Inventions Farfelues
Depuis la massue, un rien peu pratique (mais efficace !) le génie de l'homme n'a eu de cesse d'améliorer l'armement pour le rendre maniable, plus meurtrier et le plus discret possible. Léonard de Vinci, connu pour ses œuvres artistiques était aussi un ingénieur militaire et il créa, sans retenue, des centaines de prototypes d'armes comme les plus connus : le Char, l'avion, l'hélicoptère, le sous-marin, les orgues de Staline, etc. trop en avance sur son temps !
Voici un florilège d'inventions pour le moins étonnantes d'armes individuelles. Et oui, un objet parfois anodin peut être une arme redoutable ou juste dissuasive.
1914-1918... la Grande Guerre. La population française est mobilisée dans son ensemble pour repousser l'ennemi allemand.
A l'est, ce sont les tranchées, le corps à corps, la faim, les pluies de sang, les assauts sans fin et les morts par milliers. Dans cette ambiance de survie permanente, les hommes, ces Français incorporés, se battent comme des lions au nom de la France et des valeurs patriotiques ancrées en eux.
La bêtise est affaire de gens sans réflexion... « plus bête que méchant » dit-on !!!
La méchanceté elle, s'accompagne d'une réflexion intérieure dont le sens des mots a pour but de blesser, c'est pire !!! Mais lorsque la personne cumule ces deux adjectifs, « bête et méchant », cela revient à balancer des inepties réfléchies sans en mesurer la pleine portée.
Pour caler à l'actualité récente, les mots de M. CANTAT Xavier, frère du chanteur mais avant tout, compagnon de Mme DUFLOT, Ministre du logement, entrent pleinement dans la catégorie citée.
Voici sa prose affichée sur Twitter : « Fier que la chaise à mon nom reste vide au défilé de bottes des Champs-Élysées ».
Mais aussi :
« Aujourd'hui traditionnel défilé militaire des revanchards qui veulent reprendre l'Alsace et la Lorraine à l'Allemagne » et «Aujourd'hui on fête sur les Champs-Élysées le centenaire de la dernière année de paix avant la Grande Boucherie des revanchards »
Je ne comprends pas le côté « revanchard » car aux dernières nouvelles, l'Alsace et la Moselle sont Français ! Je pense qu'il a mélangé les époques (1914) et les motifs dans ses propos car le 14 juillet n'a rien à voir avec cela, passons.....
Si nous souhaitons faire un peu d'histoire, nous découvrirons que le 14 juillet fut instauré en 1880 sous l'impulsion d'un certain Benjamin RASPAIL, député de gauche (voire... d'extrême gauche).
En résumé, ce Monsieur CANTAT, pleinement antimilitariste (et le revendiquant), a décidé de ne pas être présent aux côtés de sa compagne pour assister au défiler de nos méchants soldats alors qu'un siège lui était réservé pour l'évènement.
On ne peut certes pas lui reprocher d'être hypocrite, tout juste piètre écrivain et décalé en histoire, mais il a la franchise d'afficher ses idées et de s'y tenir. Au-delà de ses mots, une certaine réserve aurait été de mise par respect pour sa compagne à défaut de respect pour les milliers de soldats qui protègent et meurent pour notre pays.
La liberté d'expression et les droits individuels sont de mise à notre époque et user de ce pouvoir n'est pas sans conséquence... surtout lorsque ce sont les autres qui essuient les tirs !!!
Par extension, et au-delà des mots de M. CANTAT, c'est un groupe politique qui revendique nettement sa position (déjà affichée par les Verts lors de précédentes manifestations militaires)... oui, les Verts n'aiment pas le kaki !!!
Aujourd'hui nous ne vivons pas chez les « bisounours » et toutes les idéologies pacifistes et écolos respectables ne peuvent être d'actualité. Pour réussir ce pari fou du « peace and love » il faudrait que tous les états du monde y adhèrent ensemble... alors seulement nous pourrions lâcher nos armes, nos uniformes, nos frontières et vivre en paix.
Malheur à ce pays qui, seul, deviendrait « Vert », réformant les armées, le nucléaire, etc... ; autant dire qu'il serait à la merci des états rapaces et sa population deviendrait des esclaves modernes... esclaves certes, mais écolos !!!!!!
Ha, le retour aux sources ! Vivre à la bougie, moudre son café soi-même, se rendre au boulot en vélo, à cheval, chasser avec des arcs, se chauffer au charbon... même les « écolos » n'en voudraient pas de cette vie !
Alors arrêtez les phrases toutes faites, les revendications qui ne mènent nulle part, les sursauts inconsidérés juste pour montrer qu'on existe, et ouvrez les yeux.
Remerciez nos soldats ou respectez-les simplement pour leur dévouement et saluez la France qui permet à des milliers de personnes de ne pas être au chômage. N'oubliez pas que s'ils n'étaient pas là, vous n'auriez plus personne à critiquer, à braver, à salir. Sont-ils votre raison d'exister ????
Respectueusement.
Emmanuel MALENFANT.
Vous trouverez en piece jointe un texte ,que j'ai rédigé avec un de mes camarades, consacré au Livre Blanc sur la Défense et la Sécurité Nationale 2013
On s'aperçoit que les hommes politiques,et en particulier ceux qui nous gouvernent actuellement, ne sont pas très enclins à donner à la haute hiérarchie militaire la possibilité de s'exprimer publiquement.
Les armées se préparent en secret à une apocalypse budgétaire.
Avant même la publication du Livre blanc sur la défense qui doit intervenir dans quelques semaines, il n'existe qu'un sujet de préoccupation au ministère de la Défense : les options budgétaires de la future loi de programmation militaire. Pour simplifier, on peut dire que le Livre blanc définit une perspective stratégique globale, quand la loi de programmation militaire qui sera discutée ensuite, durant l'été, en tire les conclusions budgétaires.
Or après des mois de tergiversations, François Hollande, chef des armées, annoncera ses choix financiers le 19 mars prochain lors d'un conseil de défense, avant de les préciser le 26 mars. Rappelons qu'un conseil de défense et de sécurité rassemble autour du président le Premier ministre (Jean-Marc Ayrault), les ministres de la Défense (Jean-Yves Le Drian), de l'Intérieur (Manuel Valls), de l'Économie (Pierre Moscovici), du Budget (Jérôme Cahuzac) et des Affaires étrangères (Laurent Fabius). Le chef d'état-major des armées, l'amiral Édouard Guillaud, est présent.
Nous, jeunes officiers, sommes inquiets des gaspillages et des coupes budgétaires commis au détriment de la capacité opérationnelle.
Normalement soumis au devoir de réserve, une dizaine de lieutenants de l'armée française publient, sous couvert d'anonymat, une tribune sur francetv info. Ils interpellent l'opinion publique sur le budget de l'armée et dénoncent sa mauvaise répartition. Voici leur texte :
A leurs concitoyens,
Marc Bloch, dans L’Etrange Défaite, a dénoncé les dysfonctionnements administratifs de l’armée et l’abandon moral des élites françaises des années 1930. Marc Bloch fut aussi un officier exemplaire pendant deux guerres mondiales, et un résistant de la première heure fusillé par les nazis.
Nous nous réclamons de lui car il était un vrai soldat et un analyste lucide des travers qui avaient précipité la France dans la défaite.
Vers une armée de terre à trois vitesses
Les unités seraient réparties entre forces d'urgence, de stabilisation et d'intervention ultime. Un retour vingt ans en arrière...
C'est à un retour près de vingt ans en arrière que se prépare l'armée de terre, si l'on en croit les réflexions en cours dans les états-majors. Selon les modèles qui pourraient sortir du livre blanc et de la loi de programmation, l'armée de terre serait réorganisée autour de trois forces : urgence, stabilisation et intervention ultime. A ces trois niveaux correspondraient des unités pré-désignées.
Renaîtrait ainsi, sous une forme nouvelle, l'armée à plusieurs vitesses que l'on connaissait dans les années 80 avec la Force d'action rapide (FAR) et le Corps blindé mécanisé.
Aux uns, les opérations extérieures, avec l'exposition médiatique et les primes afférentes. Aux autres, les matériels lourds et chers, la guerre improbable et les camps de Champagne...
Si ce plan est adopté, il s'agirait d'un tournant radical par rapport à la tendance de ces quinze dernières années, qui consistait à transformer toute l'armée de terre en une force projetable. Il n'est pas sûr que ce retour en arrière, décidé sous la contrainte budgétaire, passe bien dans les troupes concernées.
Ce modèle ressemble à celui récemment adopté par l'armée britannique "British Army 2020 ", réorganisée autour de deux forces : la Reaction Force et l'Adaptable Force.
source Marianne
"un personnage à bas bruit".
Le chef de bataillon Olivier Gillot est stagiaire à l'Ecole de Guerre (Promotion "Général de La Fayette"). Saint-Cyrien, il a servi en France et à l'étranger dans les régiments Génie de combat et de sécurité civile, il a ensuite été rédacteur pour le centre de doctrine de l'armée de Terre).
Il s'interroge sur le militaire français, "un personnage à bas bruit". Au-delà du rôle unique des armées dans la défense des intérêts français et des Français à travers le monde, le militaire est-il utile à la société? Citoyen, acteur civil et agent public, il doit promouvoir ses ressources afin qu'elles soient employées par ses concitoyens.
De l'utilité du militaire pour la société
Certains soirs l'officier que je suis se demande pourquoi il est devenu militaire. J'étais bon élève en classe préparatoire scientifique, je m'intéressais à la biologie et aux mathématiques. J'aurais pu devenir médecin, architecte ou encore ingénieur dans une entreprise. J'aurais été au service de la population, j'aurais pu créer, j'aurais pu produire.
J'aurais pu voir chaque jour concrètement le résultat de mes actions. À la place je suis devenu cadre d'une armée dont la mission de Défense nationale parait aux Français de moins en moins évidente. Qu'ai-je donc à présenter de concret sur mes actions du jour ? Suis-je finalement utile à mes concitoyens ? Heureusement ces soirs sont peu nombreux.
10 décembre 2012
Petite musique funèbre pour notre Armée nationale, ça sent le sapin, et une odeur de pôle-emploi flotte au dessus des képis… Avec Sarkozy, le nombre de militaires avait déjà fortement réduit en France, avec Hollande, c’est encore pire, et ce n’est pas fini! Dans les propositions du « livre blanc » pour faire des économies, il y a la division du nombre de bases militaires par 3 (de 60 bases à 20) avec l’impact direct que cela peut avoir sur les villes et l’économie de celles-ci, moins d’embauche, moins d’armement nucléaire, mise à mort de certaines fanfares, privatisation de services et le pompon: le recours à des société militaires privées, donc des mercenaires!!! L’armée française qui était déjà dans un état plutôt catastrophique va tomber encore plus bas, mais quand vont-ils enfin bouger et se retourner contre leurs bourreaux ???
Notre journal dévoile les pistes évoquées dans le livre blanc de la Défense pour 2014-2019, qui visent à économiser un milliard d’euros par an sur le budget militaire.
Notre journal dévoile les pistes évoquées dans le livre blanc de la Défense pour 2014-2019, qui visent à économiser un milliard d’euros par an sur le budget militaire.
Mont-de-Marsan (Landes). Plusieurs petites bases militaires comme celle-ci ainsi que celle de Charleville-Mézières (Ardennes) pourraient fermer. | (AFP/Pierre Andrieu.)
Voici les principales pistes d’économies qui tiennent la corde dans le livre blanc de la défense.
Diviser par trois le nombre de bases militaires. En janvier 2011, les bases militaires de défense françaises ont été réorganisées autour de 60 sites. L’idée serait d’aller bien plus loin, en rabotant jusqu’à 20, d’où de sacrées économies sur plusieurs budgets (tâches administratives, essence, et… effectifs des états-majors).
Les « petites » bases comme Charleville-Mézières (Ardennes) et Mont-de-Marsan (Landes) sont les premières dans la ligne de mire. Armée de terre : entre 5000 et 10000 recrues de moins par an. L’armée de terre, qui recrutait entre 15000 et 20000 hommes par an au début des années 2000, n’en recrutera selon nos informations « que » 10000 en 2012 et 2013. Et le livre blanc devrait encore accentuer cette décrue. Les effectifs fondraient avant tout en Guyane, Nouvelle-Calédonie et Polynésie. La force terrestre « projetable » de 30000 hommes serait, elle, aussi rabotée. La France privilégierait à l’avenir de nouveaux modes opératoires, drones en tête.
Le budget du nucléaire « désanctuarisé ». Le budget de la dissuasion nucléaire — 3,4 Mds€ en 2012, soit 10% du budget annuel de la Défense — pourrait être revu à la baisse. La France serait notamment susceptible de renoncer aux missiles embarqués sur des chasseurs Mirage 2000 et Rafale (2,6 Mds€ d’économies en quinze ans selon un récent rapport), et même passer de quatre à trois sous-marins nucléaires, ce qui marquerait la fin d’un dogme : entretien de ces sous-marins oblige, la France ne pourrait plus être présente en mer 365 jours par an.
Davantage de membres permanents au Conseil de sécurité de l’ONU. La France, comme les 5 membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, participe aux opérations extérieures menées sous mandat de l’ONU. Une obligation onéreuse : le montant réel de ces opérations a atteint 1,2 Md€ en 2011, et 870 millions en 2012. Relever le nombre de membres de 5 à 7, voire à 10 membres, permettrait de mieux répartir cette charge. Si le Brésil et l’Inde rêvent de faire partie du club, restera à convaincre d’autres Etats membres réticents.
Le Centre sportif d’équitation militaire de Fontainebleau sur la sellette. Situé à Fontainebleau (Seine-et-Marne), le prestigieux CSEM forme et entraine les militaires de l’armée française, afin de participer à des compétitions équestres de haut vol.
Moins de fanfares militaires. Une vingtaine de formations musicales permanentes, employant plus de 1000 musiciens, participent aux cérémonies militaires et se produisent lors de festivals. Leur nombre serait diminué, tout comme celui des dizaines d’écoles de formation des officiers et des militaires du rang.
Des missions externalisées. Aujourd’hui effectuées par les militaires, certaines prestations (restauration, nettoyage des locaux, entretien des espaces verts, etc.) seraient confiées à un prestataire unique.
Le recours à des sociétés militaires privées ? Anglais et Américains ont déjà franchi le pas, pas la France. Le tabou serait-il en train de sauter? Les SMP présentent au moins deux avantages : « Ces mercenaires signant un contrat de service, il ne s’agit plus de fonctionnaires, à qui il faudra un jour verser une retraite », détaille un expert militaire. Et puis, « si l’un d’eux se fait tuer, l’impact émotionnel dans l’opinion publique serait moindre ».
Source: Le Parisien