"l'homme invisible"
Tout droit sorti d'une BD des années 40 (Zig et Puce) ou de la série TV des années 70 "l'homme invisible", dont l'acteur principal était Davis McCallum, l'idée de se rendre invisible aux yeux des autres a fait tranquillement son chemin. Pouvoir espionner sans jamais être vu et ainsi découvrir des secrets cachés, pénétrer un lieu à l'insu de ses occupants, « mater » une fille sous la d.... ! Bon, de nombreuses applications imaginables, mais le hic étant que cela reste impossible ! Impossible dites-vous ???
D'aussi loin que remonte les écrits, l'invisibilité n'est pas chose étrangère à l'homme, mais seuls les Puissants avaient cette faculté. "Et l'esprit de Dieu errait sur la terre...". Un esprit étant un être divin invisible, l'homme a toujours craint d'être épié par un être supérieur d'où les croyances diverses poussant les humains à suivre à la lettre tous les préceptes religieux pour éviter une punition. Puis vinrent les esprits des morts, fantômes invisibles qui venaient chatouiller les pieds des méchants pendant la nuit !
L'oncle Sam, Etat bien visible, n'avait pas mis tous ses sous dans le même panier. Malgré les milliards dépensés pour les guerres d'Irak et d'Afghanistan, il devait certainement rester un bas de laine car les physiciens US frôlent à présent du doigt la technologie de l'invisibilité temporelle. Certainement inspirés par Ben Laden qui avait réussi cette prouesse pendant de nombreuses années, ils viennent d'annoncer que l'invisibilité est chose possible !!! Chouette alors, on va pouvoir mater les f...... Chuuut, c'est un sujet sérieux !
Harry Potter nous a vendu la cape d'invisibilité, qui permet de dissimuler une personne ou un objet dans l'espace : les Américains font mieux, ils peuvent rendre invisible... un évènement ! Je me suis aussi gratté le sommet du crâne en apprenant cette nouvelle terrifiante, mais s'ils le disent... Explication toute simple : un Etat ou une organisation quelconque souhaite faire disparaître une personne qui se met en travers de leur route. Méthode classique, un groupe organise le rapt, le bonhomme est embarqué dans une auto, la rue est en panique, ça coure dans tous les sens, ça crie, etc... Avec ce procédé, notre bonhomme sera debout, discutant de choses et d'autres, tu clignes des yeux et ... il n'est plus là ! Toute la scène précédente a été rendue invisible à nos yeux de mortel.
Je disais plus haut "terrifiant" car cela ouvre la porte à tous les excès possibles... imaginez un groupe terroriste qui souhaite « pétarder » notre Président. En plein meeting, ce dernier va se découvrir tenant une grenade dégoupillée dans la main sans même comprendre d'où cela provient et PAN, coup parti !
Techniquement comment cela est-il possible ? Ne pouvant cérébralement pas vous l'expliquer, voici l'article :
La technique mise en place par les physiciens utilise d'une part, les propriétés du spectre lumineux visible et d'autre part, le fait que les différentes couleurs qui le composent se déplacent à des vitesses très légèrement différentes. Cette cape d'invisibilité "temporelle" commence par diffuser un rayon de lumière verte dans un câble en fibre optique. Ce rayon traverse ensuite une lentille qui le divise en deux fréquences distinctes : une lumière bleue qui se propage un petit peu plus rapidement que le rayon vert d'origine, et une lumière rouge légèrement plus lente. Ensuite, la différence de vitesse entre les deux rayons ainsi obtenus est encore accentuée en interposant un obstacle transparent.
Nous savons que le temps, heures, minutes, secondes, ne se rattrape pas (pas encore) et voyager dans le passé est impossible (nous ne jurerons de rien non plus), mais expliquer le phénomène de l'invisibilité semble relativement simple. Imaginez-vous « planté » à un arrêt de bus et d'un coup, un bolide survient. Vous aurez peut-être le temps de voir le modèle de voiture, mais décrire le pilote vous sera impossible car tout aura été trop vite. Voyez-vous une 5.56 m/m passer ? L'œil peut traiter entre 40 et 50 images/secondes, voire jusqu'à 100 en périphérique, alors un projectile qui passe à plus de 3000km/h !!! L'invisibilité suit le même principe, vitesse plus association de couleurs et le tour est joué.
On n'est guère plus avancé mais soyons à présent sur nos gardes, car si d'aventure, malheureux militaire, tu te réveilles un matin dans le lit d'une inconnue à la carrure d'une athlète soviétique et l'arrière train d'une armoire normande, ce ne sera peut-être pas lié à la « biture » de la veille !!!...
Respectueusement
Sgt (RC) MALENFANT Emmanuel.
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Mes chers médias. Et, ayant écouté les infos de 20 h 00 sur France2, je m'adresse particulièrement à
Monsieur David Pujadas
Tout d'abord, je comprends parfaitement votre émotion devant la mort d'un des vôtres, et compatis volontiers à votre peine et m'incline devant la douleur que provoque cette disparition soudaine.
Je la partage d'autant plus que depuis des mois je ressens la même peine à chaque fois que j'apprends la mort au combat d'un de mes jeunes camarades soldats. D'un de ceux qui sont tombés au champ d'honneur sans faire de bruit au service de notre pays, de notre Patrie à l'ombre de notre drapeau.
Cela dit, je trouve profondément indécent que vous fassiez la une de votre journal de 20 h, ce 11 janvier 2012, sur cette disparition, dramatique, en nous assommant avec les témoignages de ses camarades. De leurs commentaires dithyrambiques. Ils sont certainement mérités et, peut-être, en deçà de la vérité. Du rappel de sa carrière de ses qualités humaines et professionnelles.
Pourtant, je ne peux que m'étonner de ce battage médiatique sur une mort brutale, mais sommes toutes, dramatiquement normale et tristement banale. Je vous reproche de faire de cette mort une mort particulière en faisant de votre confrère un martyr de l'information durant plus de vingt minutes, à une heure de grande écoute, alors que vous ne rendiez compte de la mort d'un de nos soldats, qu'après des grands titres, parfois oiseux, durant HUIT ridicules petites secondes.
Ainsi, force m'est de constater que la vie d'un journaliste, aussi bon soit-il, a beaucoup, beaucoup plus d'importance a vos yeux que celle d'un soldat au service de sa Patrie.
Et c'est parti pour les vœux !... bilan de l'année passée fait, tout à chacun programme ses bonnes résolutions avec un optimisme débordant. Arrêter de fumer, ne plus mettre de sauce avec ses nouilles, avoir un peu plus de patience quand on bricole... les mêmes que l'année dernière en fait, mais cette fois, on s'y tient, juré !
« Amour, bonheur, prospérité, santé, sexe et rock'n'roll... », les phrases toutes faites fusent au hasard des rencontres, un large sourire aux lèvres, on asperge de bonne foi ses proches de tous ces mots bienfaisants. Ha Seigneur, si seulement Tu pouvais nous entendre !
Qu'existe t'il de plus fort au monde que de se battre et donner sa vie pour la Patrie ?
Un militaire a-t-il cette vocation profondément ancrée en lui ? Chose incompréhensible pour certains, voire dénigrée, mais les artistes, ne souhaitent-ils pas mourir sur scène ? Un amour perdu ne pousse t'il pas à cet extrême, certaines fois ? Accepterions-nous, nous-mêmes, d'en faire autant ou bien nos enfants ?
Il n'est pas naturel d'aspirer à la mort, échéance mentalement repoussée au plus loin, mais des circonstances exceptionnelles amènent des hommes ordinaires à faire ce difficile choix. Je ne connais aucun militaire qui se dise "Oh, j'espère bien mourir pour la France cette année !", car la vie et l'amour sont ce qui mènent tout être humain normalement constitué.
Fin décembre 2011, la force américaine « go home » avec, dixit le Président OBAMA, « la certitude et la fierté du devoir accompli » !
Petit flash-back nécessaire pour se remémorer le pourquoi de tout ceci. Le 11 septembre 2001, l'attentat terroriste contre les Twin Towers traumatise les américains et le monde entier retient son souffle devant cet acte odieux. Un sentiment de vulnérabilité vient d'assaillir les habitants des USA et frappe de plein fouet l'orgueil de la première puissance mondiale. Le géant aux pieds d'argile est encore debout et il doit le prouver ! Depuis le Vietnam et le départ sans fanfare des "ricains", ces derniers avaient accumulé une certaine rancœur, comme un coup qui ne cicatrisait pas... serait-ce l'occasion de le guérir ?
Vengeance devient le maître mot... oui, mais contre qui et où ? Le groupuscule est certes identifié mais ses membres sont disséminés dans le monde entier, alors où frapper ? Il fallait donc une cible, mais un groupe terroriste n'a pas de terre, il est apatride et se bat pour des idées, non pour habiter sereinement dans une région quelconque du globe. C'est bien fâcheux car « balancer deux ou trois bombes » aurait fait le plus grand bien à tous ces esprits légitimement vengeurs.
Le soldat n'est pas un homme de violence. Il porte les armes et risque sa vie pour des fautes qui ne sont pas les siennes. Son mérite est d'aller sans faillir au bout de sa parole, tout en sachant qu'il est voué à l'oubli.
A de Saint Exupéry
Chère Madame, Cher Monsieur,
Je vous remercie à nouveau d'avoir signé la pétition de soutien au transfert des cendres du Général Bigeard aux Invalides. Nous sommes déjà plus de 8000 à l'avoir signée en une semaine. C'est bien, mais c'est loin d'être suffisant !
Je vous renouvelle donc mon souhait que vous la fassiez circuler auprès de vos contacts
Je vous remercie également pour la centaine de messages qui nous a été adressée.
Nous comptons sur vous !
Pour signez la pétition ici
Bernard Carayon, député du Tarn.
un tres beau pdf ici du Général Bigeard de UNP844
A lire aussi le témoignage du dernier para au chevet de "Bruno" le C/C Yannick Gasperoni du 8: ici
Les trois coups marquant le lever de rideau de la « révolution » dans les Armées, ont été frappés le 22 février 1996. Ce jour-là, au cours d'un entretien télévisé, M. Jacques Chirac, Président de la République, avait annoncé sa décision de suspendre le service militaire obligatoire, et de passer à l'armée de métier.
Les responsables militaires, chuchotait-on, n'avaient pas été mis dans la confidence. Ne venaient-ils de porter sur les fons baptismaux un Livre blanc où l'on magnifiait ce service militaire qui, engageant tous les citoyens, donnait une crédibilité sans équivoque à notre politique de dissuasion ? Mais de cela le Président n'avait cure. Chef des Armées, il avait décidé de donner à la France, selon ses termes, une Défense «plus efficace, et plus moderne, et moins coûteuse ».
Je n'ai pas souvenir qu'un seul élu se soit alors dressé contre cette décision, évidemment propre à réjouir le cœur des jeunes électeurs de tout bord. Et d'ailleurs affirmaient en chœur nos représentants, ce Service dont près d'un tiers des appelés étaient dispensés était devenu inégal, impropre à créer le brassage social. Et la Grande Muette, respectueuse, s'était alors interdit de rappeler à ces mêmes élus qu'ils étaient les premiers responsables, par leurs interventions, de cette injustice sociale qu'ils faisaient mine de dénoncer avec l'hypocrite componction qui convenait.
La « Grande Muette » est encore une nouvelle fois perdante et le bistouri se taille la part belle du gâteau...
Gérer un budget de l'Etat, c'est comme gérer ses revenus, il faut penser intelligemment ses dépenses en fonction de ses rentrées. On ne doit pas faire sortir plus qu'il ne rentre... ce qui parait logique. Lorsque les choses vont mal, on réfléchit encore un peu plus pour savoir sur quoi on peut tirer voire se passer.
L'armée n'échappe pas à la règle et les coups de machette dans les budgets alloués ont, et vont encore, faire des dégâts.
Qu'entend-on ?...
Honneur, Respect, Fidélité contre audimat, notoriété et fric
A l'heure du « tout dire » et du « tout savoir », nos moyens de communication sont extraordinairement rapides et efficaces. Le moindre "hic" dans la brousse profonde de Tivaouane peut arriver aux oreilles du plus reculé des habitants de Montmirail en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Adieu le « téléphone sénégalais », lorsque les tribus communiquaient en frappant vigoureusement sur des troncs creusés à la main pour informer les villages alentours d'un évènement.
De nos jours, en pressant un bouton, un flux d'informations tombe grassement dans nos cerveaux… à nous d’en faire le tri…
Mais, comme tout bon cuisinier qui ne mettra pas mille ingrédients dans sa gamelle pour faire un bon petit plat, les médias filtrent aussi les informations qu'ils nous distillent. Notre chef cuisinier, en bon professionnel qu'il est, saura marier les mets, les doser, pour ne faire ressortir que des goûts et des odeurs alléchantes. Mais pour les médias, quels sont leurs secrets de fabrication ? Qui décide de ce savant mélange à nous envoyer ? Ont-ils un bouquin reprenant toutes les recettes connues et le mode opératoire qui va bien avant de le servir tout chaud… voire tiède au JT du 20h00 ?
Chers amis, faisons un bilan du Service National passé... intéressons nous à ce côté humain, celui des hommes (ils avaient quel âge déjà ces petits chéris ?) qui partagèrent des mois de vie commune avec les joies et les galères associées.
Pour ce retour en arrière, nous interrogerons ceux qui participèrent à cette aventure dans leurs jeunes années, ces mêmes personnes qui râlèrent lorsque la date d'incorporation leur fut notifiée, ceux qui durent quitter l'entreprise, la petit copine, les parents, ceux qui subirent à leur arrivée les railleries des « milis », qui se découvrir un crâne d'œuf après la tonte réglementaire et qui, frêles créatures qu'ils étaient durent se surpasser physiquement et mentalement, sous la houlette d'un charmant adjudant chef au langage imagé, en parcourant des dizaines de km dans des « rangers flambantes neuves d'occasion » !
Ah, les douces soirées en chambrée à rêver d'un monde où tous les chefs seraient en tutu à danser le lac des Cygnes ou bien, moins romantique, à lui faire bouffer sa merde à ce « gros con » !
Mais que seraient ces moments délectables sans les petites blagues potaches des "anciens" qui faisaient frissonner le plus costaud des conscrits ?