La 9e BIMa sur tous les fronts
La 9e BIMa (5200 personnels) a été largement mise à contribution au Mali, avec le 2e RIMa (premier
arrivé), les tubes du 11e RAMa, et les sapeurs du 6e RG, très actifs dans la dépollution des stocks de munitions djihadistes.
. Son propre commandant (qui doit changer à l'été), le général François Lecointre, est le chef de l'EUTM, et a emmené 20 militaires de l'état-major avec lui sur place.
. Sur les 750 marsouins du RICM, 160 sont encore engagés dans l'opération Serval, et deux pelotons (50 marsouins) sont déployés au Gabon et en Nouvelle-Calédonie, en mission de courte durée.
. La moitié des 1000 marsouins du 2e RIMA était déployée il y a peu. La CEA et une partie de l'état-major et le chef de corps (100 pax) sont déployés dans le cadre d'EUTM, au Mali, comme formateurs. 95 marsouins de la 2e compagnie avec renforts de la CEA assurent leur protection. La 2e compagnie avait été déployée au Tchad en renforcement d'Epervier (qui avait fourni ses moyens à Serval). Deux compagnies (200 marsouins) étaient quant à elles engagées dans Serval depuis janvier, et viennent de rentrer à Auvours, fin mars. La 4e compagnie est en Nouvelle-Calédonie depuis le mois de mars.
. Le 3e RIMa (1000 militaires) a envoyé une compagnie au Mali (en force protection à Bamako si mes souvenirs sont bons), et une autre au Gabon (6e BIMa), déployée dans le cadre de l'alerte Boali.
. Le 11e RAMa (850 pax) apporte 160 bigors avec leurs Caesar au Mali et une soixantaine en Nouvelle-Calédonie.
. Le 6e RG (1200 pax) engage 160 sapeurs au Mali, 35 au Gabon et 35 en Nouvelle-Calédonie.
source: Le Mamouth
BANGUI (Reuters) - Pillards et hommes armés continuaient de sévir mardi dans les rues de Bangui où les rebelles du Séléka et les soldats de la force régionale de maintien de la paix tentaient de rétablir l'ordre deux jours après la chute du président François Bozizé.
Reportage Grande angle magazine Jeune Afrique
'His Horse Was Named Death'
Le 21 février 2003, le lieutenant Tim McLaughlin, jeune commandant d'un peloton de Marines de 25 ans, s'est déployé dans le désert koweïtien, IL a écrit sa première phrase dans ce qui allait devenir un journal remarquable de l'invasion américaine de l'Irak au printemps. "Le meilleur conseil d'écriture que j'ai reçu est juste d'écrire," il a commencé. "Il faudrat beaucoup de temps pour modifier et styliser plus tard."
Marines Corps Trial 2013
Chaque année, le Marine Corps organise une manifestation sportive pour ses blessés de guerre.
L'US Marine Corps a invité les militaires français blessés à participer à l'édition 2013 de cette manifestation sportive qui se déroulera du 24 février au 7 mars à Camp Pendleton en Californie.
À ce jour, plus de 300 athlètes participeront à une dizaine d'épreuves telles que la natation, l'athlétisme, le cyclisme, le tir ou les sports collectifs (basketball en fauteuil, volley-ball assis).
Pour la deuxième année consécutive la France participe à cette compétition sportive. Dix soldats défendront les couleurs de la France :
- le lieutenant-colonel Hugues Chauvet du 93e régiment d'artillerie de montagne (93e RAM) de Varces
Épreuves choisies : tir à la carabine, natation et vélo assis
- l'adjudant-chef Henri Rebujent du 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine (1er RPIMa) de Bayonne
Épreuves choisies : natation (50m et relais 4x50m), cyclisme, tir à la carabine
- l'adjudant David Travadon du 13e régiment du génie (13e RG) de Valdahon qui sera cette année porte fanion de l'équipe de France.
Épreuves choisies : Pentathlon
- le sergent-chef Jocelyn Truchet du 13e bataillon de chasseurs alpins (13e BCA) de Chambéry.
Épreuves choisies : natation, tir au pistolet
- le sergent Philippe Robert de l'état-major des Armées (EMA Paris)
Épreuves choisies : natation, sprint, tir au pistolet
- le caporal-chef Thomas Brun du groupement de soutien de la base de Défense (GSBDD) de Carcassonne
Epreuves choisies : sprint, tir à la carabine
- le caporal-chef Jean-Louis Michaud du 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA) de Bourg-Saint-Maurice
Épreuves choisies : pentathlon
- le caporal-chef Lionel Godts de la cellule d'aide aux blessés de l'armée de Terre (CABAT)
Épreuves choisies : natation et tir à la carabine
- le caporal Benjamin Atgie du 132e bataillon cynotechnique de l'armée de Terre (132e BCAT) de Suippes
Épreuves choisies : natation, sprint
- l'infirmier de classe normale Alexis Thomas du centre médical des Armées (CMA) de Carcassonne
Épreuves choisies : pentathlon, vélo assis
Le site du centenaire de la 1ere guerre mondiale est ouvert.
Le centenaire de la Guerre de 1914-18 ne saurait être une sorte de 11 novembre élargi à l'année 2014, voire aux quatre années qui suivent. Le recueillement et le souvenir sont certes indispensables, et nous les devons aux 1.400.000 morts de cette guerre, dont 71 000 « coloniaux ».
"Vive la France" s'exclame le magazine américain Newsweek
en affichant la photo emblématique faite au Mali
Le titre américain Newsweek a célébré la France cette semaine, qualifiant l'Hexagone de "leader du monde libre".
Newsweek, ancien hebdomadaire américain devenu site d'information en ligne, a titré le 19 janvier "Vive la France", en qualifiant l'Hexagone de "leader du monde libre".
L'article retrace l'évolution de l'image de la France perçue depuis les Etats-Unis. Le temps des "singes mangeurs de fromages qui capitulent" est révolu. Avec l'intervention militaire au Mali, la France est, selon le journal, en première ligne de la bataille contre les groupes islamistes en Afrique. Dans ce conflit, les Etats-Unis fournissent à la France une aide logistique seulement et quantité de renseignements. Le nouveau rôle de la France est "réel et vital". Si elle le souhaite, "la France demeure un pouvoir politique, militaire et moral vital", qui se pense "à la fois comme une puissance européenne et méditerranéenne."
Le journaliste anglais Philip Delves Broughton, auteur de l'article, juge sévèrement la distance à laquelle se tiennent les Etats-Unis par rapport aux crises en Afrique. Il est allé à la rencontre de chercheurs de l'Institut français des relations internationales (IFRI) et de think-tanks comme la Brookings Institution. Il a aussi interrogé des militaires français. Il évoque dans un second temps la situation économique difficile en France, qui "reste précaire et proche de l'abysse économique qui a déjà aspiré la Grèce et l'Espagne". Il fait référence à la crise de l'Euro, à l'affaire Depardieu et à un hypothétique exil des fortunes vers des pays à la fiscalité moins élevée.
En faisant appel à quelques repères historiques, l'article précise les liens compliqués entre la France et ses anciens territoires coloniaux, les ressentiments développés par les populations des pays africains à cause d'un "système de visa français qui semble avoir été conçu pour humilier plutôt que pour récompenser les demandeurs." L'Anglais rend enfin hommage à l'un des architectes du rapprochement entre la France et les Etats-Unis, le général James L. Jones, francophile et francophone. premier conseiller à la sécurité nationale du président Obama. Ce dernier à entretenu une relation privilégiée avec Jean-David Levitte, ancien conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy.
On peut tout de même s'interroger sur le choix de la photographie utilisée pour illustrer l'article ; il s'agit de la photo controversée d'un soldat français posant avec un masque reproduisant une tête de mort. "Cette image n'est pas représentative de l'action que conduit la France au Mali à la demande de l'Etat malien" et de celle que mènent ses soldats souvent "au péril de leur vie", avait souligné à son propos le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l'état-major. L'AFP avait d'ailleurs dévoilé les circonstances de la prise de cette image sur son blog.