En pleine mutation, le pays pourrait devenir une nouvelle « porte » de l’Afrique. S’y pressent déjà les grands acteurs commerciaux, politique et militaires du monde. A commencer par la Chine, qui place à Djibouti sa première présence militaire lointaine
Devant Djibouti, la mer ne sent pas la mer, mais exhale un parfum de grues et de bé- ton, de milliards de dollars, d’empoignades géopolitiques et de nouvelles routes commerciales planétaires. Visage parmi d’autres de ce monde en métamorphose, un port immense est en train de sortir de la roche à Doraleh, aux portes de la capitale. Là, un travailleur chinois en chapeau de paille conique a jeté sa ligne de pêche au milieu de cubes en béton hauts comme des immeubles. L’assemblage cyclopéen de ces blocs formera demain l’alignement des quais du port multifonction. Sur ces 690 hectares devrait s’ouvrir une nouvelle « porte » de l’Afrique. Non loin, un militaire chinois casqué garde l’entrée d’une implantation militaire en construction
jean-philippe rémy
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source le monde
Il reste aujourd’hui 250 000 Famas dans les forces françaises. Beaucoup plus que de soldats en activité, heureusement: sous des hangars à hygrométrie contrôlée, les stocks, figés dans la graisse, permettent une rotation des armes encore en service, au Mali, en Irak ou dans les rues de Paris – où patrouillent les unités de l’opération Sentinelle. Le plan prévoit que le Famas tienne jusqu’en 2030. En 1978, quand il commence à être livré, l’armée vit encore avec les véhicules de la seconde guerre mondiale et les armes de ses guerres coloniales. Cette année-là, il faut un plan d’urgence pour équiper les troupes qui partent au Liban. On leur achète des SIG-540 suisses pour les mettre au niveau de leurs adversaires. Les régiments parachutistes ont beau avoir été les premiers servis, la guerre fut plus rapide que la livraison : les légionnaires du 2e REP, eux, s’envoleront sans le Famas pour sauter sur Kolwezi, en RDC. Les militaires utilisaient jusqu’alors un fusil en bois, le MAS 49-56. Un 7,5 mm, élégant mais bien encombrant. L’arme, ne tirant qu’au coup par coup, demeure encore en usage dans la police aujourd’hui. Pour ce qui est du pistolet-mitrailleur, une exception française s’était aussi imposée, avec le MAT 49 de 9 mm,quant à lui fabriqué à Tulle. « Par grand gel, les doigts restaient collés sur son acier ! », sesouvient Philippe Gueguen, général commandant la brigade logistique, élève à Saint-Cyr au début des années 1980. On disait aussi duMAT 49 qu’il avait tué plus de monde par accident que dans la guerre. Par nathalie guibert — illustrations eric petersen
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Une société militaire privée russe présente en Syrie, fait parler d’elle dans les médias. Si les mercenaires sont interdits en France et en Russie, les deux pays réfléchissent à assouplir leurs législations en la matière, d’autant qu’entre mercenariat ou SMP, la frontière est mince.
Ni faits, ni preuves, mais le reporter tire quand même ses conclusions. Lesquelles? Il conclut qu'en Syrie il y a des centaines de mercenaires comme Dmitri qui reçoivent le salaire de 250.000 roubles par mois et font tout le sale travail: tuent à la demande des commandants, organisent des provocations. S'ils meurent, ils seront enterrés dans des tombes sans nom. L'horreur!(Sputniknews)
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Source Sky New
167 km, près de 10 000 m de dénivelé positif : voilà le menu de Diagonale des fous. Deux coureurs ariégeois participeront à cette épreuve de course à pied hors normes qui se déroule à la Réunion. Hors normes car si le premier bouclera l'épreuve en vingt-quatre heures, les derniers mettront plus de soixante-cinq heures, trois nuits blanches pour pouvoir prétendre au tee-shirt sur lequel il sera écrit «J'ai survécu !»
3 anciens du 2 Présents
IGNAS Jean-luc dossard 770 GRONDIN Gilles 1641 LIEGEOIS Didier 897
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Feuilleton : les fous de la diagonale (1/5)
H&K remporte le marché de l’AIF avec son HK416
Pourquoi remplacer le FAMAS ?
Conçu pour remplacer le bon vieux fusil automatique Mle 49/56, le Famas a fait rentrer l’armée française dans le club des utilisateurs de fusils d’assaut (dont les deux plus connus sont le M16/M4 américain d’Eugene Stoner et l’AK47/74 russe de Mikhaïl Timofeïevitch Kalachnikov). Mais adopté trop tardivement à la fin des années 70, et bien qu’étant un petit bijou de l’industrie armurière (ambidextre, bull-pup, lance grenade intégré), notre Clairon national souffrira très vite d’un défaut majeur : il est impossible de le faire évoluer.
Considéré par certains comme étant une arme lourde, difficile à entretenir et compliquée à réparer si elle venait à être endommagée, le Famas, contrairement à ses concurrents tels le M4 ou même l’antique Kalashnikov, voit ses avantages tourner en désavantages : son encombrement réduit, son garde main avec poignée intégrée empêche tout « upgrade », impossible de lui rajouter une poignée tactique, un désignateur laser, une , un appuie-joue, un lance grenade de 40mm ou même une simple! Bref, tout ce que les autres fusils d’assaut acceptent et qui rendent la vie de l’opérateur bien plus simple (et parfois la lui sauvent) est interdit au Famas. Bien sûr il existe des adaptateurs, mais pas pour tout. Mais surtout, un défaut majeur se fait jour : sa munition.
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France_info: Ici
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Armées : la bataille du budget est lancée
Cette offensive-là pourrait s’appeler « Opération deux pour cent ».
Pour 2 % du PIB consacré aux dépenses militaires de la France. Préparée depuis des mois,la voici lancée. Mardi 6 septembre,généraux et responsables politiques ont clos, à Paris, l’Université d’été de la défense, traditionnelrendez-vous du secteur, en appelant à une augmentation rapide et forte du budget des armées.
Pour le général Pierre de Villiers,le chef d’état-major, il faudrait que le budget français passe des 32,7 milliards prévus en 2017 à 41 milliards d’euros dès 2020, ou de 40 à 44 milliards avec les pensions. Soit de 1,78 % du PIB, pensions comprises, à 2 % (la base de calcul est le PIB 2015).
« Je vous vends un modèle d’armée à 2 % qui est bon et qui assurera la protection des Français. C’est le prix de la paix, l’effort de guerre. Moi, je ne discute pas du prix de la guerre ! » lire la suite : Ici
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Le Brexit désarme la défense européenne d'ALAIN BARLUET
“J’avais une seule consigne de ma hiérarchie: hors de question de retrouver des vétérans qui font la manche dans la rue. Aucun soldat français ne doit être perdu” le colonel Maloux
Un homme s’est retrouvé en première ligne face à l’arrivée des blessés psychiques: le colonel Maloux, chef de la Cellule d’aide aux blessés de l’armée de terre (CABAT) depuis 2010. À l’époque, la cellule s’occupait essentiellement des blessés physiques, à 90% réintégrés dans l’armée.
Plus facile.“Prenons un amputé: on peut lui dire que dans tant deux mois, son moignon sera cicatrisé, que l’on pourra ensuite poser une prothèse, enchaîner la rééducation… Avec les blessés psychiques, on est sur des phénomènes complètement inverses.” Souvent en déshérence sociale, isolés, cumulant les addictions, ces blessés ne peuvent plus servir et nécessitent un accompagnement sur le long terme. Comment les aider à relever la tête? Comment reprendre la main?
Afghanistan, Centrafrique, Mali… Ils sont plus de 500 militaires français à en souffrir: le syndrome de stress post-traumatique.
Une “blessure psychique” qui angoisse, isole du reste de la société, empêche de vivre. Longtemps ignoré, ce syndrome est désormais pris au sérieux par l’armée française. Reportage aux portes du parc du Mercantour, où le Centre de ressources des blessés de l’armée de terre tente de soigner ses soldats.
sources: LUCAS DUVERNET-COPPOLA ET MARGHERITA NASI, À BEUIL / PHOTOS: RENAUD BOUCHEZ POUR SOCIETY
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Une cérémonie très discrète s'est tenue lundi 25 juillet dans l'après-midi au cœur de la Citadelle de Perpignan, qui abrite le Centre d'instruction parachutiste spécialisé (CPIS), le régiment qui est le bras armé de la DGSE.
"Nul ne verra. Nul ne saura"
Le nom du sous-lieutenant de carrière est gravé dans la pierre du monument aux morts de Bélâbre (Indre), aux côtés de ses camarades tombés pour la France. Mais Hubert Rochereau a également un autre mémorial très émouvant: sa chambre, gardée scrupuleusement en l'état depuis près de cent ans.
Effondrés par le chagrin, les parents d'Hubert Rochereau, sous-lieutenant au 15e dragons, mort au front en avril 1918, ont tout fait pour que la chambre de leur fils reste en l'état. Leur dernière volonté a été respectée. Près de cent ans plus tard, dans leur maison de Bélâbre, dans l'Indre, tout est encore en place.
Ici tout a été préservé selon les dernières volontés des parents du soldat, tué le 26 avril 1918. L'acte de donation, de 1935, contenait une clause étonnante: ceux qui prendront possession de la maison doivent s'engager à ne rien toucher dans la chambre du fils unique trop tôt disparu, et cela pendant 500 ans !