Depuis cinq décennies, nos soldats défendent à l'extérieur de nos frontières nos valeurs et notre sécurité. Leur engagement témoigne de la détermination de notre pays à assumer ses responsabilités sur la scène internationale tout en assurant quotidiennement
la sécurité de nos concitoyens expatriés.
Cet engagement a un prix. Depuis cinq décennies, plusieurs centaines de soldats, de marins et d'aviateurs ont consenti le sacrifice de leur vie sur les différents théâtres d'opération, pour la sécurité de la France et des Français. La nation a contracté à leur égard une dette qui ne s'éteindra pas. Cette reconnaissance est aujourd'hui exprimée de manière insuffisamment visible, laissant dans l'ombre ces Français tombés pour notre liberté.C'est la raison pour laquelle j'ai demandé au général Thorette de mener une réflexion appuyée sur une large concertation, pour qu'un monument puisse témoigner la reconnaissance de la nation et entretenir la mémoire de ces soldats qui sont l'honneur de notre pays.
RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL «MONUMENT AUX MORTS EN OPÉRATIONS EXTÉRIEURES»
SOUS LA PRÉSIDENCE DU GÉNÉRAL D'ARMÉE (2e SECTION) BERNARD THORETTE - SEPTEMBRE 2011 07
Ce monument sera aussi un rappel permanent du devoir que nous avons de faire vivre les valeurs de la République au nom desquelles ils sont tombés. Le rapport qu'il m'a remis est la première pierre de ce monument.Il détermine les grandes lignes de ce projet. Il donne les bases qui permettront de le mener à terme. C'est là un engagement que nous devons à ceux dont les noms seront ainsi justement honorés.
Gérard Longuet
Ministre de la Défense et des Anciens combattants
le rapport a lire ici
liste des unités et le relevé des actions de feu et de combat à prendre en considération pour l'attribution de la carte du combattant au titre des opérations menées en Afghanistan, pays et eaux avoisinants, à compter du 3 octobre 2001 et jusqu'au 18 juin 2008.
Nouvelles listes au BO du 31/08/2012.
Boc N° 38 du 31/08/2012 ( partie Permanente )
fixant, pour l'armée de terre et la gendarmerie nationale, la liste des unités et le relevé des actions de feu et de combat à prendre en considération pour l'attribution de la carte du combattant au titre des opérations menées en Afghanistan, pays et eaux avoisinants, à compter du 3 octobre 2001 et jusqu'au 18 juin 2008.
LIRE LE BO :ICI
Les honneurs militaires ont été rendus, dans la Cour d'honneur des Invalides, au caporal-chef Sébastien Pissot, 33 ans, et à l'adjudant Stéphane Moralia, 28 ans, appartenant tous deux au 9eme régiment d'infanterie de marine (9ème Rima), basé à Cayenne en Guyane.
Ils participaient depuis août 2011 à la mission Harpie, opération de lutte contre l'orpaillage clandestin. Ils ont été tués, mercredi 27 juin, dans le secteur de Dorlin, par des tireurs embusqués alors qu'ils intervenaient en soutien des forces de Gendarmerie. Le caporal-chef Pissot et l'adjudant Moralia faisaient partie du commando de recherche et d'actions en jungle (CRAJ) du 9ème Rima.
A titre posthume, mardi 3 juillet, ils ont été élevés au grade supérieur et ont reçu la médaille militaire de la main du général d'armée Bertrand Ract Madoux, chef d'état-major de l'armée de terre. Après la cérémonie religieuse, Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, qui présidait la cérémonie, a fait Chevaliers de la Légion d'honneur les deux militaires tombés en Guyane.
Jean-Yves Le Drian a rendu hommage à l'adjudant Moralia en déclarant « votre charisme et votre sens du devoir ont fait de vous un exemple qui restera longtemps dans la mémoire de vos compagnons ». Et à propos du caporal-chef Pissot, mort en venant secourir son camarade lors de l'embuscade, il a déclaré : « votre engagement militaire est un exemple pour tous vos camarades. Il appelle à un profond respect ».
Page Facebook du 9 Rima CRAJ Commando de Recherche et d'Action en Jungle
L'adjudant Stéphane Moralia et le caporal-chef Sébastien Pissot ont été tués en Guyane le 27 juin 2012 au cours d'une opération de lutte contre l'orpaillage illégal en Guyane.
Une trentaine de militaires revenaient sur les lieux où, trois heures plus tôt, un hélicoptère EC-145 de la gendarmerie avait essuyé des tirs, dans la région de Dorlin (ouest) sur l'immense territoire de la commune de Maripasoula (18 000 km2). Cet hélicoptère participait à une opération de sécurisation de la zone devant permettre l'installation progressive d'une société minière légale dans cette région, haut lieu isolé de l'orpaillage clandestin en Guyane depuis près de 20 ans, sans accès terrestre depuis le littoral. Des géologues devaient initialement se rendre sur place dès jeudi.
Vers 10h heure locale, l'EC-145 a essuyé des tirs, blessant légèrement un gendarme à la cuisse. "C'est comme si quelqu'un avait vidé le chargeur de son pistolet sur l'hélicoptère", a rapporté un témoin. Touché par sept impacts, l'aéronef est parvenu à se poser avec un moteur en moins.
Vers 13h, les autorités décidaient de déposer à deux km de l'incident 36 gendarmes et "marsouins". Après une centaine de mètres sur un sentier bordé de forêts, ils ont essuyé un feu nourri. "Ils sont tombés dans une embuscade", a expliqué la préfecture. Les deux militaires et les deux gendarmes touchés étaient en tête du groupe. Deux marsouins ont été tués malgré leurs gilets pare-balles.Le caporal-chef de 1ère classe Sébastien PISSOT a été mortellement touché au cours d'un accrochage avec des tireurs embusqués, alors qu'il portait secours à un militaire blessé.
Le pronostic vital des deux gendarmes grièvement blessés n'est pas engagé, a assuré le colonel Didier Laumont, commandant de gendarmerie de la région. Jeudi matin on précisait à Paris qu'un des gendarmes avait été touché à l'abdomen et le second au bras et à la jambe. Ils appartiennent au Peloton de sécurité et d'intervention de
Je demeure confiant car la France aura toujours besoin d'une armée de Terre solide pour répondre dans l'urgence aux menaces immédiates.
La réussite de l'opération Harmattan en Libye, engagée sur court préavis il y a tout juste un an, montre bien les capacités de réactivité de notre armée. Cependant, si des décisions devraient être prises, celles-ci....
la suite ici
LE PRESIDENT DU COMITE D'ENTENTE
Paris le 18 juin 2012
Le Général de Corps d'Armée (2s) Dominique Delort
Président du Comité d'entente et président de La Saint-Cyrienne
à Monsieur le Ministre de la Défense
Monsieur le Ministre,
La chambre criminelle de la Cour de cassation a récemment rejeté le pourvoi du Parquet général de la Cour d'appel de Paris concernant la recevabilité de la plainte déposée par quelques parents de soldats tués dans I'embuscade d'Uzbin. Le juge doit maintenant rechercher « maladresse imprudence, inattention, négligence, manquement à une obligation de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou le règlement, ayant causé directement ou indirectement la mort de soldats Français ».
Cette décision pose les bases d'une interrogation majeure sur l'exercice du chef au combat et, à aller plus loin, sur l'art de la guerre.Le plus grave pourrait se profiler. Le principe de précaution, s'il était appliqué par les chefs militaires, tuerait la prise de risques, or celle-ci est consubstantielle à l'action de combat.
Le Président de la République a déclaré dans son message aux Armées du 15 mai : « Nos militaires, qui assurent la protection de la nation méritent en retour que la nation les protège, notamment d'une judiciarisation inutile de leur action ». Dans le cadre de ce qui préoccupe tant de nos adhérents ces propos sont perçus positivement. De plus, vous avez annoncé la création à l'été d'une mission sur ce sujet.J'ai l'honneur, au nom des associations signataires de cette lettre, de vous demander de bien vouloir recevoir leur délégation afin que vous puissiez les informer de votre position, les interroger sur l'importance qu'elles portent à la judiciarisation qu'elles constatent et recueillir les éventuelles propositions de leur part.
Je vous prie, Monsieur le Ministre, de bien vouloir accepter l'expression de ma haute considération.
Général de corps d'armée Dominique Delort
Président du Comité d'entente
le copie de la lettre envoyée ici
Troisième lettre d'information est pour l'association « Terre Fraternité » l'occasion de rendre compte et de remercier.Il s'agit là d'une ardente nécessité.
Il nous faut en effet rendre compte de nos actions aux correspondants de « Terre Fraternité » dans l'armée de terre et à tous nos partenaires extérieurs.Il nous faut également informer toutes celles et tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre,et à tous niveaux, se sont investis et ont permis que les moyens financiers ne nous fassent pas défaut.Il nous faut enfin remercier très chaleureusement tous les donateurs, modestes ou plus importants, pour leur engagement à nos côtés.Nous avons, je crois, réussi au cours de l'année 2011 dans de nombreux domaines... et nous avons encore quelques « marges de progrès »dans quelques autres...Ainsi :
lire la lettre ici
conférence du Général Bentegeat
Conférence des lundis de l'Ihedn du 18 juin 2012 - Général d'armée (2S) Bentégeat Henri Ancien chef d'Etat-major des armées Ancien président du comité militaire de l'Union européenne Auteur de Aimer l'armée, une passion à partager (du Mesnil 2011)
source IHEDN
De la difficulté d'être militaire au XXIe siècle from ihedn on Vimeo.
Hommage aux quatre soldats français à Paris
Pour honorer la mémoire de ces soldats, les représentants d'une trentaine d'associations d'anciens combattants ont abaissé leurs drapeaux tricolores au passage du convoi, comme ils le font depuis plus d'un an pour tous les militaires tombés en Afghanistan.
Le rassemblement à l'appel des associations et du gouverneur militaire de Paris, le général Bruno Dary, a attiré moins de monde qu'en janvier, après la mort des quatre soldats français abattus par un membre de l'armée afghane.
Demain, François Hollande doit présider l'hommage solennel qui leur sera rendu aux Invalides en présence de son prédécesseur Nicolas Sarkozy.
source photo citizenside : ici
LETTRE MENSUELLE de L'ASAF 12/05
« Ne pas subir » (Maréchal Jean de Lattre de Tassigny)
Bilan
L'armée française a changé de chef. Celui qui la quitte était indiscutablement courageux et énergique. Il savait décider. Il avait découvert, honoré puis sans doute aimé cette institution qui sert la patrie avec abnégation.
Il avait affirmé : « l'armée française est l'expression la plus achevée de la continuité de la Nation française dans l'Histoire ».
> > Il a porté pendant cinq ans la responsabilité de nos engagements sur tous les théâtres d'opérations et assumé les sacrifices consentis. Sa politique a reçu l'onction de la guerre.
Notre armée, malgré certaines insuffisances, a rempli avec succès toutes les missions qui lui ont été confiées. Elle a montré une remarquable valeur opérationnelle que peu de nations dans le monde peuvent afficher. La France y a gagné en crédibilité.