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Le général américain David Petraeus, commandant des forces internationales en Afghanistan, s'est dit "prudemment optimiste" à propos des avancées enregistrées par la coalition sur le terrain dans ce pays.

Le général Petraeus s'exprimait lors d'une cérémonie lors de laquelle le président Barack Obama a officiellement annoncé sa nomination en tant que nouveau directeur de la centrale du renseignement, la CIA, en remplacement de Leon Panetta, appelé à remplacer Robert Gates au poste de secrétaire à la Défense.

Affirmant être "prudemment optimiste sur la direction de la mission" en Afghanistan, il a évoqué des "gains durement engrangés" par les soldats sur le terrain, dont les nouvelles forces de sécurité afghanes que l'Otan essaie de mettre sur pied.

Le général Petraeus a indiqué qu'il rentrerait en Afghanistan samedi pour finir sa mission. Sa nomination en tant que Chef de la CIA devra être, comme celle de M. Panetta, entérinée par le Sénat. La Maison Blanche espère que M. Petraeus, qui va devoir prendre sa retraite de l'armée, pourra prendre ses fonctions à la CIA début septembre.

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Claude Choules, le dernier soldat de la Grande Guerre, est mort

 

Claude Choules a 14 ans pendant la Première Guerre mondiale

Né le 3 mars 1901 à Pershore, en Angleterre, Claude Choules a 14 ans lorsqu'il rejoint l'école marine britannique – la Nautical Training Ship Mercury – en avril 1915. Un an et demi plus tard, en octobre 1916, l'adolescent s'engage dans la non moins prestigieuse Royal Navy : il parvient alors à faire croire à ses supérieurs qu'il est en âge de «prendre la mer». De fait, en 1917, il combat en mer du nord à bord du cuirassé HMS Revenge et assiste à la capitulation de la Marine impériale allemande, dix jours avant l'armistice du 11 novembre 1918.

HMS revenge

À l'issue de cette guerre, il continue son service au sein de la Royal Navy pendant près de huit ans, puis, quitte son pays pour l'Australie où il exercera en tant qu'instructeur à la Flinders Naval Depot. Il ne remettra plus jamais les pieds en Angleterre.

Claude Choules : de la Seconde Guerre mondiale à aujourd'hui

Soldat australien pendant la Seconde Guerre mondiale, dans la Royal Australian Navy, Choules passera les cinq années que dure le conflit, posté dans la base stratégique du port de Fremantle, vulnérable à l'invasion japonaise. Il est de ceux qui sera chargé de détruire la première mine allemande échouée sur la côte ouest australienne.

 

Au sortir de sa deuxième guerre, l'expert en armement continuera de travailler pour la Royal Australian Navy (RAN) jusqu'en 1956 – année où il prend une retraite bien méritée. Avec Ethel, une jeune infirmière écossaise qu'il a épousé dès son arrivée en Australie en 1926, il aura deux filles et un fils qui, eux-mêmes, donneront naissance à 13 petits-enfants, puis 26 arrière-petits-enfants et, enfin, 2 arrière-arrière-petits-enfants.

Il décède dans la nuit du 4 au 5 mai 2011 – «à minuit» déclare Gary Booth – dans la maison de retraite où il séjournait depuis plusieurs années, laissant derrière lui plus d'un siècle d'histoire.

le site sur les poilus de la der des der



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Un mémorial pour les Opex : la Défense planche sur le sujet depuis janvier

 

La ville de Paris va ériger un monument aux soldats français morts en opérations extérieures

L'Adefdromil, Association de défense des droits de militaires, vient d'obtenir de la mairie de Paris une belle victoire symbolique. Dans un courrier daté du 18 avril, l'un des conseillers du cabinet du maire Bertrand Delanoë annonce : "La ville de Paris a donné son accord pour que soit érigé un monument à la mémoire des militaires morts en opérations extérieures." Pour la première fois, un hommage sera ainsi gravé dans le marbre. C'est un succès pour cette association qui n'en finit pas d'agacer la hiérarchie des armées et le ministère de la Défense.

 Au début de ce mois, l'Adefdromil avait demandé à la mairie de Paris d'honorer la mémoire des militaires français tués en Afghanistan. Elle estimait que le Conseil de Paris ne pouvait pas faire moins pour les soldats français tués en Afghanistan que pour Mohamed Bouazizi. Ce jeune Tunisien de 26 ans s'était immolé par le feu à la mi-décembre devant la préfecture de Sidi Bouzid, dans le centre de la Tunisie, sa mort déclenchant le "printemps arabe" dans tout le Moyen-Orient. Le Conseil de Paris a annoncé le 11 février qu'un lieu de Paris porterait son nom.

 Dans un communiqué publié sur son site, le président de l'Adefdromil, Michel Bavoil, se félicite de la récente décision de Bertrand Delanoë. Il estime : "La communauté militaire, qui a parfois l'impression d'être oubliée de nos compatriotes, va y être particulièrement sensible." L'Adefdromil avait récemment obtenu que le temps de séjour en Afghanistan bénéficie de la bonification de la campagne double réservée aux périodes de conflits.

le mur a Washington(cliquez pour agrandir)

lepoint.fr

Un mémorial pour les Opex : la Défense planche sur le sujet depuis janvier

Le Point.fr - Publié le 28/04/2011 à 11:39 - Modifié le 28/04/2011 à 11:40

L'initiative de la Mairie de Paris entre en compétition avec celle à laquelle réfléchit le ministère de la Défense depuis un certain temps.

L'hommage que la nation doit aux soldats tués en Afghanistan et durant toutes les opérations extérieures a conduit la Mairie de Paris à proposer l'érection d'un monument spécifique dans la capitale. Mais cette idée qui fait son chemin est à l'étude depuis plusieurs mois selon les autorités militaires et le ministère de la Défense, piqués au vif par l'initiative de l'Adefdromil et de la Mairie de Paris. Car les militaires ne sont pas nécessairement convaincus qu'un "lieu de mémoire" et d'hommage dans un quelconque espace urbain soit le plus approprié.

Dans une lettre adressée au ministre de la Défense Alain Juppé le 21 janvier dernier, le chef d'état-major de l'armée de terre Elrick Irastorza proposait justement une initiative de ce type, qui a été retenue. Un groupe de travail a été nommé par le ministère fin mars, dont la présidence a été confiée à Bernard Thorette. Ce général en deuxième section est désormais conseiller d'État en service extraordinaire, après avoir été chef d'état-major de l'armée de terre, et chef de corps du 3e régiment d'infanterie de marine de Vannes. Il préside aujourd'hui l'association Terre-Fraternité. Ce groupe de travail devra proposer au ministre de la Défense une idée de monument, qui pourrait se rapprocher du mémorial des vétérans du Vietnam, à Washington.

 Pour cet officier connaissant bien le dossier, un lieu propice pourrait être la cour des Invalides, "car l'essentiel est qu'il puisse croiser la foule. Le fait qu'il se situe dans des murs dont la Défense a la responsabilité permettrait d'aller plus vite". On précise à l'Hôtel de Brienne qu'il n'est pas question de lancer une compétition avec la Ville de Paris, et que le groupe de travail a le champ libre pour proposer un emplacement dans la capitale. L'essentiel étant que le projet aboutisse très vite.

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«Geronimo-E KIA», Geronimo –nom de code pour désigner Ben Laden– Enemy Killed in Action (ennemi tué en action).

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TEAM 6  a rempli sa mission

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- Hit the floor with the US Navy SEALs par usaSPECWARFAREGRP

le site des navy seals : ICI

le site sur les forces spéciales : ICI

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lieutenant Barthe, chef de section au 21e régiment d'infanterie de marine

Dans son « Engagé », aux éditions Grasset et Fasquelle , le lieutenant Nicolas Barthe raconte son expérience en tant que chef de section au 21e RIMa et en opérations extérieures, au Kosovo et en Afghanistan.

Engagé depuis 2003, il explique ce que signifie pour lui l'expression « faire la guerre », pourquoi il est allé se battre en Afghanistan , loin des siens, et ce que l'on ressent en voyant ses camarades blessés, ou en perdant un frère d'armes.

Le lieutenant Barthe, au fil des pages, nous dit tout de sa passion, de ses convictions, de ses peurs et aussi de ses doutes. Une plongée dans les coulisses de la guerre, à travers le rare témoignage d'un soldat professionnel .

A l'occasion de la sortie de son livre, le lieutenant Barthe rencontrera ses lecteurs le 12 mai, à la librairie Julliard, à Paris.

>>> Rencontre avec le lieutenant Barthe le 12 mai, de 12h30 à 14h et de 17h30 à 19h, à la librairie Julliard-Chapitre.com, 229 Bd Saint-Germain, 75007 Paris (01 47 05 10 24).

Né en 1980 à Nice, Nicolas Barthe est diplômé de l'Université de Nice et de Sciences Po Paris. Educateur sportif, chargé d'enseignement, responsable associatif, il s'engage en 2003 dans l'Armée de Terre. Aujourd'hui, il est chef de section de combat au 21ème Régiment d'Infanterie de Marine et a vécu ces trois derniers étés au Kosovo, en Guyane et en Afghanistan.

Alexandre Kauffmann est né en 1975. Romancier et journaliste, il est notamment l'auteur de Mauvais Numéro (Arléa) et de J'aimais déjà les étrangères (Grasset, 2009).

Comment devient-on militaire ? Pourquoi un jeune homme de vingt-trois ans, doué pour les études, diplômé de Sciences Po, et issu d'une famille sans lien avec l'Armée, décide-t-il un jour de s'engager ? De quitter la vie civile, l'existence insouciante des jeunes gens bien nés, de renoncer aux postes prestigieux et confortables, et de donner, au milieu des années 2000, sa vie pour sa patrie ? Quel idéal a pu pousser Nicolas Barthe à devenir le lieutenant Barthe, chef de section de combat au 21e Régiment d'Infanterie de Marine ? A partir se battre au Kosovo, et surtout, en Afghanistan, dans la vallée la plus dangereuse et la plus meurtrière du pays, à Tagab, en Kapisa ?

Peut-on comprendre une telle démarche ?

Et puis, que signifie faire la guerre ? Vivre loin des siens pendant plusieurs mois, enfermé sur une base avec des centaines d'hommes (et quelques femmes), préparer des missions, aller sur le terrain, rencontrer l'ennemi, le combattre. Voir des camarades blessés. Perdre des soldats.

Le lieutenant Barthe nous raconte ici son expérience. Aidé par le journaliste et écrivain Alexandre Kauffmann qui l'a suivi pendant plusieurs semaines en Afghanistan, il nous dit tout de sa passion, de ses convictions, de ses peurs et de ses doutes aussi.

edition Grasset

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Aviation en Indochine Souvenirs 56 ans apres

LE PPS : ICI

 

En alerte depuis le 25 mars 2011, deux compagnies des forces françaises prépositionnées au Gabon avaient été projetées début avril à Abidjan au profit de la force Licorne.

Le chef de corps du 6e BIMa, le colonel Philippe Susnjara, revient sur cette période intense : « dès notre arrivée, dans la nuit du 3 avril, la compagnie du 2ème REP a pris en compte la sécurisation de l'aéroport Félix Houphouët-Boigny et l'a maintenu quasiment jusqu'à notre départ. La compagnie du 3ème RPIMa a, quant à elle, été engagée principalement sur la défense et la sécurisation de certaines emprises françaises ainsi que sur le point de regroupement des ressortissants.

 

Lire la suite : Abidjan, le 29 avril 2011

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Général Didier Tauzin : "Il faut établir la vérité sur le Rwanda. Nous sommes traités comme des Waffen SS !"

Interview Jean Guisnel

Le Point.fr : Vous publiez à votre tour, après votre chef d'alors, le général Jean-Claude Lafourcade, un livre sur votre expérience au Rwanda. Que voulez-vous expliquer à vos lecteurs ?


Général Didier Tauzin : Je précise d'abord que le général Lafourcade n'a été mon chef que lors de l'opération Turquoise. Pour ma part, j'ai eu à traiter de la guerre du Rwanda de manière quotidienne de l'été 1992 à l'été 1994, comme chef de corps du 1er RPIMa. Dans ce livre, je donne d'abord le témoignage de ce que j'ai fait et vu, mais aussi fait faire à mes paras au Rwanda pendant les deux années de mon commandement du régiment. Je traite en particulier de l'opération Birunga, improprement appelée "Chimère", que j'ai commandée en février et mars 1993, ce qui n'avait encore jamais été fait. J'explique également la stratégie de conquête du Rwanda par Kagamé et ses soutiens. Je n'omets pas le soutien que lui a apporté l'association française Survie qui, depuis 1989, désinforme l'opinion française et travaille activement contre la France et son armée, en participant à la rédaction du rapport Mucyo, publié à l'été 2008 par Kigali, rapport qui n'est qu'un tissu de calomnies. Cette association tente de nouveau, ces jours-ci, de mobiliser des élus en prétendant mettre au jour des crimes qui auraient été, selon elle, commis par la France et son armée. Or, les responsabilités françaises dans cette affaire sont imaginaires, ce dont j'apporte la preuve. 

Votre première expérience contre le FPR (Front patriotique rwandais) et les troupes de son chef Paul Kagamé remonte à l'opération Birunga de 1993. Quelles conclusions en avez-vous tirées ?

Lire la suite : Rwanda, je demande justice pour la France et ses soldats

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Renforcé depuis la fin de la crise, le détachement de dépollution de la force Licorne a donc reçu pour mission de dépolluer l'enceinte présidentielle.

Autonome, le détachement est composé d'une section du 1er Régiment étranger de génie, de deux équipes opérationnelles de déminage (EOD), d'une équipe médicale et d'un groupe de protection du 2ème Régiment étranger d'infanterie.

« Il y a plusieurs bâtiments à inspecter. Notre priorité a été le palais présidentiel en lui-même, c'est-à-dire les bureaux, les sous-sols, les garages ou encore le toit » , explique le chef de bataillon Lecerf, responsable du groupe. « Nous avons aussi vérifié les abords extérieurs du palais. Nous contrôlerons ensuite le palais des pas perdus » , poursuit-il.

La prise est impressionnante : 500 roquettes de BM21, 40 mètres cube de munitions pour armes légères, des lance roquettes et de la cartoucherie.

Sources : EMA


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Pour la première fois dans le conflit lybien, des drones, ces avions sans pilote guidés à partir du sol, sont entrés en action samedi.

Le Pentagone a indiqué qu'un Predator a procédé à des frappes en début d'après-midi. Deux avions de ce type survolent en permanence le pays. D'intenses combats se sont déroulés à Misrata

Les frappes aériennes ont elles aussi continué de s'intensifier . Plusieurs explosions ont retenti tôt samedi matin à Tripoli après un survol intensif de la ville par des avions de chasse de l'Otan, au lendemain de la visite du sénateur américain John McCain à Benghazi, le bastion des rebelles libyens. Il a appelé le monde à reconnaître et à armer les insurgés.

les insurgés de Misurata

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Entre le 14 avril 2011 06h00 et le 21 avril 2011 06h00, la France a réalisé :

135 sorties attaques au sol (Rafale Air, Mirage 2000-D et Mirage F1 CR / Rafale Marine et Super-Etendard Marine),

52 sorties de reconnaissance (Rafale Air, Mirage F1 CR et Rafale Marine / Reco NG),

26 sorties de défense aérienne (Mirage 2000-5 depuis La Sude en coopération avec le Qatar),

18 sorties de contrôle aérien (E3F et E2C),

44 sorties de ravitaillement (C135 et Rafale Marine / Super Etendard Marine)

En outre, depuis le 14 avril, les frappes des aéronefs français ont permis de neutraliser une vingtaine d'objectifs, dont :

une dizaine de véhicules militaires : véhicules blindés et deux véhicules transportant des munitions et des obus, dans les régions de combat de Misrata, d'Adjabya et de Zlitan,

trois sites de missiles dans les régions de Tripoli et de Misrata,

un lance-roquettes multiple près d'Adjabya

des dépôts de munitions et de stockage dans les régions de Syrte et Tripoli,

des moyens de communication et de commandement dans les régions de Tripoli, Ras Lanuf et Syrte.

La semaine écoulée a également été marquée par la montée en puissance du dispositif militaire français positionné à La Sude, en Crète. Les 18 et 19 avril, six Mirage 2000D qui opéraient depuis Solenzara ont rejoint les quatre Mirage 2000-5 déjà positionnés sur la base crétoise. Au total, depuis le 19 avril, 10 aéronefs français engagés dans l'opération de l'OTAN Unified Protector sont ainsi déployés à La Sude.

Sources : EMA

Lire la suite : Point de situation n°22 Harmattan

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