Quelque 25 soldats de la force de l'OTAN au Kosovo, la KFOR, ont été blessés, dont deux par balles, lors de heurts survenus lundi dans le nord du Kosovo avec des manifestants serbes, dont une centaine ont également été blessés selon Belgrade.
Ces incidents entre la force internationale et des manifestants serbes paraissent les plus graves et les plus étendus dans le nord du Kosovo depuis ces dernières semaines. Selon un communiqué de la KFOR, deux des 25 blessés de l'OTAN ont été victimes dans la matinée d'armes à feu légères utilisées par des manifestants serbes. La KFOR a précisé qu'il s'agissait de soldats allemands mais qu'ils "n'étaient pas mortellement blessés".
TENSIONS
A Belgrade, le ministre serbe pour le Kosovo, Goran Bogdanovic, a évalué devant une commission parlementaire le nombre des blessés serbes à une centaine, a indiqué la télévision B92. "La situation est extrêmement tendue, mais calme", a ajouté M. Bogdanovic, en exprimant son inquiétude devant "une éventuelle nouvelle éruption de violence".
La KFOR a accusé ses assaillants d'avoir utilisé des explosifs et des cocktails Molotov, assurant qu'elle aurait recours à "tous les moyens qui s'imposent" pour faire face à cette situation. Ces incidents ont débuté dans la matinée, avec le démantèlement par la KFOR d'une barricade érigée par des Serbes et située non loin de la localité de Zupce. La KFOR a eu recours à des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour disperser les manifestants, qui étaient au nombre de 400 à 500, a constaté l'AFP sur place. Les Serbes ont ensuite dressé une nouvelle barricade, non loin de celle démantelée par la KFOR.
L'état-major des forces opérationnelles autrichiennes, basé à Graz (Styrie, Autriche), a indiqué de son côté que huit soldats autrichiens de la KFOR avaient été blessés en fin d'après-midi. La tension dans le nord du Kosovo perdure depuis le déploiement pendant l'été à deux passages entre le Kosovo et la Serbie, Brnjak et Jarinje, de douaniers dépendant de Pristina. Les Serbes de la région ont érigé des barricades pour protester contre l'initiative des autorités kosovares.
source le monde
Décret du 25 novembre 2011 portant élévation
Elévation à la dignité de Grand croix de la Légion d'honneur du commandant Hélie de SAINT MARC
Mais il n'imaginait pas, dans le tourment qui était le sien, et dans son infortune, qu'un demi-siècle plus tard, le président de la République française l'élèverait à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur. La Légion d'honneur, il l'avait reçue pour la première fois en Indochine, des mains du général de Lattre. Il allait en être déchu. «Les décorations, on m'en a décerné, on me les a retirées, on me les a redonnées. On m'en décerne de plus prestigieuses encore...», dit-il aujourd'hui en souriant.
Cet « essentiel d'une vie » fut pour lui le chemin de l'Espagne, avant son arrestation par la Gestapo, le 13 juillet 1943, puis Buchenwald, Langenstein et sa libération le 9 avril 1945, alors
qu'il avait été laissé pour mort (il ne pesait plus que 42 kilos). Ce fut aussi cette Indochine de sang où il fit trois séjours, de 1948 à 1954, pour les moments les plus forts de sa vie : les
combats à la tête de ses partisans, le poste de Talong à la frontière de Chine, où il abandonna une première fois des gens à qui il avait donné sa parole d'officier de ne jamais les quitter.
Un souvenir le bouleverse encore : l'aube dans un village de montagne, une fille apportant un bol de thé : « J'ai connu un moment d'éternité. J'étais encore en vie après avoir tué... »
La prison – la Santé, Clairvaux, Tulle – acheva ce parcours hors norme : « Mon passé fracassé et notre avenir qui gisait en morceaux sur le sol de notre cellule. » Combien de temps
faut-il pour redevenir un homme "normal" après la prison ? « Jamais... »
Pourcomprendre comment un officier discipliné et loyaliste comme j’étais devient un officier rebelle, il faut se souvenir de ce qu’a vécu toute notre génération de soldats. Il y a eu l’effondrement tragique de l’armée française en 1940. Puis il y a eu l’Indochine avec la lutte pour l’évolution du Vietnam qui était nécessaire. Et l’Algérie ».Gracié par de Gaulle en 66, Hélie de Saint Marc n’a néanmoins pas pardonné au général. « Je lui en veux toujours.
Un soldat qui risque sa vie doit savoir pourquoi il se bat. On ne peut pas lui demander de mentir vis-à-vis des populations. Ce doit être un homme de vérité ».Le Commandant Hélie Denoix de Saint Marc est né le 11 février 1922. Entré dans la Résistance à l’âge de 19 ans, il est arrêté deux ans plus tard puis déporté à Buchenwald. Il choisit la Légion après la guerre et part en Indochine en 1948. II restera très marqué par l’évacuation du poste qu’il tenait avec ses hommes à la frontière chinoise, l’ordre lui
ayant été donné de laisser sur place les villageois, qui seront massacrés. Puis il sert en Algérie. En avril 1961, il rejoint le putsch des généraux, commandé par le général Challe, avec le 1 er régiment étranger de parachutistes qu’il commande par intérim. Alger tombe rapidement mais en quelques jours, la tentative de coup d’État s’enraye.Hélie de Saint Marc se constitue prisonnier et est condamné à dix ans de réclusion criminelle. Il passera cinq ans dans la prison de Tulle avant d’être gracié en 1966. Après sa libération, il s’installe à Lyon avec l’aide d’André Laroche, le président de la Fédération des déportés et commence une carrière civile dans l’industrie. Il est l’auteur
de plusieurs livres et vit toujours à Lyon.
« QUE DIRE A UN JEUNE DE 20 ANS »
lepdf: ici
50 ans après, le Lyonnais Hélie de Saint Marc raconte « son » putsch d'Alger
le pdf : ici
Hélie de Saint Marc, les combats d'une vie
le pdf : ici
La France rend hommage au courage, à la détermination et à l'abnégation de ce combattant des Forces Françaises Libres qui contribua à certaines de ses plus grandes victoires. De Bir-Hakeim à Strasbourg, en passant par El-Alamein, Robert Bineau s'illustra à maintes reprises au nom de la Liberté.
Afin de transmettre le sens de son combat, Robert Bineau n'eut ensuite de cesse de faire vivre la mémoire de ce conflit au contact des plus jeunes. Nous nous souviendrons toujours de la force de son engagement, au service de la France.
Commandeur de la Légion d'Honneur et Compagnon de la Libération, Robert Bineau était également titulaire de la Croix de Guerre, de la Médaille de la Résistance avec rosette, de la Croix du Combattant Volontaire 39/45, de la Médaille Colonial avec agrafes Libye et Tunisie et de la Silver Star .
sa biographie : ici
Le prix Valmy remis à Terre Fraternité
Cette académie a décidé le 10 octobre 2011 de décerner le prix Valmy à Terre Fraternité pour son action en faveur des militaires blessés et des familles des militaires tués en opérations extérieures.
Le diplôme et la médaille représentant le prix Valmy ont été remis au général d'armée Bernard Thorette, président-fondateur de l'association, par le président de l'Académie, au palais de l'Institut de France à Paris.
Fondé à l'occasion du 90e anniversaire de la fin de la première guerre mondiale, ce prix est destiné à récompenser toute initiative permettant de promouvoir l'esprit de défense et le renforcement du lien Armées-Nation.
« L'attribution du prix Terre Fraternité a permis de rendre un hommage appuyé à la fois à tous les membres bénévoles de l'association pour leurs actions remarquables et désintéressées ainsi qu'aux soldats français blessés ou disparus lors d'une opération extérieure, et tout particulièrement en Afghanistan », indique monsieur Grégory Dufour, président du cercle Esprits de Défense.
source : armée de Terre 2011
L'armée américaine comptait 162 robots terrestres en 2004; et 3659 en 2010.
Les progrès ont été plus lents.Mais nul n'est plus choqué d'évoquer la perspective d'employer des machines semblables au Goliath, le mini tank suicide de l'armée allemande lors de la seconde guerre mondiale.
Les robots terrestres conservent de nombreuses limites : lenteur, faible autonomie enénergie,liaisonserratiques,vulnérabilité aux intempéries...Les engins démineurs restent incapables de creuser pour détruire un explosif enfoui et éviter ainsi d’exposer la vie d’un homme. «60% des robots reviennent d’opérations en pièces»
L'armée française envisage une accélération de la robotisation des champs de bataille afin de mieux protéger le combattant et de limiter les pertes lors
des conflits.Une révolution que «l'éthique militaire» s'interdisait jusqu'ici.
source le monde nathalie Guibert lire la suite ici
En 1139, le deuxième Concile de Latran avait interdit les arbalètes car elles n'étaient pas certaines d'atteindre leur cible sans risquer de tuer un innocent. En 2011, l'on sait que les algorithmes les plus sophistiqués aboutissent à des décisions aberrantes,comme l'ont montré ceux utilisés
pour réguler les marchés financiers.
Reportage sur les military robots SWORDS par _le_cube_
attribution du bénéfice de la campagne double aux militaires en opération en Afghanistan
le decret ici
Article 1
Les militaires qui ont été exposés à des situations de combat sur le territoire de l'Afghanistan à compter du 3 octobre 2001 bénéficient, dans les conditions fixées à l'article 2, du droit à la campagne double prévu par l'article R. 17 bis du code des pensions civiles et militaires de retraite.
Article 2
Le bénéfice de la campagne double est accordé pour toute journée durant laquelle les militaires désignés à l'article 1er ont connu ou ont pris part à une action de feu ou de combat ou ont appartenu à une unité combattante, c'est-à-dire une unité ayant connu au cours d'une période renouvelable de trente jours consécutifs au moins trois actions de feu ou de combat.
L'exposition ou l'appartenance invoquée en faveur de ce bénéfice sera établie par les archives collectives de l'unité à laquelle les intéressés appartenaient ou étaient rattachés.
Article 3
Le droit à la campagne double accordé conformément à l'article 2 ne prendra fin, pour le militaire ayant été blessé au cours d'une action de feu ou de combat, qu'à l'expiration d'une année complète à partir du jour où il a reçu cette blessure.
Article 4 ..
Le Premier ministre, le ministre de la défense et des anciens combattants et la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'Etat, porte-parole du Gouvernement, sont responsables, chacun en ce qui le concerne, de l'application du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 8 novembre 2011.
Nicolas Sarkozy
Par le Président de la République :
Le Premier ministre,
François Fillon
Le ministre de la défense
et des anciens combattants,
Gérard Longuet
La ministre du budget, des comptes publics
et de la réforme de l'Etat,
porte-parole du Gouvernement,
Valérie Pécresse
Soirée Dansante aux profit de Terre Fraternité
je suis Mme Viaud femme de militaire au 2ème RIMa et déléguée départementale du Comité de Soutien aux Militaires et familles de France. Notre association qui a son siège social au 6 rue Victor Hugo - 65390 Andrest - a pour but d'organiser des évènements pour récolter des fonds qui seront reversés ensuite à TERRE FRATERNITE. Dans ce cadre là, nous organisons une soirée à la salle des fêtes de la Chapelle Saint Rémy 72160 le 17 mars 2012 à partir de 20 heures.
En voici le détail :
- repas avec spectacle suivi d'une soirée dansante (DJ généraliste)
- 25 euros /personnes avec repas (apéritif offert).
Marmite Sarthoise.
Assiette de fromage.
Dessert.
Café.
1 verre de vin
(10 euro par enfants avec repas réalisé par tonton Giovanni restaurateur sur Champagné 72470) sur réservation au 06 02 07 00 95 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
clôture des réservations le 29 février 2012 à 20 h.
réception du règlement avant cette date par chèque à l'ordre du CSM2F ou espèces à Mme Viaud Alison CSM2F72, 11 rue des bleuets, 72160 la Chapelle st Rémy .
ATTENTION : réservation non valide si pas de règlement avant le 29 février 2012.
- 15 euro / personnes sans repas a partir de 22h30
- nombreuse animations notamment une tombola
les bénéfices de cette soirée seront reversés a TERRE FRATERNITÉ pour nos blessés de l’armée.
Venez nombreux.
DISCOURS DE M. LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
Place Charles-de-Gaulle, Paris -- Vendredi 11 novembre 2011
Monsieur le Premier ministre,
Monsieur le Président du Sénat,
Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Monsieur le Maire de Paris
Mesdames et Messieurs les Parlementaires,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Mes Chers Compatriotes,
Nous voici réunis, comme chaque année, en ce 11 Novembre, pour célébrer la mémoire des combattants de la Grande
Guerre. Depuis que le dernier d'entre eux a disparu, le souvenir personnel des souffrances et des sacrifices a laissé la
place à l'Histoire.
>Mais pour que tant de souffrances et de sacrifices n'aient pas été consentis en vain, nous avons un devoir moral : faire en sorte que cette Histoire construite sur tant de destinées tragiques continue d'être une Histoire partagée, dans laquelle chacun reconnaît une part de lui-même et puise cette fierté de notre pays que nous voulons garder et que nous voulons transmettre à nos enfants. J'irai tout à l'heure me recueillir sur la tombe de Charles Péguy.
la suite en pdf : ici
Source : Présidence de la République
Lettre de la FNAME à la Présidence de la République - Célébration du 11 novembre
Notre fédération, regroupant les combattants des missions et opérations extérieures, aurait souhaité que cette question puisse être véritablement
Monsieur le Président de la République,
A l'approche des célébrations du 11 novembre, nous tenions à vous remercier quand { la décision prise de porter distinction et d'honorer les Unités ayant
participé au rayonnement de la France dans le cadre des Opérations Extérieures ; associant à celles-ci les Familles de nos compagnons Morts pour
la France.Nous souhaiterions toutefois réagir quand à votre décision, Monsieur le Président, annoncée ce jour de fixer la date du 11 novembre, pourtant
fondamentalement dédiée à la Mémoire des valeureux Combattants de 1914- 1918, comme celle de tous les combattants Morts pour la France, y associant
les militaires français tombés au champ d'honneur en opérations extérieures.
lire la lettre adréssée au Président : ici
Au bilan provisoire de cette année 2011, plus de 1 700 personnels soignants du service de santé ont été engagés sur les théâtres d'opérations
Pour le chef d'état-major des armées, détenir un SSA pouvant soutenir les forces dans son scénario le plus dimensionnant, c'est garantir sa liberté d'action, c'est-à-dire sa capacité à engager des forces sans devoir faire appel à d'autres États pour son soutien médical.
Commission de la défense nationale et des forces armées
Mercredi 2 novembre 2011
Séance de 17 heures
Compte rendu n° 13
Présidence de M. Guy Teissier, Président
–– Audition de M. le médecin général Gérard Nédellec, directeur central du service de santé des armées.
À ce titre, le service de santé français est, en volume, le premier service de santé de l'Europe occidentale et le second de l'OTAN. Outre les responsabilités que cette position confère à la France en matière de soutien médical multinational – qui se traduit notamment par un leadership français dans l'hôpital de théâtre de Kaboul –, cette situation lui permet d'accroître les coopérations possibles avec ses homologues allemands et britanniques.
En 2011, il a déployé la totalité de la palette des capacités décrites au contrat opérationnel tout en poursuivant la modernisation de ses moyens et de ses modes d'action. Cet engagement opérationnel a été réalisé au profit de toutes les armées, dans des contextes allant du maintien de la paix au conflit asymétrique. Le service a assuré le soutien médical simultané de trois opérations de guerre, sur les théâtres afghan et ivoirien ainsi qu'au profit de l'opération Harmattan.
L'antimilitarisme a laissé la place à une idéalisation du métier de soldat doublée d'indifférence
L'armée est l'institution dans laquelle les jeunes Français ont le plus confiance.Ce résultat,inimaginable il y a vingt ans,est mis en lumière dans l'enquête publiée lundi 7novembre par des chercheurs du Centre de recherches politiques de Sciences Po(Cevipof), Ronald Hatto, Anne Muxel et Odette Tomescu. Cette étude a été réalisée avec l'Institut de recherche de l'école militaire (Irsem), auprès d'un panel de 993 lycéens et étudiants.
Ce travail témoigne du tournant induit par la suspension du service militaire en 1996: la fin de cette contrainte a laissé place à une image consensuelle et positive de l'armée. Ce «robuste capital de confiance » dont témoignent 85% des jeunes interrogés, va de pair avec un affaiblissement de l'antimilitarisme. Pour 90% des 15-23 ans de l'enquête, le métier des armes est une activité honorable. Pour 63%, l'armée reflète bien la société française.Les conclusions des chercheurs vont donc sonner doux à l'oreille des militaires,à l'heure de la baisse des budgets de défense, partout en Europe: « Les jeunes considèrent positivement l'importance d'une force militaire dotée en moyens conséquents pour le pays, écriventils.Quatre jeunes sur dix (42 %)jugent même qu'il faut plutôt renforcer l'armée, tandis qu'un sur deux (54%) pense qu'il faut plutôt la laisser telle quelle.»Dans une précédente enquête publiée par 1998 par Olivier Galland et Jean-Vincent Pfirsch, lesjeunes étaient déjà convaincus de l'utilitéde l'armée. Nouveauté, «la part des détracteurs et des réticents s'est réduite à une peau de chagrin:seuls 4% pensent qu'il faut la supprimer contre 22%» à la fin des années 1990. A l'époque, 34% jugeaient que «la situation dans le monde permettait à la France de réduire ses dépenses militaires. En2011, cette proportiona diminué de moitié (17%)». Desclivagesdemeurent: les jeunes de droite et les catholiques apportent le soutien le plus inconditionnel.