Un militaire français a été tué en Afghanistan lors d'une opération dans la vallée d'Uzbeen, a annoncé vendredi la présidence de la République. Il s'agit du 50e militaire français tué en Afghanistan depuis 2001 et le début de l'intervention militaire.

 

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Grièvement blessé jeudi au cours d'un accrochage, ce sous-officier du 126e régiment d'infanterie de Brive, est décédé de ses blessures vendredi. Un autre militaire français a été blessé au cours de l'opération, précise la présidence dans un communiqué. "Ce militaire a payé de sa vie l'engagement de la France au service de la paix et de la sécurité du peuple afghan", poursuit le texte.

"Le chef de l'Etat réaffirme son soutien au peuple afghan et aux autorités afghanes. Il exprime la détermination de la France à continuer d'oeuvrer au sein de la Force Internationale d'Assistance à la Sécurité", poursuit la présidence de la République

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L'infirmier de classe supérieur Thibault Miloche

Thibault Miloche est le troisième infirmier à mourir en Afghanistan, après le premier maître infirmier  Frédéric Paré, et le SCH Mathieu Toinette . Sans oublier le sacrifice de l'auxsan Rodolphe Penon , fauché alors qu'il apportait les premiers secours, sous le feu . Les personnels médicaux représentent donc 8% des pertes françaises en Afghanistan, alors qu'ils sont loin de représenter cette proportion de l'effectif engagé.

Cet engagement des personnels de santé est  désormais l'objet, lui aussi, d'une véritable reconnaissance. Comme l'avouait humblement mardi une infirmière du 13e BCA, qui venait d'être décorée de la croix de la valeur militaire, pour avoir sauvé des vies sous le feu, en mai dernier

 

REFORME DES RETRAITES.

L’examen de la réforme sur les retraites a débuté le mardi 7 septembre à l’Assemblée Nationale. Une réforme qui concerne également les militaires même s’ils bénéficient d’un régime spécifique dû aux exigences et aux contraintes du métier des armes (disponibilité, opérations extérieures…) mais aussi à la nécessité de disposer de jeunes recrues.

En effet, pour faire valoir ses droits à la retraite, un militaire du rang ou un sous-officier doit accomplir actuellement 15 ans de service, 20 ans pour un officier sous contrat et 25 ans pour un officier de carrière.

Au mois de juin dernier, lors de la séance de clôture de la 82ème session du Conseil Supérieur de la Fonction Militaire (CSFM), le ministre de la Défense a estimé que les armées ne devaient pas rester à l’écart de la réforme des retraites, l’objectif étant de « préserver le cœur du régime des militaires tout en prenant part à l’effort national visant à rétablir et consolider notre régime par répartition ».

Comme pour le régime général, les changements devraient porter sur la durée du servie ouvrant droit à l’obtention d’une pension militaire.

Celle-ci sera portée de 15 à 17 ans pour les sous-officiers et les militaires du rang, de 25 à 27 ans pour les officiers. Cette mesure ne devrait pas concerner les militaires ayant déjà 15 ou 25 ans de services actifs. Les limites d’âge de chaque grade seront relevées progressivement de deux ans et le taux de cotisation sera aligné sur celui du secteur privé comme pour l’ensemble des agents de l’Etat.

Ces changements faisaient partie des pistes suggérées par le dernier rapport du Haut Comité d’Evaluation de la Condition Militaire (HCEM) remis au Président de la République en février dernier.

Source : MINDEF.

 

LE TRANSPORT MILITAIRE AERIEN SOUS COMMANDEMENT UNIQUE.

Le commandement européen de transport aérien (EATC-European Air Transport Command) a été inauguré le 01 septembre 2010. Issu d’un projet initié en 1999 par le couple franco-allemand, ce commandement basé à Eindhoven, aux Pays Bas, va permettre aux armées participantes (allemande, belge, française, hollandaise) de partager leurs moyens de transport aériens.

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Les avions des différents pays répondront de l’autorité de l’EATC, et non de leur commandement national. Cependant, les Etats sont autorisés à utiliser leurs avions pour des missions particulières (évacuation de ressortissants, mission spéciale…).

Le fonctionnement peut être comparé à un « co-voiturage ». Par exemple, lorsqu’un avion français se rend en Afghanistan, il peut revenir avec des soldats allemands ; ce qui évite un « voyage à vide ». L’objectif principal est de faire des économies ! Outre le besoin de transport de chaque nation engagée, cette structure permettra également de répondre à celui des opérations militaires de l’Union Européenne ou de l’OTAN.

L’EATC bénéficiera de tout ou partie des flottes de transport des nations engagées. La participation est ouverte à d’autres nations européennes. L’Espagne et le Luxembourg ont déjà manifesté un intérêt.

Son commandement sera en mesure de programmer et de conduire des missions de transport à compter du 31 décembre 2010 et atteindra sa pleine capacité opérationnelle en juillet 2013.

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Source : MINDEF.

 

Messieurs les officiers généraux, chers camarades de l’Amicale,

Dans quelques mois nous fêterons le vingtième anniversaire du retour en France des soldats de notre pays qui ont participé aux opérations de la guerre du Golfe.

Cette manifestation revêtira une grande envergure puisqu'au-delà de la célébration de l'anniversaire, les emblèmes des formations engagées dans le Golfe (17 au total) seront honorés par l'inscription sur leurs soies de la mention "KOWEÏT 91"!

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C’est la raison pour laquelle l’événement sera célébré à Paris, à priori aux Invalides, en principe en avril ou mai 2011, sous la présidence d’une haute autorité de l'état dont le rang n’est pas encore fixé (président de la république, premier ministre ou ministre de la défense).

 

Lire la suite : Amicale Daguet

 

Un petit PPS a voir

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sur les hélicos francais en Afghanistan

le pps : ici

 

Préambule du président: veuillez trouver ci-après un article rédigé par notre ami Yves CADIOU, qui vient en "complément" de l'article paru sous le titre "Lettre de l'ASAF 2010/09".

Nous avons tous entendu dire, avec effet de manches et coup de menton viril de l’orateur sûr de lui, que  « le budget des Armées est et restera le deuxième budget de l’Etat ». Ce n’est ni vrai ni faux, c’est de la langue de bois. C’est vrai sur des documents comptables partiels mais c’est faux en réalité. Les Armées sont loin d’être le deuxième budget le plus lourd pour le contribuable.

Le problème est celui des « financements croisés » dont Philippe Séguin, président de la Cour des Comptes, a plusieurs fois évoqué les inconvénients. Personne n’a écouté ses demandes de clarification.

Ce qui suit est un peu long, mais traduire "la langue de bois en langage clair" n’est pas immédiat.

La comparaison des budgets des différents ministères est difficile, parce qu’il y a des additions et des soustractions qui ne sont pas faites.

Les budgets de tous les ministères civils sont en grande partie pris en charge par d’autres caisses que celle de l’Etat (caisses cependant alimentées par de l’argent public) alors qu’au contraire le budget des Armées est inscrit uniquement au budget de l’Etat.

Prenons deux exemples, l’Intérieur et l’Education Nationale, mais en sachant que ces deux exemples de financement s’appliquent à tous les autres ministères.

Pour le ministère de l’Intérieur, rappelons d’abord que la construction des Commissariats et des Gendarmeries est financée par leur Commune d’implantation et n’apparaît pas au budget d’investissement du Minint.

Le ministère de l’Intérieur est aussi exonéré d’une charge autrement plus lourde : le budget des Pompiers. En France deux cent cinquante mille pompiers civils et leur matériel (matériel coûteux parce que soumis à des spécifications exigeantes) sont financés par les communes, les intercommunalités et les départements : les SDIS (Services Départementaux d’Incendie et de Secours) sont des établissements publics qui imposent leur budget aux collectivités locales sur la base des directives du ministère de l’Intérieur en application de lois successives dont la plus récente est la loi n°96-369 du 3 mai 1996.

Le budget des pompiers civils passe inaperçu au niveau de l’Etat parce qu’il est «dilué » entre une centaine de services départementaux obligatoirement financés par les collectivités locales. Le budget total des SDIS n’a fait, à ma connaissance, l’objet d’aucune étude ni même d’une simple addition. De ce fait il est impossible de comparer entre eux les budgets «Intérieur » et « Armées ».

Il en est de même pour un autre service public important : sans même rappeler qu’une petite partie de l’Education Nationale est privée, il faut savoir que l’infrastructure nécessaire à l’enseignement public est entièrement prise en charge par les collectivités locales : le Communes financent toutes les écoles primaires ; les collèges sont pris en charge par les Départements ; l’enseignement technique par les Chambres Consulaires ; les universités et les lycées sont financés par les Régions.

Il en est ainsi de tous les ministères civils : le ministère des transports ne finance pas les routes départementales (prises en charge par les Départements), ni les autoroutes prises en charge par des SEMA (Sociétés d’Economie Mixte Autoroutières), ni les réseaux ferrés régionaux (les TER sont financés par les Régions), ni les ports ni les aéroports qui sont financés par les Chambres de Commerce.

Ministère de la Santé : les hôpitaux, financés par les Villes et par la Sécu, n'apparaissent que très discrètement au budget de l'Etat.

Quant à la dette publique, celle de l’Etat est considérable mais pour le contribuable il faut ajouter les dettes cumulées des collectivités territoriales et des établissements publics, qui sont toutes et tous endetté(e)s.

C'est le même contribuable qui paye des impôts à la fois pour sa Ville, pour son Intercommunalité, pour son Département, pour sa Région. Seul le budget des Armées est directement lisible parce qu'il est entièrement inscrit au budget de l'Etat.

Je ne dis pas que le système est condamnable, je dis qu'il faut le connaître et peut-être y apporter des correctifs. En dépit de quelques imperfections, tout ceci en définitive ne fonctionne pas trop mal : il faut juger aux résultats et non aux méthodes.

Avant de dire « deuxième budget », il faut comparer seulement ce qui est comparable.

Ajoutons ici que le budget des Armées supporte des charges indues qui ne sont pas comptabilisées ni remboursées. Les militaires ne demandent jamais le remboursement des prestations effectuées au profit d'autres ministères (j’aimerais être démenti) : Vigipirate, mission civile qui consiste à renforcer la Police, devrait être remboursée par le ministère de l'Intérieur ; ainsi que la lutte contre l’orpaillage clandestin en Guyane ; ainsi que les interventions de protection civile ; les dépenses supportées par les Armées au profit des ministères civils, Affaires étrangères, Dom-tom, Coopération, Minint, font un lourd total qui n’est pas visible dans les documents comptables. Lorsqu'on apprend que les Armées envoient en Haïti un bataillon du Génie transporté par la Marine Nationale, on aimerait apprendre aussi que le financement est pris en charge par le Ministère de la Coopération. Aider Haïti est parfaitement légitime compte tenu de nos liens culturels et historiques : le Ministère français de la Coopération est fondé à y missionner l'une de nos entreprises de travaux publics civiles qui ne demandent qu'à travailler, acheminée par un transporteur civil dont c'est le métier. Mais non, l'on préfère en charger les Armées. C’est non seulement coûteux mais c’est aussi contraire à la loi de 2005, article 1er : la mission des Armées est de " préparer et assurer par la force des armes la défense de la patrie et des intérêts supérieurs de la Nation". Par la force des armes. Le financement de l'aide pour Haïti (cette aide est légitime, j'y insiste : seul  le mode de financement est contestable) est ainsi supporté par le budget des Armées et non par celui de la Coopération à qui elle incombe.

Pour plus de lisibilité dans la dépense publique, et donc pour une meilleure information du citoyen-contribuable, il y a une solution comptable simple : lorsque les ministères présentent leurs comptes après clôture de l’exercice budgétaire, mentionner toutes les dépenses exposées par d’autres dans le domaine d’action de chaque ministère. Par exemple mentionner le total financier des SDIS pour le ministère de l’Intérieur, mentionner le total des dépenses des hôpitaux pour le ministère de la Santé, etc, je ne reprends pas les exemples que j’ai déjà cités.

Bien entendu la spécificité politique de la défense implique que l'effort consentit par la nation reste visible. Mais il faut la même visibilité dans les budgets civils pour en finir avec cette fausse vérité « les Armées deuxième budget de l’Etat » qui conduit très vite à la fausse conclusion « les Armées coûtent (trop) cher ».

Lorsque l’on entend dire que le budget des Armées est « le deuxième budget de l’Etat », il faut rectifier : certes il l’est au regard des comptes de l’Etat, mais il est loin d’être le deuxième budget des services publics ni le deuxième budget le plus lourd pour le contribuable.

Yves Cadiou

Publié sur internet :

Le 13 mars 2010 http://www.egeablog.net/dotclear/index.php?post/2010/03/10/Financement-par-Y.-Cadiou

Le 16 mars 2010 http://www.saint-cyr.org/forum/viewtopic.php?t=505

Le 4 septembre 2010 http://www.armees.com/La-defense-deuxieme-buget-de-l-Etat-un-leurre,33632.html

 

Lettre de l’ASAF 10/09

« Ne pas subir »

(Maréchal Jean de Lattre de Tassigny)

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« Budget de la Défense : de dangereuses contradictions »

La crise économique, que traverse aujourd’hui la France, est d’autant plus grave qu’elle se produit dans un pays lourdement endetté - 1 500 milliards de dette -, conséquence directe de plus 30 ans de déficit budgétaire quasi continu.


Les intérêts de la dette, dont notre pays doit s’acquitter chaque année, étaient l’an dernier de 40 milliards €,  soit 25% de plus que le budget total consacré aux armées.


Pourtant, pendant ces décennies de déficit budgétaire, la part du budget que l’Etat a consacré à la Défense a été divisée par deux passant de plus de 3% dans les années 70 à moins de 1,6% du PIB aujourd’hui.

Dans ces conditions doit-on au nom d’une pseudo répartition des efforts  ponctionner encore 3,5 milliards d’euros sur les armées, au risque de remettre en question la cohérence et l’équilibre de notre outil militaire ?

Le livre blanc remis en cause

le livre en blanc en bref : pdf

Le livre blanc paru en 2008 analysait la situation stratégique sous tous ses aspects et fixait des contrats opérationnels à nos forces. La loi de programmation militaire et les déclarations formelles du Président de la République, chef des armées, faites  le 16 juin 2008, attribuait les ressources financières nécessaires pour permettre de les remplir.

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Comment les armées peuvent-elles le faire si les ressources qui leur sont consacrées changent tous les ans ? Croit-on qu’un système d’hommes et d’équipements aussi complexe qu’une armée puisse changer de format et d’organisation au rythme des déclarations politiques ? Sait-on qu’un programme militaire se déroule sur 30 ans et parfois davantage entre l’expression des besoins d’un matériel et son emploi dans les forces ?

Comment l’industriel peut-il organiser la production à des prix compétitifs si le nombre d’exemplaires de ces matériels est régulièrement remis en question?

Peut-on croire, contrairement aux apparences, que l’Europe de la Défense se fera sous la pression des coupes budgétaires, alors que chaque pays va au contraire chercher à préserver dans l’urgence et au mieux ses intérêts nationaux ?

La célébration du 70 ème anniversaire des combats de 1940 aurait dû marteler et graver dans l’esprit des dirigeants politiques européens  ce premier enseignement: une défense solide ne s’improvise pas ; elle exige du courage, des efforts et de la continuité.

La question cruciale des effectifs

L’effectif total des armées françaises sera en 2015 de 220 000 soldats, marins et aviateurs. L’armée de terre ne dispose déjà plus que de 20 régiments d’infanterie soit 20 000 fantassins ! (99% des régiments d’infanterie ont été dissous en 1 siècle).Or les conflits que nous devons et devrons probablement conduire hors du territoire national dans les prochaines années nécessitent des effectifs importants parce qu’ils s’inscrivent dans la durée et imposent de contrôler des espaces très vastes souvent en même temps que des zones très urbanisées. C’est vrai pour la lutte contre les islamistes afghans comme pour celle contre les pirates de l’Océan indien. Celle qui s’annonce contre les membres d’Al Qaïda qui sèment la terreur dans les confins sahéliens, ne modifie pas cette perspective.

Mais il faut aussi évoquer, en toute franchise et sans tabou, l’hypothèse d’opérations de sécurisation dans lesquelles les armées pourraient être engagées en appui des forces de sécurité intérieure dans certaines parties du territoire national.

Une telle perspective, de moins en moins improbable, devrait inciter nos responsables à s’intéresser davantage aux effectifs de certaines unités et à s’interroger sur la pertinence du processus qui conduit à la création de déserts militaires sur notre territoire. Car si l’armée, dit-on, n’est pas chargée de l’aménagement du territoire,  elle doit garantir son intégrité et celle-ci pourrait bien passer par un déploiement plus équilibré de ses forces. Serait-il déjà trop tard pour qu’une ou deux unités fortes de 1000 militaires stationnent dans chacun de nos départements ?

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Enfin, au moment où la classe politique, tous partis politiques confondus, soutient la création du service civique pour renforcer la solidarité nationale, est-il raisonnable de diminuer encore le nombre de Français servant au sein des armées alors qu’on sait que cette institution constitue également un remarquable creuset d’intégration notamment pour les jeunes issus de l’immigration.

Des équipements à renouveler et à préparer

Mais simultanément, il faut que nos armées renouvellent très rapidement certains de leurs matériels majeurs : hélicoptères de manœuvre, avions de transport, ravitailleurs, drones, frégates multi missions et sous marins nucléaires d’attaque, armements et protections individuels des combattants, sans oublier les équipements qui garantissent la cohérence de l’ensemble de ces systèmes.

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Il faut également donner à notre industrie d’armement les ressources indispensables au développement des moyens qui permettront à notre pays de faire face aux menaces que représente l’émergence de certaines puissances à l’horizon de 5 à 15 ans et dont les budgets militaires ne cessent de croître..

Enfin, la réduction excessive des budgets de fonctionnement conduit un nombre croissant de jeunes engagés à ne pas renouveler leur contrat estimant à juste titre de ne pas disposer des conditions de vie et surtout d’entraînement satisfaisantes, c'est-à-dire de ne pas avoir les moyens d’exercer leurs métier de manière professionnelle. Cette situation critique constitue une menace mortelle pour notre armée d’autant quelle touche un nombre croissant de cadres. Le rapport annuel sur le moral en témoigne. Il est urgent que cet aspect soit bien pris en compte.

Quelle stratégie ?

En décidant, dans l’urgence, une réduction des crédits militaires pour les 3 ans à venir après avoir lancé il y a moins de 2 ans une réorganisation considérable de ses forces armées qui est en cours, l’Etat agit à contretemps. Le renforcement de la cohésion nationale autant que le développement des capacités militaires des puissances émergentes devraient inciter la France et plus généralement les Européens à ne pas désarmer.

Ce sont nos enfants qui paieront demain les conséquences de ces choix égoïstes, souvent à courte vue, comme ce fut le cas il y a 70 ans.

Association de soutien à l’armée française

18, rue de VEZELAY

75008 PARIS

www.asafrance.fr

 

LE DETACHEMENT D’INTERVENTION OPERATIONNELLE.

Suite et fin.

« Appui à l’engagement et action au contact ».

Le DIO est articulé en 4 « commandos » de 8 membres, sous-officiers et caporaux-chefs, solidement expérimentés qui possèdent un éventail très large de compétences militaires ; combat, appuis, armement, transmissions, renseignement, secourisme, techniques commandos, OMB (orienteur marqueur baliseur), élinguages, plageages, appui feu naval…

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Le « commando » commandement est chargé de la conception, du suivi et des liaisons vers la brigade en armant un DL (le chef du DIO : un officier supérieur ou un capitaine ancien) présent au CO (centre opérationnel) de la brigade, qui est chargé de conseiller le commandement dans l’emploi du détachement. Les 3 « autres » commandos ont la capacité de se décentraliser en 9 équipes de capteurs, de 2 ou 3 membres, qui, motorisées ou à pied, peuvent couvrir un espace de manœuvre de 3 à 5 km de profondeur sur un front de 10 à 20 km ou, inversement tisser un maillage dans une profondeur de 30 à 50 km pour un front de 10 km.

Lire la suite : LE DIO

 

LE DETACHEMENT D’INTERVENTION OPERATIONNELLE.

Préambule : ce détachement n’existe plus aujourd’hui, il a donné « naissance » à la Section d’Aide à l’Engagement Direct » (SAED), qui est donc son héritière ! Une fois encore, le grand 2 « était en avance » sur les autres régiments de l’Arme (et même sur ceux de l’Infanterie française) !!! Cet article a été rédigé en 2002. Il est "toujours d'actualité" !

Etre renseigné à l’avance sur les activités et actions de l’ennemi est une condition première et vitale dans toute opération : sans ce renseignement, il n’existe aucune capacité d’anticipation et par conséquent, aucune initiative possible. Pour se préparer et conduire sa manœuvre, le commandant de brigade ou le commandant de groupement a besoin de renseignements sur l’ennemi, que ce soit dans le cadre d’une opération terrestre ou d’une opération amphibie.

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Lire la suite : "L'ex DIO du 2"

( 1 Vote ) 

La France poursuit depuis plus de 18 ans son engagement dans les Balkans. Elle est aujourd’hui, au Kosovo, un contributeur majeur de la KFOR (forces de l’OTAN au Kosovo) avec environ 765 hommes. Les forces françaises sont déployées principalement au sein du Multinational Battle Group North (BGMG-N).

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La KFOR est placée sous le commandement de l’OTAN et compte environ 10 000 militaires issus de 32 nations. Elle est la deuxième plus importante opération de l’OTAN après l’Afghanistan.

 

Lire la suite : Le Dispositif  Francais Au Kosovo.

 

Bonjour.

Je vous signale un site remarquable: " L'Oeuvre Humanitaire du Corps de Santé Colonial Français 1890-1968".

L'adresse est : asnom.org .

Comme quoi la "colonisation" n'a pas eu que des aspects négatifs comme le prétendent des esprits "bien pensants" !!!

 

Roger BISSONNIER (amicaliste).

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