« L’armée supporte les deux tiers des suppressions de postes de l’Etat »
En cette veille du 11 Novembre,l’armée française a-t-elle lemoral ?La commémoration du 11 Novembre est tout à fait singulière cette année, et j’y attache une attention particulière. Début septembre,nous avons organisé une journée 100 Villes, 100 Drapeaux et 100 Héros pour commémorer lecentenaire,et plus particulièrement la transmission des valeurs militaires entre le poilu d’hier et le soldat d’aujourd’hui : le courage, la fraternité d’armes, la cohésion, le sens du sacrifice. Cesvaleursqui, finalement,ont traversé ces années, constituent le socle du moral. Le moral des armées est excellent en opération, il est à surveiller dans le temps de paix car nous menons une profonde transformation. La vie quotidienne aujourd’hui dans les armées n’est pas toujours facile.
la suite : Ici
Propos recueillis par
Nicolas Barré
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Alain Ruello
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sources les échos
le site : Ici
France-Télévision nous a produit une super-production de 4 heures intitulée "Ceux de 14" (Maurice Genevois).
Diffusion à partir de mardi 28/10 sur France3.
En 1914, Maurice Genevoix, jeune normalien brillant et séduisant, est mobilisé : il se retrouve projeté dans l'univers de la guerre. Au terme d'un parcours tumultueux, parfois cocasse, mais toujours très émouvant, il est envoyé sur le front avec, sous ses ordres, une bande de jeunes soldats. Aux côtés de Porchon, lieutenant comme lui, Maurice Genevoix se sent fier de participer à cette guerre et de pouvoir servir son pays. Pourtant, après l'exaltation des débuts et la fraternité aux combats, il sent bientôt monter en lui un sentiment d'écoeurement. Le conflit lui semble absurde...
Of Men and War :documentaire
Portraits de quelques vétérans d’Irak et d’Afghanistan qui peinent à se remettre sur pied. Puissant.
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Le Pathway Home, un centre thérapeutique
Le général Jean-Pierre Bosser échafaude " un modèle futur " d'armée de terre
Chef d'état-major de l'armée de terre (CEMAT) depuis le 1er septembre, le général d'armée Jean-Pierre Bosser (photos Max Rosereau, La Voix du Nord) est passé à Lille ce mardi 14 octobre pour découvrir le Commandement des forces terrestres et échanger avec l'un de ses grands subordonnés, le COMFT, le général Arnaud Sainte-Claire Deville.
Il n'est pas venu pour un simple visite de courtoisie. Le général Bosser travaille d'emblée sur un modèle futur d'armée de terre car " les économies générales à réaliser, notamment en effectifs, ne permettront pas d'atteindre la cible 2019 ". Une phrase forte et claire pour diriger l'armée de terre à la convergence des besoins, de la raison et des menaces... Autre piste intéressante à la veille de l'annonce de dissolutions : " Nous souhaitons réinvestir le territoire national. " Quitte à réduire la taille des unités.
Interview passionnante, le nouveau CEMAT avait des messages à faire passer...
Resserrement de la gouvernance
" Mon tour dans les forces terrestres s'inscrit dans ma volonté de resserrer la gouvernance de l'armée de terre autour de cinq personnages clés : le commandant des forces terrestres, le chef de la maintenance et de la logistique (DCSIMMT, général Jean-Yves Dominguez), le directeur des ressources humaines (DRHAT, général Frédéric Servera), plus le major général de l'armée de terre (général Bertrand Houitte de la Chesnais) et moi-même. Nous constituons ce qu'on peut appeler le comité stratégique, un nom temporaire auquel on essaiera de donner une teinte un peu plus militaire dans l'avenir. Ce n'est pas un hasard si je fais ce tour, à Lille, Tours pour la DRHAT et Satory (Versailles) pour le matériel. "
Remonter le moral des troupes
" Mes deux grands messages de rentrée sont des messages de nature et de portée complètement différentes. Le premier est lié au moral. Nous faisons tous le constat d'avoir des hommes en opérations rayonnants, engagés sur leur cœur de métier avec des matériels modernes. Et puis, un retour en garnison est parfois en demi-teinte avec les difficultés du soutien, ce que nos hommes appellent la dilution du commandement, c'est-à-dire un monde séparé entre le commandement sur le cœur de métier et l'environnement. Cet écart est trop important. J'imagine un plan qui vise à resserrer ces deux lignes pour remonter un peu le moral de l'armée de terre. "
LIRE LA TOTALITE DE L'ARTICLE: ICI
Comment arrêter rapidement les saignements d’une blessure par balle et la sceller complètement ?
Des étudiants développent une mousse injectable pour traiter les plaies sur un champ de bataille.
Quand un soldat est blessé à une extrémité comme un bras ou une jambe, l’application d’un bandage et/ou garrot pour arrêter le saignement, est un processus assez classique. Toutefois, dans les cas où une blessure est reçue juste à la jonction entre une extrémité et le torse – des lieux comme le cou, l’épaule ou l’aine – la situation devient beaucoup plus délicate. Les tampons de gaze traités avec des agents de coagulation sont souvent placés dans la plaie, mais ils ne sont pas toujours suffisants pour arrêter le flux sanguin. Un groupe d’étudiants de l’Université Johns Hopkins travaillent sur une meilleure alternative, sous la forme d’une mousse qui durcit et qui est injectée dans la plaie.
L'université Johns Hopkins : ici
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L'armée américaine investie dans le projet X-stat.
La société Revmedx : ici
Lire l'article sur le figaro santé : ici
«L’adjudant est un être humain comme tout le monde.Pas
un gros bonhomme sensible à rien»
Marie, lycéenne
Chaque année, 770 000 jeunes de 17 ans sont convoqués à la Journée défense et citoyenneté.
« Une journée ensemble, ça va être long, ou court, à vous de décider. » Aucune réaction. « On se réveille. Souplesse sur les pattes arrière, félins, et tout se passera bien », insiste l’un des deux animateurs en treillis, un adjudant quadragénaire de l’armée de terre. Le rétroprojecteur peine, lui aussi, à démarrer. « Risques et menaces dans un monde instable ». Des exemples ? « Les accidents de la route », pour un jeune. « Poussez un peu, là… », se fatigue l’adjudant. Nouvelles images au rétroprojecteur : les valeurs fondamentales à protéger, les symboles de la République… Puis une liste à concocter en groupe, sur les droits et devoirs du citoyen. Les impôts arrivent en tête des devoirs cités, juste devant la JDC. Le droit à l’image revient plus souvent que celui de voter
Lire l'article de Pascale Krémer : ICI
Le télécharger : ICI
Lire aussi :La journée d'appel de la défense va être rénovée ICI
Reportage de Françe 3 (25/01/2012) sur le service militaire des années 1970-2000 : ICI
lundi 13 octobre à 22h20
Documentaire Histoire (50mn)
Réalisé par : Grégory Laville
Auteur : Jean-Yves Le Naour
Durant la Première Guerre mondiale, nombreux sont les soldats qui ne se sont jamais remis du spectacle quotidien de l'horreur auquel ils ont assisté sur le front. C'est le cas notamment de Baptiste Deschamps qui, dès septembre 1914, s'est retrouvé prostré après un bombardement. Or, les médecins, réfractaires à la psychanalyse, importée d'outre-Rhin, se montrent impuissants face à ce type de souffrance. Promené d'hôpital en hôpital, Baptiste Deschamps se voit appliquer des méthodes douces, avant de subir la technique de Clovis Vincent, étoile montante de la neurologie française, qui consiste à infliger au patient des décharges d'électricité, pour que la douleur physique prenne le pas sur la souffrance psychique.
Pour aller plus loin :
Des suppliciés oubliés de la Grande Guerre : les pithiatiques
autre article sur le site : Ici
Heur et malheur du cimetière des aliénés de Cadillac : Ici
vidéos de Pathé british : Ici
Toutes les guerres laissent derrière elles de nouvelles "gueules cassées" physiques et psychologiques. C'est pour ces défenseurs de la France et de ses idéaux que l’Union des Blessés de la Face et de la Tête et la Fondation des « Gueules Cassées » organisent un rendez-vous exceptionnel : le colloque « Gueules Cassées, un nouveau visage » les 17 et 18 octobre 2014 à l’Ecole Militaire à Paris.
Le 28 mai 1958, lors d’un assaut dans le Constantinois, lorsque je fus blessé à la face et isolé, mon premier sentiment fut la volonté de survivre. Un de mes Parachutistes était tombé sur moi et il m’a protégé des tirs. Lorsque j’ai pu me dégager, j’ai été manqué une nouvelle fois par les rebelles et j’ai pu m’abriter contre une paroi rocheuse, où j’ai passé la nuit une grenade défensive à la main, décidé à ne pas me laisser prendre vivant. Quand à l’aube la compagnie m’a rejoint et m’a évacué, j’ai ressenti un immense soulagement : j’étais persuadé que je vivrai… Les séjours dans les hôpitaux, les opérations chirurgicales, ce fut le prix à payer pour reprendre rapidement ma place en Algérie. Je ne me souviens pas d’angoisse ou de traumatisme particulier…
Le 2 mai 1978, je fus à nouveau blessé, de la plante des pieds jusqu’au visage : « transfixions multiples par balles » comme disent les médecins. J’ai cru ma dernière heure arrivée, mais lorsque des Palestiniens m’ont relevé et m’ont conduit à leur hôpital de campagne, j’ai su que je vivrai. Je me souviens d’avoir demandé au premier chirurgien palestinien qui me traita : «Essayez de sauver mes jambes». Et il me répondit : « Pas de problème ».
La suite fut plus difficile. Je voyais bien que le traitement serait long, que je ne récupèrerai jamais toutes mes capacités physiques. J’ai eu des cauchemars pendant environ trois mois, puis ils disparurent spontanément, sans traitement psychiatrique ou psychologique. Le pire moment, ce fut en 1979, lorsqu’un kinésithérapeute me recassa la jambe droite.
Ma défiguration a pu être traumatisante pour certaines personnes, elle ne m’a jamais posé de problème. J’ai voulu l’assumer, comme beaucoup de nos grands anciens. Bien sûr, j’ai eu la chance d’adhérer rapidement aux «Gueules Cassées», grâce à mon ami Rodius, déjà blessé en Indochine et qui m’a guidé dans les démarches lors de ma première blessure.
Le site des "Gueules Cassées" : ICI
Le magazine : ICI
Bravo à Eux !
20 Médailles pour les Français
le diaporam de la défense : ici
« Invictus » de William Ernest Henley
Dans les ténèbres qui m’enserrent,
Noires comme un puits où l’on se noie,
Je rends grâce aux dieux quels qu’ils soient,
Pour mon âme invincible et fière,
Dans de cruelles circonstances,
Je n’ai ni gémi ni pleuré,
Meurtri par cette existence,
Je suis debout bien que blessé,
En ce lieu de colère et de pleurs,
Se profile l’ombre de la mort,
Et je ne sais ce que me réserve le sort,
Mais je suis et je resterai sans peur,
Aussi étroit soit le chemin,
Nombreux les châtiments infâmes,
Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme.
Out of the night that covers me,
Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
For my unconquerable soul.
In the fell clutch of circumstance
I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
My head is bloody, but unbowed.
Beyond this place of wrath and tears
Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
Finds and shall find me unafraid.
It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
I am the captain of my soul.
lire l'article d'Eric Albert le monde: ICI
Le paradoxe est que la population civile britannique a une très haute opinion des anciens soldats, qu’elle traite en héros. L’association qui organise les Invictus Games, lancée en 2007, s’appelle Help for Heroes (« De l’aide pour les héros »). Aux Etats-Unis aussi, la présentation héroïque des blessés de guerre est systématique.
En France, en revanche, c’est l’inverse : l’Etat est aujourd’hui très protecteur, mais la société ne suit pas forcément. « La réaction autour de nous face à nos blessures est généralement : “Vous êtes soldats et vous faisiez votre boulot, et
c’est tout” », constate Henri Rebujent.
Le capitaine de l’équipe de France des Invictus Games, David Travadon,confirme. Lui qui a participé deux fois aux Warrior Games a pu se comparer aux soldats américains : « C’est vrai qu’aux Etats-Unis ils ont la reconnaissance des
citoyens. Nous, on n’a pas encore ça. » Mais, comme les autres, il rejette l’étiquette de héros. « Je n’ai pas envie qu’on nous traite comme cela. Je suis normal et j’assume les conséquences de mon action. S’il fallait recommencer ,je le ferais. »
"un run ou un don pour nos blessés de guerre".
nouveau défi facebook
L'année 2014-2015 est l'occasion pour la promotion ''ceux d'Afghanistan" de mener un nouveau projet au profit des blessés de guerre.
En mai 2015, quelques lieutenants de la promotion prendront le départ du raid du Génie à Angers, accompagnés par des blessés de nos armées.
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Terre fraternité : ici