Comment attirer l'intérêt des français à ce devoir de mémoire, ce devoir qui devrait rester le symbole de l'unicité d'un peuple face au danger ?


Le devoir de mémoire est le reflet de notre passé, un miroir qui projette des interrogations sur nos actions et leurs conséquences, un moment de cohésion national d'où devrait ressortir des remerciements unanimes.

Hélas, les générations passent et le souvenir, voire l'intérêt s'émousse. Nos jeunes ignorent tout de ces périodes, des sacrifices consentis par des milliers de personnes; force est de constater qu'ils ne mesurent pas pleinement l'incidence salvatrice des engagements sanglants d'antan sur leur vie de tous les jours.

N'espérons jamais un conflit armé tel que l'on connu nos anciens pour que s'éveille en eux le respect des hommes tombés, mutilés ou traumatisés.

La France commémore des événements dirons certains, "lointains", bien loin des tracasseries moderno-informato-médiatiques dans lesquelles ils abondent. De plus, les veilles de jours fériés sont l'occasions de réunions familiales, de fêtes entre amis et de nuit courte... se lever le lendemain matin est une contrainte.

Devons nous changer les horaires et les adapter ? Non

Devons nous supprimer les jours fériés du 8 mai et 11 novembre pour ceux qui ne participent pas à ces cérémonies ? Pourquoi pas !

Devons nous créer d'autres évènements en parallèle de ces dates historiques ? Pourquoi pas !

Les cérémonies du souvenir devraient être à présent l'occasion de se rappeler aussi de tous nos morts pour la France quel que soit la date, le lieu voire la manière.

Depuis la fin des évènements d'Algérie, aucune guerre telle que connue par le passé n'a eu lieu, mais l'engagement de la France reste réel sur les différents continents ce qui engendre forcément des morts et des blessés... quelles sont les cérémonies qui les honores ?

COTE D IVOIRE - ZAIRE - LIBAN - TCHAD - EX-YOUGOSLAVIE - AFGANISTAN - HAITI - KOSOVO - IRAK - CAMBODGE - SOUDAN - CENTREAFRIQUE - SINAI - SOMALIE etc... des centaines de soldats morts en service. Pourquoi ignorer ces pertes humaines ?

 

Lire la suite : Les cérémonies du souvenir ne seront plus qu'un souvenir !

 

 

 

Nos guerres prochaines

Même si les révolutions arabes font naître aujourd'hui le formidable espoir d'un monde plus juste et plus libre, il serait naïf de croire que le monde qui vient sera exempt de rapports de puissance et d'épreuves de force. N'en déplaise à quiconque, la guerre ne désertera probablement pas le XXIe siècle car l'affrontement sous toutes ses formes et la volonté de domination sont consubstantiels des rapports entre les hommes.

 

 

Depuis la fin de la guerre froide, nous vivons dans l'ère de la pax occidentalis. Or, celle-ci devrait s'achever dans une dizaine d'années, lorsque la puissance militaire de certains pays émergents égalera celle des Etats-Unis et de leurs alliés.

La guerre pourrait alors refaire son apparition avec un degré de violence que nous n'avons pas connu depuis plus de soixante ans. La prolifération nucléaire et les immanquables poussées de fièvre nationaliste qui accompagnent tout pays s'affirmant comme puissance majeure, risquent de sonner le glas des guerres limitées.

Les armées françaises doivent donc se préparer à de nouveaux engagements opérationnels qui seront probablement au moins aussi exigeants et difficiles que ceux qu'elles conduisent aujourd'hui en Afghanistan. Pour nos soldats, il s'agira de mettre hors de combat les forces adverses. L'Histoire, en effet, est avare de paix durables qui n'aient été obtenues sans la destruction préalable d'une partie ou de la totalité des moyens de combat ennemis.

La stratégie militaire se nourrit autant des enseignements tirés des conflits récents que des évolutions futures dans l'emploi de la force.

Au titre des premiers, on retiendra que la puissance d'une armée dépend toujours de quatre facteurs : la qualité de ses soldats et des matériels qu'ils servent, leur volume et leur niveau d'entraînement. L'impasse dans l'un de ces paramètres entraîne un déficit opérationnel irrémédiable.

Si le niveau technologique des équipements ne constitue pas en soi une panacée, il reste néanmoins un démultiplicateur des effets opérationnels produits sur le terrain. La technologie est ce qui permet, aujourd'hui comme hier, de détecter et de localiser plus rapidement l'ennemi, de tirer plus vite, plus loin et plus précisément que lui, et de lui imposer un rythme de manœuvre qu'il n'est pas capable de suivre.

L'histoire militaire ainsi que les engagements actuels montrent qu'il n'existe pas de guerre courte. Il en sera de même pour les guerres de demain. Nos armées devront être endurantes et avoir un volume suffisant de soldats et d'équipements pour inscrire leur action dans la durée. Les dividendes politiques de nos engagements militaires se payeront autant au prix du sang qu'au prix du temps.

La guerre en Afghanistan et son cortège de morts et de blessés au combat ont rappelé toute la vacuité du concept de "guerre zéro mort". La dureté croissante de nos opérations exige que nos soldats possèdent en permanence un haut niveau de compétences techniques et tactiques. Face à des adversaires déterminés et de mieux en mieux équipés, il est indispensable de disposer de soldats aguerris et très entraînés. L'entraînement ne peut pas être une variable d'ajustement des budgets militaires.

 

Lire la suite : Nos guerres prochaines

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Afghanistan : un "padre" catholique dénonce la "déférence" envers l'Islam au sein de l'armée française (Blog Secret Défense)

 

 

Dans un document de plusieurs pages (qui n'est pas un compte-rendu officiel), dont nous avons eu connaissance, un aumonier catholique dénonce la "déférence" et de "bienveillance" envers l'Islam qui est exigée des militaires français servant en Afghanistan. Ce "padre", l'abbé Benoit Julien de Pommerol, a séjourné en Afghanistan (Surobi) au premier semestre 2010 avec le 2ème Regiment étranger de parachutistes.

"Il y a en Afghanistan une volonté de l'armée française de créer un état d'esprit tout à fait déférent et bienveillant face à l'islam, écrit-il dans son rapport de fin de mission. Une crainte presque servile de déplaire à l'islam. Les informations, consignes, et règles de vies qui nous sont données sont parsemées de détails visant surtout à respecter la république islamique d'Afghanistan dans ses coutumes et ses lois. Ses consignes ne seraient jamais données en France car elles choqueraient les mentalités. Mais sous prétexte que "ils sont chez eux", nous assistons à une démission de l'intelligence, une trahison de l'esprit, un bannissement effrayant de la conscience".



Plusieurs affaires pénibles ont provoquées de vrais conflits. Notamment, celle du "voile". En mars 2010, un sergent-chef féminin, A.R., a reçu l'ordre du lieutenant colonel M. de se voiler alors qu'elle se promenait nue tête, afin "de ne pas choquer les Afghans". Elle a du se couvrir avec son chèche. Le "padre" considère qu'il s'agit d'un "ordre illégal" puisque le sergent-chef a été "obligée d’observer un usage avilissant" : "le fait d’imposer un usage de la religion musulmane à une personne qui n’est pas de cette religion et qui le refuse porte atteinte à sa liberté.(...) Il s’agit ici d’un viol de conscience, mêlé d’une infraction grave à la laïcité".

Autre épisode "très douloureux" : celle de la présence d'Afghans aux cérémonies militaires organisées à la suite de la mort de légionnaires au combat. "Lors de l’enterrement du caporal Hutnik, de nombreux maleks et autres dignitaires locaux étaient présents à la prise d’armes. Tous sont restés assis, discutant et plaisantant durant la cérémonie. A la fin de la prise d’armes, plusieurs personnes, légionnaire et sous-officiers sont venu me voir pour "me confier une mission", me disaient-ils. "Padre, si on meurt ici, on ne veut pas de ces gens à notre enterrement". Parmi les hommes qui effectuent cette démarche se trouvait le sergent Ryguiel, qui sera tué quelques semaines plus tard, dans des circonstances tragiques alors racontées sur ce blog. Or, des Afghans furent à nouveau conviés à la prise d'armes organisées pour lui rendre hommage : "En guise d’union à notre deuil, la moitié des afghans est arrivée en retard à la prise d’armes, et l’autre moitié est allé directement à l’ordinaire pour s’assoir devant les portes en attendant que ça ouvre pour le pot qui suivait la prise d’armes, afin donc de boire des bières jusqu’à plus soif et d’en emporter autant que leurs poches le leur permettaient", lit-on dans ce document, qui cite l'expression employée par les légionnaires à propos des "cireurs de babouches".


Voilà ce qu'il s'appelle ne pas mettre son drapeau (ou sa croix) dans sa poche. Le padre semble toutefois avoir eu quelques difficultés relationnelles avec la hiérarchie militaire, notamment dans ses déplacements ou l'aménagement d'un lieu de culte catholique. Le même avait déjà eu quelques problèmes lors d'un précédent séjour au Kosovo. Ce prêtre para avait fait l'objet d'un long reportage dans le Figaro magazine de juin dernier, que l'on peut lire  ICI.

L'aumônerie catholique aux armées, qui a eu connaissance de ce texte polémique, s'est saisie de l'affaire. Certains estiment que l'abbé Julien de Pommerol est "un peu trop militaire et pas assez aumônier" et qu'il a du mal à "situer son rôle" sur le terrain.

 

 

 

Certes, il y a la crise économique et financière. Certes, la Défense doit participer à l'effort de rigueur budgétaire.

Mais nos Armées ne vont pas bien.

brienne

De lois de programmation non respectées en réformes successives trop rapides et décidées en fonction de considérations exclusivement budgétaires, les difficultés s'accumulent tant sur le plan humain que sur celui des matériels. Les crédits alloués sont juste suffisants pour équiper et entraîner les seules unités partant en opérations extérieures, pendant que le reste des armées vit une paupérisation accélérée et peine à maintenir la motivation de ses hommes avec des matériels trop comptés et souvent à bout de souffle.

Pourtant l'esprit de sacrifice de nos soldats est encore bien présent, au nom de valeurs qui se font elles bien rares dans notre société. Il suffit de parler avec ceux qui ont été marqués dans leur chair ces dernières années en opérations extérieures. Leur courage force l'admiration.

Pourrons nous encore longtemps maintenir intacte cette flamme?

Devant la constante dégradation de notre outil de défense, que font nos responsables politiques et militaires?

Le haut commandement ne peut que faire au mieux, avec ce qu'on lui donne. Il a été réduit à un rôle de gestionnaire et se réfugie dans un devoir de réserve, interprété abusivement, mais somme toute bien confortable pour lui comme pour les politiques. Cette attitude de soumission "perinde ac cadaver" inhibe malheureusement toute capacité à voir loin, ce qui est catastrophique sur les plans politico-stratégique et sociétal.

Les politiques, qui ont la lourde responsabilité de définir les moyens de défense correspondant aux impératifs de sécurité et aux ambitions internationales de notre pays, ne paraissent absolument pas préoccupés de cette situation critique. Ils restent dans une ambiguïté coupable. Ils font au demeurant bien souvent preuve d'une ignorance sidérante des problèmes de défense, même lorsqu'ils appartiennent à la commission de la Défense de l'Assemblée Nationale, dans laquelle certains paraissent plus enclins à toucher leurs indemnités de présence, qu'à réfléchir aux solutions des problèmes affectant nos Armées. Cependant, ce sont bien eux qui façonnent aujourd'hui l'avenir de la France en lui donnant ou non les moyens de la défendre.


Face à cette carence du politique et du commandement, nombre d'anciens responsables militaires se murent dans un silence coupable, au nom du même fallacieux devoir de réserve. Dans une démocratie du XXI°siècle, où chaque citoyen a le droit et le devoir de s'exprimer sur les questions fondamentales pour l'avenir de la nation, il est des plus regrettables que ceux qui en ont une certaine compétence n'entrent pas dans le nécessaire débat sur les objectifs et moyens de notre défense, en particulier dans le cadre du grand rendez-vous que constituera la prochaine élection présidentielle. Car l'esprit de discipline, qui fait toujours la force principale des armées, ne doit pas être le prétexte à une démission de leur responsabilité de citoyen averti.

Alors que Jacques Attali, comparait récemment, la situation de la France à celle du Titanic naviguant au milieu des icebergs et dont le Commandant s’occupait assidûment à préparer le plan de table de son dîner du soir, il convient de paraphraser Clémenceau:

" la politique de Défense de la France est une chose trop sérieuse pour n'être confiée qu'aux seuls politiques"

Général de corps d'armée (2S) Marc ALLAMAND, membre des Sentinelles de l'Agora.

 

Le Sénat américain dénonce les détourne­ments massifs de fonds destinés aux sociétés de sécurité. Les insur­gés en ont bien profité.lles milliards de dollars destinés à payer des agences privées de sécurité ont atterri entre les mains des rebelles talibans. Unrapport de la commission des forces armées du Sénat des États-Unis, prési­dée par Carl Levin, le révèle: « Notre dépendance à l'égard des sociétés de sécu­rité privées en Afghanistan a trop sou­vent profité aux seigneurs de la guerre locaux et autres agents d'influ ence qui agissent en dehors de tOlltcontrôle gou­vernemen tal à l'encontre des intérêts de la coalition internationale. [... 1Cette situation menace la séwrité de nos trou­pes et fait peser UII risque sur le succès de notre mission. "

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De 2007 à 2009, la commission du Sénat a examiné plus de 125 contrats passés avec ces sociétés chargées de la sécurité des ambassades, des bases mili­taire s, des chantiers de construction, des convois routiers, des entreprises, des résidences d'étrangers en Afgha­nistan. Au moins 26 000 civils afghans auraient ainsi été armés pour en assu­rer la protection, et le gouvernement américain aurait été incapable de véri­fier ces embauches.

En examinant les contrats, la com­mission a découvert des «failles systé­matiques }}. Dans la plupart des cas, les employeurs ne connaissaient pas l'identité des chefs fournisseurs de troupes. Aucune formation spéciale n'était dispensée aux agents. Dans la province de Zabul, en 2008, la grande majorité des gardes portait des fusils déchargés ou avec seulement deux balles dans le chargeur. Des contractorsdon­naientaussi une partie de l'argent reçu aux talibans, afin qu'ils n'attaquent pas les convois. En septembre 2008, l'en­treprise de sécurité opérant dans la province de Nangrahar était incapable d'établir une liste complète de ses employés: pas de nom en face des photos, aucune information sur leur passé ou leurs relations.

09-10-12-talibans

L'incroyable histoire de "monsieur Pink" et "monsieur White"demande une protection aux talibans.

ArmorGroup est prévenue des rela­tionsde Pink avec les insurgés mais elle continue à le faire travailler. Une de ses filiales, ArmorGroup Mine Action (AGMA), engage le frère de White, nom de code "White II'', pour lui suc­céder. Pas de chance. White II est tué, avec sept autres employés, dans la mai­son de Mullah Sadeq, le chef local des talibans, visé par un raid américain.Conséquences inquiétantes pour l'armée américaine Ces étranges agents de sécurité discu­taient avec le chef insurgé et White II lui reversait une partie de son salaire ( des milliers de dollars par mois) , dit le rapport Levin) pour l'aider à acheter des armes et des munitions. ArmorGroup licencia les hommes de White II mais sa filiale AGMA les garda, faisant même appelaux frères des huit gardes tués lors du raid. On en est à White 111,« lin homme avec qui on peut faire des affaires }}.Le rapport Levin parle de « consé­quences inquiétantes}} pour l'armée américaine et les civils afghans. Dans sa réponse au Sénat, le secrétaire améri­cain à la Défense, Robert Gates, a reconnu ce problème, qu'il estime réglé: « Le Pentagon e a largement amélioré la sllpervi­sion des contrats passés avec des sociétés de séCllrité privées et créé des équipes spécialement char­gées de cette che. }}Le 17 aoû.t, le gouvernement afghan tentait d'interdire les sociétés de sécurité privées, en les accusant d'appartenir à la mafia économique constituée grâce aux «contrats de corrup­tion }}, favorisés par la commu­nauté in ternationale.Hamid Karzaï a dû. revenir sur sa décision: seules les sociétés protégeant les ambassades et les bases militaires continue­ront à travailler: « Les autres sociétés privées de séCllrité rep ré­sen ten t IIn e sérieuse menace pOlir la séwrité intemeet la SOIl­verain eté nationale. Le proces­SilS de dissolution doit se pOli slIivre sans exception. }}GWENOLA DE GELOES

sources Valeurs actuelles 11/11/2010

 

QUELLE ARMEE CHOISIR ???...

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                                                                                      VIVE LA FEMINISATION DES ARMEES !!!

Petit fichier Power Point : ici

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Si la France veut rester au Tchad, utiliser ses avions et entraîner ses hommes, il y a un coût à payer.

source figaro magazine du 1108/2010

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"Cela fait vingt ans qu''Epervier' existe et il ne joue plus son rôle, à part quelques soins donnés aux malades

et un appui logistique en cas d'agression quelque part",a commenté le président du Tchad Mr Deby.

Si la France dit qu'elle n'a pas de moyens pour payer et qu'elle veut partir, a-t-il continué, nous garderons les meilleures relations possible, mais nous n'empêcherons pas 'Epervier' de partir".

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Cette remise en cause survient alors que le président tchadien a obtenu le départ du Tchad de la Mission des Nations unies en République centrafricaine et au Tchad (Minurcat) d'ici la fin de l'année. La France, qui renégocie ses accords de défense avec ses partenaires africains, a accepté de fermer ses bases militaires françaises au Sénégal. Le ministère de la défense précise que la France ne maintient une présence militaires dans certains pays que "parce qu'ils le souhaitent et à leur demande", notamment dans les "deux bases opérationnelles avancées", à Libreville et Djibouti. Le ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner, a en revanche souligné que Paris voulait "renforcer ses défenses" au Sahel après la mort de l'otage Michel Germaneau, qui était aux mains de ravisseurs islamistes.

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Il a fallu un an pour bouger de 20 km

Endgame in Afganistan

reportage photos et vidéo

le texte ici pour les anglophones :ici

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source : journal le guardian uk

photographies :

Sean Smith for the Guardianimages/stories/Glane_sur_le_net/seansmith.jpg

les photos : ici

vidéo 15 mn le journal guardian :ici

 

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le chef d'état-major des armées, l'amiral Édouard Guillaud, a reçu vendredi le général Desportes, auquel il a confirmé la qualification de "faute" qu'il avait employée sur Europe 1 à l'habile suggestion du journaliste Jean-Pierre Elkabbach.

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"La doctrine de contre-insurrection traditionnelle, telle que l'a engagé McChrystal depuis un an, avec un usage restreint de l'ouverture du feu (...) pour réduire les dommages collatéraux, ne semble pas fonctionner. (...) La situation n'a jamais été pire" constate Vincent Desportes.

"Chez les militaires, un courant remettant en cause le mode d'action "gagner les coeurs et les esprits" suscite une adhésion grandissante. Cette remise renforce l'écart entre la troupe et la stratégie générale. Or, on ne peut pas faire la guerre contre le moral des soldats".

> Revenant sur le limogeage de McChrystal, le général explique qu'elle "révèle une faiblesse (...) Tout se passe comme si le président [Obama] n'était pas très sûr de ses choix. (...) A l'issue des débats sur les renforts nécessaires, il y a un an, il a opté pour 30.000 soldats de plus. Tout le monde savait que ce devait être zéro ou 100.000 de plus. On ne fait pas de demi-guerre".

> Il constate que "si la doctrine McChrystal ne fonctionne plus ou n'est plus acceptée", "la seule option" restante est celle péconisée par le vice-président Joe Biden : "sortir de cette guerre sans fin (...) en réduisant les troupes à une capacité de frappes ponctuelles contre Al-Qaïda."

> Quant au poids de la France dans cette affaire, le commandant du CID reconnait que "c'est une guerre américaine. Quant vous êtes actionnaire à 1%, vous n'avez pas droit à la parole".

sources le monde le télégramme le point et divers blogs dont secret défense

letelegramme

lemonde

lepoint

secretdéfense

 


 


 

Mon maillot n'est pas bleu

 

lu sur le blog : secret defense

bbr

"Ces jours-ci, je n'entends et ne lis qu'une chose : l'énorme malaise dû à l'affaire Anelka et au parcours de l'équipe de France. Je resens malheureusement de la violence et même de la haine envers tout cela. Et oui, moi, modeste caporal de l'armée de terre francaise, qui aura été séparé onze mois de sa fiancée et future épouse, car elle aussi est militaire. Séparé pourquoi ? Mon maillot n'est pas bleu, dans mon dos, la plupart du temps, un gilet balistique et une musette de 40kg. Devant, pas de sponsors, un galon basse visibilité. Sur mon visage ? La tristesse, oui. Non pas pour m'incruster sur des plateaux télé à pleurer ma peine de n'avoir pas, soit-disant, représenter mon pays à la Coupe du monde de football. Mon salaire mensuel, pardon ma solde, ne dépasse pas 4 chiffres. Mais tous les jours je sers mon pays, ce pays qui m'a vu naitre, ce pays pour lequel, il y a peu, un camarade est tombé en Afghanistan, défendant une partie de la liberté du monde. L'indignation de voir vos collègues journalistes ne relayer tout cela qu'avec une modeste bande passante en bas de l'écran, ou par un communiqué de quelques secondes me vexe, m'indigne. Servir son pays n'a-t-il plus de signification ? Nous a-t-on oublié ?"


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