Et vous, aujourd'hui, vous déterrez la hache de guerre !
Nous en prenons acte !
LETTRE OUVERTE
A ceux qui
FERAIENT MIEUX DE LA FERMER
et en particulier à Monsieur Fischer,
Sénateur communiste des Bouches du Rhône
Nous venons enfin de donner une sépulture décente au général Bigeard, l'un des plus grands soldats que l'Armée française s'honore d'avoir eu dans ses rangs.
J'ai servi en Algérie comme lieutenant sous les ordres de ce grand chef que nous sommes des millions de frères d'armes à admirer.
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« Je ne savais pas, personne ne me l'avait dit »
Les chefs d'état- major des différentes armées ont expliqué récemment, au ministre de la Défense et aux députés de la commission de la Défense et des forces armées, la situation critique actuelle et celle encore plus grave dans laquelle les armées allaient se trouver en 2013 si les ressources allouées continuaient à diminuer comme elles le font depuis 30 ans.
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Il semble que la phase d’autodestruction de notre défense soit désormais irrémédiablement engagée
L'Afghanistan a-t-il été le chant du cygne de l'ère des opérations extérieures de l'armée française ? A prendre au mot le concept de"betteravisation" qui fait florès dans nos étatsmajors (entendre retour au pays et fin de l'époque
expéditionnaire), tout connaisseur de la chose militaire est porté à le croire. Coupes continues des crédits, purge massive des effectifs,cession gratuite du patrimoine immobilier,des milliers de militaires qui ne sont plus
payés depuis des mois...
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source Le nouvel Economiste - n°1636 - Du 1 au 7 novembre 2012
Conférence du Général Irastorza
Regardons l'Afghanistan :
La coalition compte 131 000 hommes de 49 nationalités. 3183 ont été tués en 11 ans.
Avec 90 000 hommes les Américains représentent 68% de la coalition. 2121 ont été tués (dont de jeunes femmes) soit 66% des pertes de la coalition.
Avec 9500 hommes les Britanniques représentent 7% de la coalition. 430 ont été tués soit près de 13,5 % des pertes de la coalition.
Avec moins de 4000 hommes les Français représentaient, à l'été 2011, 3% de la coalition. 88 ont été tués (toutes causes confondues) soit moins de 3% des pertes de la coalition et sensiblement le taux de perte moyen sur ce théâtre
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"L'affaire ARMEO"
Messieurs les Présidents,
la Fédération dès le début de cette semaine a été sollicitée par certains de ses adhérents pour intervenir dans le dossier en objet.
Compte tenu du nombre d'anciens militaires qu'elle compte en son sein, elle a jugé bon, pour une fois, d'entrer dans une question dont elle ne traite pas habituellement. Elle le fait par votre intermédiaire, en vous demandant de porter ce courrier à la connaissance de vos adhérents qui seraient membres de la Mutuelle Unéo (a priori une majorité des militaires en retraite).
De quoi s'agit-il ?
La mutuelle Unéo met en œuvre une décision votée à son assemblée générale le 14 juin dernier et portée à la connaissance de ses adhérents par un encart AG diffusé avec le numéro d'information de l'été.
Pour ce faire, elle leur a adressé un courrier daté du 16 septembre avec réponse pour le 20 octobre leur demandant de souscrire au nouveau contrat Arméo.
Le manque de clarté des explications données dans le courrier sur les prestations fournies en regard de l'augmentation tarifaire demandée, la brutalité de la méthode employée par Unéo, délais de décision très brefs, caractère obligatoire du contrat proposé, tout cela a engendré une polémique qui enfle encore aujourd'hui. L'Association Nationale des Officiers de Carrière en Retraite, l'ANOCR, notamment, a adressé à Monsieur Le Drian un courrier dont vous trouverez le texte en pièce jointe.
La Fédération a également obtenu une mise au point faite de façon informelle par le président de l'Unéo, texte également annexé à ce courrier.
La Fédération ne prend pas partie dans ce débat, elle souhaite fournir à ses adhérents intéressés des éléments d'aide à la prise de décision et elle leur conseille de se rendre sur leur "espace adhérent" du site www.uneo.fr , où ils trouveront dans la Foire Aux Questions (FAQ) toutes les réponses techniques aux questions qu'ils peuvent se poser sur le nouveau contrat Arméo.
Merci très cordialement de votre aide,
le colonel (er) Patrick Guillou
Secrétaire général de la FNAOM-ACTDM.
Courrier ANOCR: ici
La mise au point : ici
Alès Bug sur la paye des militaires : un sous-officier de la Légion témoigne
Il est rare qu'un militaire brise la loi du silence qui gouverne sans faille la "Grande Muette".
Se présentant à visage découvert, qui plus est en tenue militaire. Venant d'un sous-officier de la Légion étrangère, le geste se veut encore plus solennel. L'adjudant Pierre-Henry Tuvignon a conscience "de briser un tabou". Mais il assume. "Entre sanction et faire manger ma famille, j'ai choisi."
Depuis un an et demi, ce militaire père de quatre enfants se bat contre un bug informatique qui lui pourrit la vie. Et le terme est faible. Le nouveau logiciel LOUVOIS, mis en place par l'armée, connaît de graves dysfonctionnements à répétition, provoquant des payes tronquées, voire ridicules, des oublis de primes à tour de bras.
L'adjudant Pierre-Henry Tuvignon
"Mon banquier me prend pour un mythomane"Adjudant Tuvignon
Le retard pour l'adjudant Tuvignon est de 10 000 €, soit un tiers de son revenu annuel. Il se retrouve donc dans une grave situation financière. "J'ai calculé que les frais bancaires qui m'ont été imputés depuis un an et demi correspondent à un mois de solde. Mon banquier a failli me placer en interdit bancaire et il me prenait pour un mythomane", explique l'Alésien. Aujourd'hui, sa banque lui a accordé un crédit revolving lui permettant de tenir un peu. Mais à quel prix.
22 ans d'armée, dont 20 ans de Légion étrangère
Après avoir tapé en vain à de nombreuses portes, attendu sagement une régularisation qui ne vient toujours pas, l'Alésien ne cache plus son écœurement. "Je me sens complètement broyé par le système administratif", confie Pierre-Henry Tuvignon. "C'est ma famille qui est en péril. " Il avoue même être bien plus stressé aujourd'hui que durant toute sa carrière.
Pourtant, l'homme a de la bouteille, avec 22 ans d'armée, dont 20 ans de Légion étrangère, une spécialité pointue dans une unité d'élite, comme plongeur au Détachement d'intervention nautique opérationnelle. Un engagement sur de nombreux théâtres militaires à l'étranger. Et tout dernièrement une période de six mois en Afghanistan pour l'encadrement des forces locales. Une mission au cours de laquelle Pierre-Henry Tuvignon a été blessé. Ce qui devrait mettre un terme à sa carrière.
"Je reçois des appels tous les jours"
L'homme ne manque pas de souligner son attachement à l'institution et le soutien apporté par la Légion étrangère. Soutien financier par un prêt à taux 0, mais aussi moral. "Je reçois des appels tous les jours", explique le militaire. Mais il ne cache pas son amertume. "J'étais volontaire pour faire mon devoir pendant 22 ans. Mais j'aurais aimé qu'aujourd'hui les choses soient faites normalement", explique le Gardois, très critique sur ce bug informatique qui n'en finit plus. Laissant chaque mois le doute sur une paye qui peut-être n'arrivera même pas.
source midi libre
"Fin 2012, plus un soldat français ne restera sur le sol Afghan !" Déclaration choc, pleine d'assurance mais ça, c'était avant...
La politique n'est rien d'autre que de la négociation commerciale, de la vente, du troc, voire une grande braderie ; mais, à terme, chacun doit y retrouver son compte. Du 100% de départ, nous voici avec une réduction promotionnelle de 50%... c'est notre dernier prix. Les alliés s'en contenteront, mais cela va les mettre dans des situations bien embarrassantes sur le terrain. Imaginez un puzzle de milliers de pièces en cours de construction et d'un coup, un participant décide de quitter le jeu avant la fin en emmenant ses pièces avec lui.
Suite à cette décision, mettant en avant la sécurité de nos gars, et le compromis négocié, que feront les 50% restant sur le terrain ? Du « Mentoring », activité simple, sans danger, la routine quoi !!!
Sans danger dites-vous ? Pas tant que cela. L'actualité nous a grandement parlé de ces Talibans infiltrés dans les forces armées et la police, qui mitraillaient nos soldats désarmés pendant les séances d'instruction ou de sport.
Objectivement, on n'imaginait mal comment cette promesse était réalisable. Un sentiment contradictoire devait peser dans l'esprit de nos soldat... partir de cet enfer était le côté plaisant de la chose, mais partir alors que le boulot n'est pas terminé est contraire aux valeurs de ces hommes.
Le sort en est jeté : nous restons en Afghanistan au moins jusqu'à fin 2013...nouvelles négociations en perspective et on en reparle courant 2013 ???
Le décès du major BOUZET du 13e BCA nous prouve bien qu'il n'existe pas de mission sans danger et que malheureusement les discours sont en décalage avec la réalité du terrain. Le mentoring ne se fait pas en salle de simulation, mais bien dans le bourbier des théâtres d'opérations.
Faire partir 50% des effectifs c'est mettre en plus grand danger ceux qui restent, ça c'est la réalité du terrain ! Quel est donc l'intérêt de laisser des hommes à nous là-bas, alors ?
Il faut penser à l'après guerre ! Si nous sortons du jeu, nous perdons les contacts « qui vont bien », nous chassons d'un coup de pied les marchés commerciaux à venir, nous perdons la confiance des négociateurs...
Et puis de toute façon, nous sommes nuls en négociations diverses... les théâtres de sortie de crise, ces moments intenses où les forces vives des entreprises internationales viennent brosser dans le sens du poil les représentants gouvernementaux locaux pour placer leurs produits et permettre ainsi la reconstruction d'un pays nous passent toujours sous le nez. américains, anglais, allemands bénéficient des meilleurs contrats et nous ne prenons que les miettes, pourquoi ?
Dans le cas précis de l'Afghanistan, parce que nous serons rentrés chez nous avant la distribution des lots... Vous comprenez qu'il faut garder une rangée dans la place !
Dans les autres cas... parce que nous nous présentons après les autres ! Le rituel de certains pays ne ressemble en rien au côté "rentre dedans" français. Le mot "rituel" veut bien dire ce qu'il dit... un protocole bien spécifique, un cahier des charges bien huilé, des habitudes ancestrales qui commencent par ce mot magique mais tellement énervant, la patience ! Lorsque les Allemands s'installent 15 jours pour une négociation, nous, nous prenons un billet aller retour pour boucler le projet dans la journée. Toute la différence est là, nous ne nous adaptons pas aux us et coutumes locales.
Alors oui, nous négocions un départ des troupes au rabais pour conserver ces précieux contacts qui permettront à la France de commercer à coût de gros dollars ; mais pendant ce temps là, nos soldats se feront descendre encore et encore. « Etonnant », c'est pourtant pas dangereux le mentoring !!!
Sgt (RC) Emmanuel MALENFANT.
Hommage : savoir parler à nos soldats
article Frédéric Pons le jeudi, 14/06/2012 dans le Monde
Un soldat engagé en Afghanistan est un combattant, qu'il patrouille de nuit dans un fief insurgé, conduise un camion de ravitaillement, garde l'entrée d'un camp, palabre sur une natte avec un chef de village ou qu'il soigne des enfants dans une ambulance de campagne.
Pour tous, le risque est le même (tirs ennemis, kamikazes, pièges explosifs). Tous ont la même peur au ventre, la même volonté de réussir la mission donnée, dans l'honneur, pour les copains engagés avec eux, dont 87 sont tombés depuis 2001, morts pour la France en Afghanistan. Près de deux mille "combattants" partiront d'ici à décembre. En 2013 et 2014, il restera encore près de 1 400 soldats, qui seront eux aussi des "combattants".