Question écrite n° 05347 de Mme Évelyne Didier (Meurthe-et-Moselle - CRC-SPG) publiée dans le JO Sénat du 07/08/2008 - page 1559 Mme Évelyne Didier attire l'attention de M. le secrétaire d'État à la défense et aux anciens combattants sur les modalités d'attribution de la médaille de la défense.

En effet, de nombreux engagés ont quitté le service avant la date de création de cette distinction et ne peuvent y prétendre. Certains ne bénéficieront ainsi jamais d'aucun titre de reconnaissance. Or, outre le fait de saluer les services rendus par ces anciens engagés, l'octroi d'une telle médaille permettrait aussi d'assurer la relève dans les associations d'anciens militaires.

C'est pourquoi, elle lui demande dans quelle mesure, tout engagé, non titulaire d'une décoration à titre militaire et radié des services avant la création de celle-ci, pourrait se voir décerner la médaille de la défense.

Réponse du Ministère de la défense

publiée dans le JO Sénat du 18/09/2008 - page 1878

Créée par le décret n° 82-358 du 21 avril 1982, la médaille de la défense nationale est destinée à récompenser les services particulièrement honorables rendus par les militaires d'active et de la réserve opérationnelle à l'occasion de leur participation aux activités opérationnelles ou de préparation opérationnelle des armées, notamment les manoeuvres, exercices, services en campagne, ainsi que les interventions au profit des populations. Conformément à l'article 4 du décret du 21 avril 1982, seules les activités effectuées à partir du 1er septembre 1981 pour les militaires d'active et à partir du 1er juillet 1998 pour les militaires de la réserve opérationnelle sont prises en compte pour l'attribution de cette décoration. Les activités des militaires d'active et de la réserve opérationnelle antérieures aux deux dates précitées n'entrent donc pas dans le champ d'application du décret du 21 avril 1982 et il n'est pas envisagé de remettre en cause ces conditions d'attribution.

lien senat

 

 

 

 

" Comment l'armée de Terre doit-elle se préparer aux engagements de demain ? "


Le Général d'armée Elrick IRASTORZA, Chef d'Etat-major de l'armée de Terre est intervenu à la fin des travaux de la matinée.

L'Allocution du CEMAT : ICI

La première table ronde "Optimiser la prévision et la planification des engagements de demain" était animée par Jean-Pierre MASSERET, Co-président des Rencontres.

La deuxième table ronde "Définir et disposer des systèmes d'équipements aéroterrestres adaptés" était animée par Christophe GUILLOTTEAU, Co-président des Rencontres.

La troisième table ronde "Répondre aux incertitudes : quelles unités et quels soldats ?" était également animée par Christophe GUILLOTEAU.

le site defense et strategie

 

 

 

PLUS DE 1000 RANDONNEURS A LA TRANS-AUVOURS


A vtt, à pied, en solo, en famille ou entre copains, les chemins du camp d'Auvours ont été investis par les randonneurs en tous genres .Les cinquante de bénévoles du club sportif et artistique de la défense ( CSAD ) du 2ème RIMa et l'ASPTT du Mans avaient une mine réjouie dimanche 27 mars à midi pour cette édition qui restera dans les annales de la Trans- Auvours.

La 11ème édition a battu tous les records de participants. « Nous enregistrons exactement 1033 participants, 720 en VTT et 313 marcheurs » précise le capitaine de réserve Freddy VERHAEGHE , l'un des responsables de l'organisation avec monsieur Alain PAIMPARE , président de l'ASPTT du Mans.

 

Les vététistes avaient le choix entre cinq circuits de 10, 25, 35, 50 ou 60 km. « Des circuits très bien balisés, très roulants avec un bon compromis entre les terrains plats et les reliefs plus escarpés » note l'organisation. « Et puis, ce qui est sympa, c'est qu'il a peu de route ».

Les nombreux marcheurs qui avaient le choix entre deux circuits de 9 et 16 km. Là aussi, les avis étaient unanimes sur la qualité des tracés, en découvrant le site d'entraînement du camp d'Auvours. « Le village de combat, les champs de tirs, le narais ».

La météo très favorable n'a pas perturbé une édition qui s'avère d'un excellent cru. Rendez vous donc le dernier dimanche du mois de mars 2012, en tenant compte toujours du changement d'horaire. « + 1 heure ».

Cne ® Freddy VERHAEGHE.

 

 

La Photo du mois sur TIM  le Chef de Corps du 2° de Marine

 

 

bel article aussi sur l'archivage des journaux de marche des unites et un dossier sur diolaguer autrement

 



 

« Devenez vous-même »

 

Avant

Maintenant


 

 

« Faradj al Zouway, le chef de la tribu Al-Zaouya implantée dans l'est du pays, a menacé de couper les exportations de pétrole vers les pays
occidentaux, si les autorités ne mettaient pas fin à « l'oppression des manifestants »…

Et pour lui faire écho« Akram al Warfalli, de la tribu Al Warfalla - l'une des plus importantes de Libye, organisée autour de la ville de Benghazi - a déclaré à une chaîne arabe: « Nous déclarons au frère [Mouammar Kadhafi] qu'il n'est plus un frère, nous lui disons de quitter le pays ».

 le fichier PDF a lire :Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser./www/amicale/images/stories/Glane_sur_le_net/libye/LIBYE.pdf"> Ici

 
BREVES DE LA DEFENSE.

Le Quartier Général du Corps de Réaction Rapide-France (QG CRR-FR).

Le QG du CRR-FR est un état-major international qui a la capacité « d'entrer en premier » sur un théâtre d'opération et de conduire des engagements opérationnels allant de la basse à la haute intensité. Il peut être engagé dans un environnement interarmées et multinational dans le cadre d'un mandat de l'OTAN, de l'Union européenne ou d'un mandat national si les circonstances l'exigent.

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Créé le 01 juillet 2005 à Lille, le QG CRR-FR est le dernier né des états-majors des Forces terrestres françaises. Sa création permet de répondre aux engagements internationaux pris par la France en matière de sécurité et de défense. Il est subordonné au commandement des forces terrestres (CFT).

Le CRR-FR est devenu, après sa certification par le secrétaire général de l'OTAN, en juillet 2007, le 7ème quartier général de forces de réaction rapide (composante terrestre) en Europe.

Les six autres QG étant :

- pour la Grande Bretagne : l'Allied Rapid Reaction Corps (ARRC) basé à Rheindalen en Allemagne ;

- pour l'Allemagne et les Pays Bas : le 1er Corps Germano-Néerlandais (1er GNC) basé à Münster en Allemagne ;

- pour l'Italie : le NATO Rapid Deployable Corps-Italy (NRDC-IT) basé à Solbiate en Italie ;

- pour l'Espagne : le NATO Rapid Deployable Corps-Spain (NRDC-SP) basé à Betera en Espagne ;

- pour la Turquie : le NATO Rapid Deployable Corps-Turkey (NRDC-TU) basé à Istanbul en Turquie ;

- pour l'Union européenne : l'EUROCORPS, basé à Strasbourg, avec pour nations cadres : la France, l'Allemagne, la Belgique, le Luxembourg et l'Espagne.

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Le QG CRR-FR peut assurer le commandement d'une force terrestre multinationale de niveau corps d'armée (jusqu'à 6000 hommes) ou celui d'une composante terrestre. Cet état-major, à l'instar de ceux dont se sont dotés nos alliés, permet à la France de répondre aux attentes de l'Union européenne et de l'OTAN en matière de sécurité et de défense.

Il est en mesure de se déployer en moins de trente jours sur un théâtre d'opération. Dès son placement en alerte, il peut projeter dans les deux jours suivant une décision politique d'engagement, un élément avancé chargé de préparer l'arrivée du corps et, en moins de 10 jours, un premier poste de commandement (PC) léger, apte à fonctionner. Le QG CRR-FR prend également l'alerte « NATO Response Force – NRF » en rotation avec les 6 autres QG HRF de l'OTAN.

Un des principaux défis du QG CRR-FR est d'être en mesure de s'engager dans tous les types de conflits actuels, sur court préavis. La réponse à cette contrainte réside dans l'interopérabilité du personnel, de la doctrine des procédures et des systèmes d'information et de communication. Ainsi, au sein de l'OTAN, les Etats contributeurs ont développé une compréhension commune de la nature des opérations, sur laquelle se fonde notre propre doctrine. Elle est la base de diverses procédures et d'accords de standardisation. Même si des différences d'ordre national existeront toujours, elles seront plus faciles à gérer. Dans ce domaine, une attention toute particulière doit être apportée aux systèmes d'information et de communication qui sont le ciment qui lie toutes ces nations.

Outil moderne et performant, le QG CRR-FR est conçu pour maîtriser la complexité des opérations militaires de ce début de XXIème siècle.

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Source : DICOD.
 

 

 

Télévision : pour qui meurent les soldats ?

Le documentaire de Patrick Barbéris "La guerre en face" analyse avec justesse la relation entre les militaires français et la nation.

Très au fait des problématiques entourant la guerre et les guerriers (voir sa Trahison des médias sur le conflit du Vietnam), le réalisateur s'interroge sur la relation entre les soldats français et la nation dont ils portent les armes. La thèse du film est sans appel : les militaires tués à la guerre ont perdu leur statut de combattant. C'est ainsi expliqué en voix off : "Pour la majorité de l'opinion publique, un soldat qui meurt est une victime. Victime d'un accident, victime d'un attentat ou d'une faute de commandement." Le capitaine Frédéric Bellanger s'interroge : "Ça veut dire quoi, mourir pour son pays ?" La réponse ne vient pas d'un politique, mais d'un médecin militaire, le psychiatre Patrick Clairvoy : "Un militaire accepte (la) mort si on maintient qu'elle a servi, qu'il y a eu bénéfice pour tous du sacrifice de l'individu."

 

Souvent très émouvants, les témoignages, recueillis pour la plupart auprès d'officiers et de sous-officiers du 3e RIMa de Vannes, tournent donc autour de la valeur du sacrifice - méprisé par les concitoyens -, de la reconnaissance - insuffisante de la part du politique -, de l'incompréhension, en général, qui entoure les soldats. Même son de cloche chez le général Bruno Dary, gouverneur militaire de Paris et ancien officier de la Légion. Il admet qu'on "honore nos soldats étrangers, qu'ils soient slovaques, chinois", mais déplore que la France envoie plus facilement ces légionnaires que les jeunes Gaulois au casse-pipe. Ce n'est plus exact, mais la question n'est pas là... Depuis le début des années quatre-vingt, les militaires français ont plus que jamais guerroyé dans des guerres éclatées, diffuses, ont été mis à contribution dans des guerres qui n'en ont pas le nom, qu'on appelle des "crises" pour ne pas faire peur : les missions d'interposition, de maintien de la paix, sont de celles où l'on prend des coups sans les rendre. À Beyrouth, en Bosnie, les appelés ont payé leur tribut. En Arabie saoudite dans le passé, en Afghanistan et de nouveau au Liban aujourd'hui, les soldats sont tous des professionnels. Est-ce une raison pour que leur pays les soutienne moins que les appelés ?


 

 

 

Les sénateurs ont fait le point sur la situation en Afghanistan avec le nouveau ministre de la défense, Gérard Longuet, à l'occasion d'une séance de questions cribles.

 

 

Problème de taille pour le gouvernement, le retrait des forces françaises, abordé par le sénateur Jean-Louis Carrère (Landes, Soc) : « Tout le monde sait que la solution ne peut être que politique. Nous devons sortir d'une logique infernale qui a obligé d'autres puissances à se retirer piteusement d'Afghanistan en laissant les Afghans sous le joug de l'obscurantisme. Le président de la République annoncera-t-il que le retrait débutera cette année ? ».

La décision est dans les mains du président Karzaï, a affirmé Gérard Longuet : « Les troupes françaises ont vocation à transférer leurs responsabilités aux autorités afghanes, secteur après secteur. Il serait imprudent de donner un calendrier précis dès aujourd'hui. ».

 


Afghanistan : le Sénat fait le point sur le conflit
envoyé par Senat. - L'info internationale vidéo.
 

 

Nos armées sont engagées, depuis de nombreuses années, dans un processus de transformation sans précédent. Nous savons tous que ces efforts sont indispensables à la préservation de notre outil de défense compte tenu d'un contexte budgétaire particulièrement difficile. Nous savons également que nos militaires sont soumis à des exigences opérationnelles croissantes et que l'interarmisation suscite chez beaucoup la crainte d'une perte d'identité.

la suite :ici

 

 

COMMISSION DE RÉFLEXION SUR LA MODERNISATION DES COMMÉMORATIONS PUBLIQUES SOUS LA PRÉSIDENCE D'ANDRÉ KASPI

 

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Les grandes commémorations nationales que nous célébrons aujourd'hui sont le produit de notre riche Histoire. Elles en rappellent, depuis l'établissement du régime républicain, à la fin du XIXeme siècle, les heures glorieuses et les heures tragiques.

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Les commémorations publiques ou nationales sont trop nombreuses. Elles atteignent aujourd'hui le nombre de 12,soit deux fois plus qu'en 1999. Leur nombre pourrait encore augmenter dans les années à venir. Ce qui entraîne une désaffection et une incompréhension de la part d'une très grande majorité de la population, un affaiblissement de la mémoire collective, des particularismes qui vont à l'encontre de l'unité nationale.

 

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Trois dates devraient faire l'objet d'une commémoration nationale : le 11 novembre pour commémorer les morts du passé et du présent, le 8 mai pour rappeler la victoire sur le nazisme et la barbarie, le 14 juillet qui exalte les valeurs de la Révolution française. Bien entendu, dans toute la mesure du possible, les commémorations nationales seront intégrées dans le processus de la construction européenne.

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La suite du rapport : ici


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