos forces, à la fois discrète, ciblée et déterminée a évité aux Ivoiriens le bain de sang d'une guerre civile et d'affrontements ethniques qui se profilaient.

Elle a épargné la vie des milliers de ressortissants français et étrangers parmi lesquels l'ambassadeur du Japon et sept de ses collaborateurs extraits de  nuit de leur ambassade assiégée.
En Libye, grâce à des actions aériennes remarquables, nos pilotes ont évité la sanglante répression qu'annonçait la reconquête des villes de Cyrénaïque par l'armée de Kadhafi.

En faisant un sans faute dans l'exécution de ces missions, l'armée a renforcé considérablement la crédibilité de la France aux yeux des alliés, mais aussi de ceux des pays africains et des puissances émergentes.

Cette image d'excellence d'une France à la fois forte, déterminée et soucieuse des populations civiles constitue un atout indiscutable dans la main de notre pays dans ses relations futures avec ses partenaires. Son prix est inestimable.


Des opérations qui rappellent quelques vérités.

Quoi que veuillent le croire certains,  il n'y a pas de politique étrangère sans puissance militaire crédible ; celle-ci demeure une composante essentielle de la puissance d'un Etat et de sa capacité à agir dans le monde.

Aujourd'hui, alors que ses pilotes donnent le meilleur d'eux-mêmes, la France souffre d'être en limite de capacités en Libye. C'est vrai pour le nombre des avions de combat disponibles et des munitions à guidage terminal.

C'est vrai aussi pour certaines capacités qu'elle ne possède plus comme le brouillage des systèmes radars adverses.
Avec cette opération, l'armée de l'air française, comme l'armée de terre avec l'Afghanistan, n'a plus de réserves significatives.

Il est pour le moins stupéfiant que la France et le Royaume-Uni, 5ème et 6ème puissances économiques mondiales et totalisant plus de 120 millions d'habitants, soient obligés de solliciter les Etats-Unis pour atteindre leurs objectifs dans un pays de 6 millions d'habitants!

Ces deux opérations confirment, s'il en était besoin, la nécessité de disposer de bases proches de la zone d'intervention, à partir desquelles peut se déployer et agir durablement une force.

C'est évident pour la base d'Abidjan qu'il est cependant prévu de quitter à court terme.

C'est également vrai pour la Libye grâce à la base de Solenzara située à 1 000 km - soit une heure de vol- de Tripoli.

Enfin, il se confirme que la défense européenne n'existe pas.

Cela ne doit pas surprendre car, malgré les multiples déclarations, il n'y a ni  projet politique commun, ni volonté manifestée.


Un effort à faire malgré la dette
De natures radicalement différentes, ces opérations reflètent de manière un peu paradoxale l'excellence opérationnelle des unités  et les limites, voire les lacunes capacitaires, de notre armée.
Les réductions budgétaires incessantes depuis plus de 20 ans ont ramené notre armée à un ensemble d'échantillons de capacités, insuffisant pour agir dans la durée.

L'effort de défense, qui est descendu de plus de 3% à 1,7% du PIB en 20 ans, ne permet plus de maintenir notre pays à son rang et de garantir son indépendance d'action.


Il serait donc totalement irresponsable de le réduire encore comme certaines études et déclarations le laissent croire. Il est urgent d'inverser la tendance de ces dernières décennies pour conserver les capacités actuelles et pour que notre pays puisse organiser une défense européenne avec les pays qui le souhaiteraient.

Nos nations doivent se préparer à faire face à des  crises plus nombreuses et plus intenses qui ne manqueront pas d'éclater dans une Afrique et un Proche Orient dramatiquement instables.

Pour demain
A moins d'un an de l'élection du chef de l'Etat, qui est aussi le chef des armées, nul doute que la communauté d'intérêt militaire, qui compte 3 millions de Français en âge de voter, sera particulièrement attentive à la vision stratégique des candidats, à leur connaissance des questions militaires et  aux engagements qu'ils prendront au regard du livre blanc sur la défense et la sécurité nationale.


C'est en effet dans cette fonction suprême, à laquelle ils aspirent, que se jouent la liberté du pays, la sécurité des Français et la défense des intérêts supérieurs de la nation.

Son exercice  exige donc un stratège à la fois clairvoyant, courageux et rompu aux questions militaires

source : ASAF

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