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Kadhafi annonce un cessez-le-feu

bengazi

La Libye «a décidé d'observer immédiatement un cessez-le-feu et de mettre fin à toutes les opérations militaires», a déclaré Moussa Koussa lors d'une conférence de presse. Il a affirmé que son pays, étant membre à part entière des Nations unies, était «contraint d'accepter la résolution du Conseil de sécurité».

La France, qui se préparait depuis jeudi soir à une intervention militaire coordonnée en Libye avec d'autres pays, a accueilli l'annonce avec prudence. Mouammar Kadhafi «commence à avoir peur mais sur le terrain, la menace n'a pas changé», a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Le texte de la résolution : ici

L'annonce par le ministre des affaires étrangères lybien d'un cessez-le-feu immédiat en Lybie consécutive à l'autorisation, hier, par l'ONU d'une intervention militaire dans le pays est saluée par un net rebond des actions.

En Europe, l'indice EuroStoxx 50 bondit de 1,4%, à 2 826 points. A Paris, le CAC 40 gagne désormais 1,45%, à 3 840,60 points.

Le baril de pétrole WTI, qui était en forte hausse, ce matin, au-dessus de 103 dollars, sur fond de crainte d'un conflit armé en Lybie, recule maintenant de 0,5%, 100,90 euros.

Sur le marché obligataire, les emprunts d'Etat allemands, valeur refuge par excellence, sont désormais en baisse. Les contrats futures sur Euro-Bund à 10 ans, échéance juin, cèdent 13 ticks, à 122,70.

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Cette nuit, le Conseil de sécurité de l'Onu a voté en faveur d'un recours à la force contre les troupes du colonel Mouammar Kadhafi, ouvrant la voie à des frappes aériennes en Libye.

Le processus en marche soulève la liesse à Benghazi et l'opposition de Berlin.


 

 

 

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Dans une résolution adoptée par 10 votes en faveur et cinq abstentions (Chine, Russie, Brésil, Allemagne et Inde)

 Le Conseil de sécurité a autorisé les Etats membres « à prendre les toutes les mesures nécessaires » afin de « protéger les civils et les zones peuplées de civils sous la menace d'attaques en Jamahiriya arabe libyenne, y compris Benghazi, tout en excluant une occupation par la force ».


Le Conseil reconnaît le rôle important de la Ligue des Etats Arabes en ce qui concerne « le maintien de la paix internationale et la sécurité dans la région en ayant à l'esprit le Chapitre VII de la Charte des Nations Unies ».

La résolution prévoit la mise en place « d'une zone d'exclusion aérienne de la Jamahiriya arabe libyenne afin de protéger les populations civiles ».

Les membres du Conseil de sécurité ont précisé que cette interdiction ne s'imposait pas aux vols à caractère humanitaire dont l'objectif est la distribution de vivres ou de matériel médical ainsi que les vols destinés à l'évacuation d'étrangers.

 

 

Le Conseil de sécurité a demandé « l'établissement immédiat d'un cessez-le-feu et l'arrêt complet des violences et de toutes les attaques et abus contre des civils » et a souligné « le besoin d'intensifier les efforts pour trouver une solution a la crise afin de répondre aux demandes légitimes du peuple libyen ».

 

Le ministre français des Affaires étrangères avait donc fait le déplacement de New York pour défendre le projet de résolution franco-britannico-libanais visant à mettre fin à la répression du soulèvement contre le régime du dirigeant libyen.

Il a exhorté le Conseil de sécurité de l'Onu à autoriser le recours à "toutes les mesures nécessaires" pour empêcher les forces de Mouammar Kadhafi d'écraser le soulèvement en Libye.

lybiefrance

Le président Nicolas Sarkozy a reçu vendredi matin François Fillon, Gérard Longuet et le chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud, après l'adoption par le conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution autorisant des opérations militaires en Libye.

Quoi qu'il arrive les États-Unis (avec 34 Awacs), la Grande-Bretagne (7) et la France (4) possèdent assez d'avions-radars pour mener l'opération sans avoir besoin des 17 appartenant en propre à l'Otan et basés en Allemagne.

 

 

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Des militaires ont été envoyés au Japon par la France le lundi 14 mars 2011 pour aider les équipes de secours suite aux catastrophes naturelles.

 

L'empereur du Japon, dont les interventions sont extrêmement rares, s'est dit "profondément préoccupé" par la situation "imprévisible" dans la centrale nucléaire de Fukushima Dai-chi. "Je suis profondément préoccupé par la situation nucléaire car elle est imprévisible", a-t-il dit. "Avec l'aide de ceux qui sont impliqués, j'espère que les choses ne vont pas empirer".



Evoquant "les jours difficiles à venir", l'empereur, âgé de 77 ans, a dit prier "pour que nous prenions tous soin les un des autres et surmontions cette tragédie".

 



Un avion a décollé de Roissy dans la nuit du dimanche 13 au lundi 14 mars 2011, avec à son bord près de 15 tonnes de matériel : équipements de détection de radioactivité, matériel de déblaiement et de fouille des décombres et groupes électrogènes...

Le détachement français compte près de 100 sauveteurs. Parmi eux, 26 militaires de l'unité d'instruction et d'intervention de la sécurité civile n° 7 (UIISC 7) de Brignoles et 11 militaires de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), sont spécialistes du sauvetage déblaiement ou des risques nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC).

Les sauveteurs militaires de l'UIISC 1 (Nogent-le-Rotrou), l'UIISC 5 (Corte), l'UIISC 7 et de la BSPP seront aux côtés de pompiers civils français et monégasques.

source defense.gouv

 

L'USS George Washington se trouve déjà à Tokosuka, près de Tokyo, et le USS Ronald Reagan qui se dirigeait vers la Corée du Sud a été dévié vers le Japon.

Une équipe de 144 secouristes américains est arrivée aujourd'hui dans le nord du Japon pour participer à des opérations de secours et recherches de survivants, après le séisme de magnitude 8,9 et le tsunami meurtriers de vendredi.

Le Japon, où stationnent 50.000 militaires américains, a pour l'instant demandé à utiliser le porte-avions américain pour permettre à ses hélicoptères de faire le plein et a demandé l'aide des Etats-Unis pour acheminer des troupes dans les zones sinistrées.

Un An-74 transportant un groupe de sauveteurs russes a atterri mercredi à Tokyo, a annoncé à RIA Novosti le service de presse du ministère russe des Situations d'urgence.

Auparavant, la Russie a envoyé au Japon un Il-76 avec 54 sauveteurs à bord et un Mi-26 avec 25 sauveteurs, ainsi qu'un autre Il-76 transportant 17 tonnes d'aide humanitaire.

 Le 13 mars, Tokyo a donné son feu vert à l'envoi de sauveteurs russes chargés de rechercher des personnes ensevelies sous les décombres.

Pour  regarder la NHK(chaine japonaise d'infos) en direct : ici

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Quigley , une balle  deux morts ...

Fonctionnant à partir d'une base de patrouille à distance dans le Helmand, deux tireurs d'élite britanniques étaient responsables de la destruction de 75 combattants talibans en 40 jours. Dans un remarquable exploit d'adresse au tir, deux insurgés ont été tués par une seule balle.

A la fin août 2009 le  sergent Tom Potter et le tireur  Mark Osmond a marqué le début d'un épisode étonnant de l'histoire des snipers  l'armée britannique .

Au cours de  40 jours, les deux tireurs du " 4 Rifles" ,  avaient atteint  75 cibles (confirmé tués 31 attribué à Potter et 44 à Osmond)

Chaque tués a été écrit à la craie ,un homme sans tête bâton désignant une cible éliminé d'une balle dans le crâne.

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Tous deux étaient membres de Green Jackets l'équipe qui a remporté l'édition 2006 de l'armée britannique Championnats du Sniper.

À une occasion, ils ont tué huit talibans en deux heures, je n'étais pas à l'aise avec elle dans un premier temps », a déclaré Osmond,« vous commencez à vous demander est-ce vraiment nécessaire? «Nous avions des gens viennent nous voir par la suite, n'a pas peur de nous parler.

source : the telegraph

La plupart des tues l'ont été à une distance de 1.200 mètres avec la carabine de calibre 7,62 mm L96 sniper.

la carabine de calibre 7,62 mm L96 sniper(cliquez sur l'image pour agrandir)




Les tireurs d'élite utilisaient des suppresseurs, ce qui réduit le bruit de la détonation à la bouche. Bien que d'une fissure balistique pourrait être entendu, il était presque impossible de savoir d'où le coup de feu venait. Avec la balle roule à trois fois la vitesse du son, une victime était improbable d'entendre quoi que ce soit avant sa mort.

Les messages talkie-walkie a révélé que les talibans pensés qu'ils étaient touchés par des hélicoptères. Le coup le plus loin l'a été à 1.430 mètres Mais le coup le plus célèbre de sa tournée a été par Osmond à une distance d'à peine 196 mètres.


Le 12 Septembre, un commandant des talibans est apparu sur l'arrière d'une moto avec un passager passagers circonscription. Il y avait une patrouille britannique dans le village de Gorup-e Shesh Kalay et en vertu des règles d'engagement, le talkie-walkie la paire talibans ont été comptable a été désigné comme un acte hostile. Pendant qu'ils conduisaient hors, Osmond des tirs de sommation avec son pistolet, puis ramassa son L96, la même arme - le numéro de série 0166 - il avait utilisé en Irak et sur la crosse de laquelle il avait écrit: «Je t'aime 0166.

La moto a chuté et les deux hommes sont tombés sur la route. Lorsque la patrouille britanniques y est retourné, elle a vérifié les hommes et a confirmé qu'ils étaient morts tous les deux, avec de grands trous dans la tête.

Il est rare de réussir un tel tir .... Une cartouche deux tués connu dans le secteur de sniping comme «un Quigley. Le terme vient du film 1990 Quigley Down Under dans lequel le héros, joué par Tom Selleck, utilise un vieux fusil Sharps à effet dévastateur.


.Sergent Potter et le tireur Osmond sont identifiés par des pseudonymes pour des raisons de sécurité.

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«La transition ne signifie pas une ruée vers la sortie. Au contraire - nos forces resteront à l'appui, pour encadrer les Afghans, et pour former les recrues plus de nouvelles », a déclaré le Secrétaire général.

 

"Nous ne pouvons pas perdre notre élan, ou céder à des appels à se retirer avant que le travail soit  terminé. L'Amérique est prête à assumer la part du lion de la charge, mais nous ne pouvons pas le faire seul, a dit M. Gates.


 source AFP

BRUXELLES - Les pays de l'Otan en Afghanistan ont promis de ne pas retirer leurs soldats sans concertation, après le lancement dans 10 jours du transfert progressif des commandes à l'armée afghane, a annoncé vendredi le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen.

 

"L'Otan a adopté aujourd'hui les recommandations sur les districts à transférer aux forces de sécurité afghanes à partir du 21 mars, sur la base du rapport du Comité conjoint Otan-Afghanistan sur la transition" a-t-il indiqué à l'issue d'une réunion des ministres de la Défense de l'Otan.

La période dite de "transition" doit permettre aux troupes afghanes de prendre en main la sécurité, en remplaçant en première ligne les contingents de l'Isaf partout dans le pays d'ici à la fin 2014.

"Nous sommes entrés dans une nouvelle ère", a assuré M. Rasmussen.

R.Gates et Anders Fogh Rasmussen

Rappelant que le choix final appartenait au gouvernement du président Hamid Karzaï, il s'est refusé à confirmer que trois villes --Lashkar Gan (sud), Herat (ouest) et Mazar-i-Sharif (nord)--, la région de la capitale Kaboul, sans le district de Surobi tenu par les soldats français, et enfin deux provinces --Bamyian (centre) et Panchir (nord-est), avaient été recommandées pour inaugurer le processus.

Quant aux "dividendes" que les 48 pays de l'Isaf attendent de la transition, autrement dit une réduction de leur présence militaire, ces retraits devront "obéir à trois principes", a souligné le secrétaire général de l'Otan.

Il faudra d'abord, a-t-il énoncé, que les futurs retraits respectent "la cohérence" du plan d'ensemble. Ensuite que les troupes retirées d'un secteur où elles auront été relayées par l'armée afghane puissent être redéployées dans un autre secteur où leur déploiement serait nécessaire. Enfin, que des militaires qui seraient retirés du théâtre des opérations puissent se muer en instructeurs pour accélérer la formation de l'armée afghane.

Le secrétaire américain à la Défense Robert Gates venait lui-même d'appeler ses homologues à ne pas retirer leurs troupes de manière prématurée.

"Franchement, on parle trop de partir et pas assez de faire le boulot correctement; trop de la sortie et pas assez du combat", a-t-il lancé, selon le texte de son intervention distribué à la presse.

Tout en reconnaissant "la forte pression" qui s'exerce sur les gouvernements pour qu'ils réduisent leurs effectifs en Afghanistan après une année particulièrement meurtrière, M. Gates a jugé qu'il était crucial de procéder au transfert de la responsabilité de la sécurité aux forces afghanes "d'une manière concertée, organisée et coordonnée".

Les soldats de l'Isaf ont l'an dernier "porté un rude coup aux talibans", selon lui, mais ces gains pourraient être annulés si des pays européens --qu'il n'a pas nommés-- commençaient à retirer massivement et trop vite leurs effectifs pour des motifs qu'il a qualifiés de politique.

L'Allemagne et la Suède notamment ont annoncé leur intention de réduire leurs effectifs assez rapidement.

Selon un responsable militaire européen de l'Otan, "les Américains" inquiets du signal donné par le Canada et les Pays-Bas, deux pays qui ont décidé de retirer toutes leurs troupes de combat, "ne veulent pas d'un retrait unilatéral, désordonné, mais que les pays en place en Afghanistan y restent pendant la période de transition" de 2011 à 2014.

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Un raid nocturne visant un chef de file présumé des talibans aux environs de  Kandahar s'est terminé par le  décès d'un homme qu'on dit  être un cousin du président Hamid Karzaï.

 Le Secrétaire à la Défense Robert M. Gates, a présenté cette semaine des excuses personnelles pour le décès de  neuf garçons suite a une opération d'hélicoptères des  forces américaines .Karzaï avait auparavant rejeté en trouvant comme insuffisantes les excuses du général David Petraeus H.

 

source: Presse canadienne

KANDAHAR, Afghanistan - La mort d'un cousin du président Hamid Karzaï est un accident tragique, mais le raid nocturne durant lequel elle est survenue se justifie par la capture d'un chef taliban responsable pour l'explosion de voitures piégées dans la ville de Kandahar, a affirmé, dimanche, un commandant militaire américain.


Quelques heures après avoir pris le commandement du district de Dand, qui se trouve dans la zone des opérations des Forces canadiennes, le lieutenant-colonel Douglas Sims a affirmé que l'armée regrettait la mort de Yar Muhammad Karzaï. Il a affirmé à La Presse Canadienne que cette mort, à l'instar de toute autre perte de vie, était tragique. M. Sims s'est toutefois dit d'avis que le gouvernement afghan comprenait qu'il s'agissait d'une opération militaire légitime.

Yar Muhammad Karzaï, qui était âgé de 63 ans, a été tué dans le village de Karz au cours d'une opération menée durant la nuit de mercredi par l'OTAN à Dand, district relativement calme situé au sud de la ville de Kandahar.

Durant ce raid, les troupes ont détenu cinq personnes, dont un chef taliban qui a distribué à des insurgés aux quatre coins de la ville des engins explosifs improvisés destinés à être placés dans des véhicules. Les quatre autres personnes ont toutefois été relâchées par la suite.

Au dire du lieutenant-colonel Sims, la capture d'un chef de cette importance est une étape importante vers l'amélioration de la sécurité dans la région. Et le militaire a ajouté qu'il était convaincu que les représentants locaux du gouvernement en conviendraient.

L'OTAN a expliqué que les troupes avaient crû que Yar Muhammad Karzaï était le père du chef taliban emprisonné. Les forces de sécurité ont ouvert le feu lorsqu'un soldat a aperçu un homme armé d'un AK-47 avec une lampe de poche visant par une fenêtre de l'immeuble où se déroulait l'opération.

 

D'après un rapport des Nations unies rendu public mercredi, le nombre de civils tués en Afghanistan a grimpé de 15 pour cent en 2010 comparativement à l'année précédente.


 

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L'offensive a été lancée samedi en fin de matinée dans le quartier pro-Ouattara d'Abobo (nord d'Abidjan) où des insurgés ont pris ces dernières semaines le contrôle de larges zones.

L'objectif des Forces de défense et de sécurité (FDS) loyales à M. Gbagbo est de «débarrasser Abobo des terroristes», selon une source à l'état-major. «Ca passe ou ça casse», a-t-elle indiqué à l'AFP.

Selon cette source, «deux hélicoptères Puma, des lance-roquettes RPG ainsi que des blindés» sont utilisés par les FDS. Selon des témoignages, les insurgés sont équipés de kalachnikov et de lance-roquettes.

Quartier le plus peuplé d'Abidjan, ville dans la ville avec quelque 1,5 million d'habitants, Abobo est devenu l'épicentre de la crise, qui a fait près de 400 morts dans le pays selon l'ONU.

Aux environs de 12H00 (locales et GMT), des tirs à l'arme lourde ont été entendus dans Abobo, situé au nord du quartier résidentiel de Cocody, un des centres du pouvoir.

Un habitant d'Abobo a dit à l'AFP avoir vu rouler vers Abobo quatre blindés, quatre transports de troupe «remplis de militaires», et «deux pick-up avec des mortiers».

Un autre habitant a vu «deux chars qui ouvraient un convoi et deux qui le fermaient en tirant».

Dans les environs de la gare d'Abobo, «il y a des échanges de tirs de blindés et de kalachnikov», a rapporté un habitant.

Dans le sous-quartier Plateau-Dokui, dans le sud d'Abobo proche de Cocody, un habitant a évoqué des tirs de mortiers: «on est tous enfermés chez nous. Personne ne peut sortir. C'est vraiment terrifiant».

«On avait peur, on était terré chez nous. On entendait les tirs comme si cela était une vraie guerre. On voit des militaires FDS partout, ils sont en position de combat», a raconté une habitante de la zone d'Angré, un quartier de Cocody frontalier d'Abobo.

Selon plusieurs témoignages, une dizaine de véhicules militaires étaient positionnés samedi soir, à Angré, sur un axe routier menant à Abobo.

Le porte-parole du gouvernement Gbagbo, Ahoua Don Mello, avait admis qu'Abobo, placé vendredi sous couvre-feu nocturne avec le quartier voisin d'Anyama, était «truffé de rebelles».

Pour Patrick Achi, porte-parole du gouvernement Ouattara, le camp Gbagbo est «dans sa logique de tueries aveugles» car «ils sont acculés, le dos au mur. Il ne leur reste que le spectre de la guerre civile, de susciter la terreur».

«À un kilomètre de distance (d'Abobo), ils tirent des obus, à l'aveugle, qui tombent sur des maisons de civils. La majorité des tués sont des civils innocents, ce ne sont pas des affrontements militaires contre militaires», a-t-il ajouté.

Par ailleurs, un Ghanéen de la mission de l'ONU a été blessé samedi à Abidjan dans l'attaque d'un véhicule civil de l'Onuci, a déclaré la force onusienne. Plusieurs témoins ont identifié les agresseurs comme des jeunes pro-Gbagbo.

Pendant ce temps, M. Ouattara enchaînait les rencontres avec ses alliés régionaux. Après le Nigeria et le Burkina, il est attendu au Sénégal.

 

 

 

 

 

 

 

source:Agence France-Presse
Abidjan

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Chiffres clés

* 17 femmes nommées au grade d'officier général

* 13 femmes pilotes de chasse dans l'armée de l'air

* 19 femmes "macaronées" dans la Marine dont 11 femmes pilotes d'hélico, 8 femmes pilotes de patrouille maritime et 1 femme macaronée plongeur-démineur

* 1 femme commandant de navire (elle commande Le Tigre, un bâtiment école)

Le taux de féminisation en OPEX ou embarqués, à 6%, est stable au 1er octobre 2010.

A quelques exceptions près, la majorité des femmes dans les armées occupent des postes dans les spécialités "gestion des ressources humaines" et "administration ".

Le Service de santé des armées arrive en tête avec un taux de 54.7% parmi les élèves officiers du service de santé des armées (pour 63.3% d'entre elles, le poste occupé est celui de militaire infirmière technicienne des hôpitaux des armées).

Taux de féminisation par armée

Terre : 10.66%

Air : 21.32%

Marine : 13.13%

Gendarmerie : 17.8%

Santé : 50.99%

Essences : 8.49%

DGA : 7.40%

Autres : 26.28%

Taux de féminisation par catégorie hiérarchique

Officier : 12.1%

Sous-officier : 16.2%

Militaire du rang : 14.1%

Volontaire : 31.4%


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Les Etats-Unis appellent à un "arrêt immédiat" de la violence perpétrée contre le peuple ivoirien par les forces loyales au président sortant Laurent Gbagbo, a souligné la Secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton.

"Les Etats-Unis condamnent avec fermeté les actes de violence de Laurent Gbagbo contre le peuple ivoirien", a affirmé la chef de la diplomatie US dans un communiqué, tout en réitérant son appel à Gbagbo de renoncer au pouvoir et de respecter l'issue du scrutin présidentiel de novembre dernier.

Mme Clinton a fustigé à cet égard "la tentative égoïste" de Gbagbo de s'accrocher au pouvoir, soulignant que cette situation ne fait qu'aggraver les tensions et porter atteinte aux droits fondamentaux du peuple ivoirien.

Jeudi, le porte-parole du Département d'Etat, Philip Crowley, avait exprimé la "préoccupation grandissante" des Etats-Unis vis-à-vis de la situation en Côte d'Ivoire, où les forces de sécurité ont tiré sur un groupe de femmes qui manifestait à Abidjan tuant sept d'entre elles.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a exprimé jeudi sa préoccupation face au "risque de résurgence de la guerre civile" en côte d'Ivoire. Les quinze membres du Conseil de sécurité "appellent toutes les parties à la retenue pour empêcher" une nouvelle guerre civile, a souligné l'ambassadeur de Chine Li Baodong, qui exerce la présidence tournante du Conseil. Les membres du Conseil de sécurité condamnent "les menaces, les destructions et les actes de violence gratuite". Ils "demeurent profondément inquiets de la récente escalade de la violence, spécialement à Abidjan, après des attaques contre des résidents ivoiriens, y compris des femmes", a-t-il ajouté.

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source :AFP 02/03/2011

Les excuses du général Petraeus font suite à un appel pressant du président afghan Hamid Karzaï demandant à la force de l'Otan en Afghanistan (Isaf) d'éviter les «meurtres quotidiens» de civils et l'avertissant qu'elle allait au devant de «graves problèmes» dans le cas contraire.

Peu auparavant, la police afghane avait annoncé que neuf jeunes enfants avaient été tués au cours d'un raid aérien mardi alors qu'ils ramassaient du bois, dans la province orientale de Kunar, où l'Otan est déjà accusée par le gouvernement afghan d'avoir tué 65 civils dans un bombardement il y a dix jours.


«Nous sommes profondément désolés pour cette tragédie et nous présentons nos excuses aux membres du gouvernement afghan, au peuple d'Afghanistan, et par dessus tout aux survivants de la famille dont des membres ont été tués au cours de nos opérations», déclare le général américain dans un communiqué.

«Ces morts n'auraient jamais dû se produire et je présenterai mes excuses en personne au président Karzaï à son retour de son voyage à Londres cette semaine», ajoute le communiqué.

De son côté l'Isaf, qui ne précise pas l'âge des victimes, déclare «assumer l'entière responsabilité de cette tragédie et vouloir continuer à mener une enquête exhaustive sur cet incident afin de comprendre pourquoi il a eu lieu et tenter d'empêcher qu'un tel événement ne se reproduise à l'avenir».

«Si l'enquête devait corroborer les faits, des sanctions seraient envisagées, y compris des sanctions disciplinaires», ajoute le communiqué. L'Isaf indique avoir agi en représailles à des tirs de roquettes contre une base militaire.

Le général Petraeus a annoncé avoir demandé à ce qu'ils soit rappelé à tous les équipages d'hélicoptères la nécessité de maintenir le nombre de victimes civiles à «un minimum absolu». Il a également averti que les soldats pourraient être frappés de sanctions disciplinaires à la suite de l'attaque de mardi.

Environ 150 personnes ont manifesté mercredi à Asadabad, la capitale de la province de Kunar, scandant des slogans anti-américains, selon des témoins.

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