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 le diaporam de la défense : ici

 

« Invictus » de William Ernest Henley

 

Dans les ténèbres qui m’enserrent,
Noires comme un puits où l’on se noie,
Je rends grâce aux dieux quels qu’ils soient,
Pour mon âme invincible et fière,

Dans de cruelles circonstances,
Je n’ai ni gémi ni pleuré,
Meurtri par cette existence,
Je suis debout bien que blessé,

En ce lieu de colère et de pleurs,
Se profile l’ombre de la mort,
Et je ne sais ce que me réserve le sort,
Mais je suis et je resterai sans peur,

Aussi étroit soit le chemin,
Nombreux les châtiments infâmes,
Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme.

Texte original de 1931

Out of the night that covers me,
Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
For my unconquerable soul.

In the fell clutch of circumstance
I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
My head is bloody, but unbowed.

Beyond this place of wrath and tears
Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
Finds and shall find me unafraid.

It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
I am the captain of my soul.

lire l'article d'Eric Albert le monde: ICI

Le paradoxe est que la population civile britannique a une très haute opinion des anciens soldats, qu’elle traite en héros. L’association qui organise les Invictus Games, lancée en 2007, s’appelle Help for Heroes (« De l’aide pour les héros »). Aux Etats-Unis aussi, la présentation héroïque des blessés de guerre est systématique.
En France, en revanche, c’est l’inverse : l’Etat est aujourd’hui très protecteur, mais la société ne suit pas forcément. « La réaction autour de nous face à nos blessures est généralement : “Vous êtes soldats et vous faisiez votre boulot, et
c’est tout” », constate Henri Rebujent.

Le capitaine de l’équipe de France des Invictus Games, David Travadon,confirme. Lui qui a participé deux fois aux Warrior Games a pu se comparer aux soldats américains : « C’est vrai qu’aux Etats-Unis ils ont la reconnaissance des
citoyens. Nous, on n’a pas encore ça. » Mais, comme les autres, il rejette l’étiquette de héros. « Je n’ai pas envie qu’on nous traite comme cela. Je suis normal et j’assume les conséquences de mon action. S’il fallait recommencer ,je le ferais. »

 

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