Ces soldats à la merci d 'un logiciel
Soldes à zéro, primes oubliées, trop-perçus exorbitants… Avec retard,l’arme tente de réparer les dégâts causés depuis deux ans par Louvois,un système de paie défaillant, qui met à mal le lien de confiance entre les militaires et leur institution.
Par Romain Rosso
Photos : Jean-Paul Guilloteaut
source : L'express
Les nouveaux défis de l'armée française
Détaillée le 3 octobre 2013, la Loi de programmation militaire (LPM), qui comprend une nouvelle réforme des armées, prévoit la suppression de 23 500 postes entre 2014 et 2019, et la fermeture de plusieurs bases. L'une des conséquences de l'évolution du contexte géopolitique et budgétaire, qui provoque la colère des élus des territoires concernés.
LPM 2014-2019: Ici
Détaillée le 3 octobre 2013, la Loi de programmation militaire (LPM), qui comprend une nouvelle réforme des armées, prévoit la suppression de 23 500 postes entre 2014 et 2019, et la fermeture de plusieurs bases. L'une des conséquences de l'évolution du contexte géopolitique et budgétaire, qui provoque la colère des élus des territoires concernés.
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La situation sécuritaire et humanitaire en Centrafrique se détériore de jour en jour
Conséquence de l’offensive des rebelles de la Séléka,en décembre 2012,qui a entraîné la chute du régime de François Bozizé, les tensions entre la majorité chrétienne et la minorité musulmane se sont exacerbées en République centrafricaine
Lire la suite de l'article du Monde de Cyril Bensimon
(Bangui, envoyé spécial)
une enquête, un blog, 200 capsules vidéo, et une application pour smartphone afin de découvrir les 4 ans de la Grande Guerre au travers de la lecture des paysages contemporains sur les 700 km de l'ancienne ligne de front.
La
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Pénurie de casques lourds dans l'armée de terre
Parmi les petites histoires de la grande misère des armées, celle-ci illustre bien les défis du moment. Dans une note adressée le 18 juillet à "toutes unités", le lieutenant-colonel X., chef du "groupement de soutien" de la base de défense de Strasbourg-Haguenau, évoque une pénurie : "La distribution en casques lourds modèle F1 devient problématique en raison du non-approvisionnement (défaut de marché) de ce type de matériel."
Le casque que doit percevoir tout soldat de l'armée de terre a fondu dans la bureaucratie complexe de la défense. "A court terme, les magasins HCCA ne seront plus en mesure d'équiper le personnel nouvellement incorporé", regrette la note.
Les soutiens des armées vont être réorganisés. Ce sujet, majeur, est source de tensions entre responsables militaires et civils de la défense. Depuis 2008, des réformes ont tenté de rationaliser la gestion des équipements militaires comme celle de la vie courante des armées, confiée aux nouvelles "bases de défense". Des "chaînes métier" sont censées mieux servir les troupes : restauration, entretien, loisirs, habillement. Mais de nombreux dysfonctionnements subsistent, reconnaît le ministère de la défense.
DYSFONCTIONNEMENTS
La "situation budgétaire paupérisée des bases de défense conduit une large part des personnels du ministère à adhérer de moins en moins à la réforme", s'inquiète Damien Meslot, député (UMP) de Belfort, rapporteur sur la restructuration du ministère de la défense. L'élu cite l'exemple de Cherbourg où il est difficile d'y voir clair sur les responsabilités en matière d'achat et d'entretien des extincteurs. "Ceux qui sont destinés à être installés au sol relèvent de l'administration générale et des soutiens communs, tandis que ceux qui sont destinés à équiper les navires relèvent du service logistique de la marine."
Dans les régiments, on ne sait plus à quel saint se vouer pour faire changer une ampoule. A Strasbourg, ils ont lancé un appel invitant les militaires "en fin de service actif ou n'ayant plus l'utilité de leur casque lourd" à le ramener "auprès du magasin HCCA le plus proche". Si cet appel n'est pas entendu, restera la solution des surplus, où le F1 d'occasion se vend une vingtaine d'euros.
Nathalie Guibert
Journaliste au Monde
Les journalistes Philippe de Poulpiquet et Anne-Cécile Juillet présentaient ce soir à Paris leur travail méritoire sur les blessés et les familles des morts d'Afghanistan ("Pour la France").
En face d'eux, trois blessés, ainsi que les soignants du service de santé des Armées et ceux qui ont soutenu ce parcours d'obstacles qui aura duré trois ans, comme la société d'intérim Synergie, qui a contribué à payer une partie des frais. Et l'éditeur atypique, Georges, qui a raconté comment il en était venu à publier ce travail, que de grandes maisons de la place de Paris n'avaient pas pris le risque d'éditer.
Le cimetière national d'Arlington, situé à Arlington en Virginie, est un important cimetière militaire américain créé durant la guerre de Sécession sur les terrains d'Arlington House, l'ancienne propriété de l'épouse du général Lee, le chef des armées confédérées. Il est situé exactement en face de Washington D.C., de l'autre côté du fleuve Potomac à côté des bâtiments du Pentagone.
Le journaliste Hervé Ghesquière condamné à une amende avec sursis pour diffamation envers un militaire
Le journaliste Hervé Ghesquière a été condamné jeudi par le tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer à une amende de 2 000 euros avec sursis pour diffamation envers l'ancien responsable presse de l'armée à Kaboul, a-t-on appris de source judiciaire. Le tribunal, qui a rejeté les exceptions de nullité soulevées par la défense, a également condamné le directeur de publication des Échos du Touquet à une amende de 4 000 euros ferme, selon son avocat, Me Emmanuel Riglaire. Les deux hommes ont été condamnés à payer solidairement 5 000 euros de dommages et intérêts et 2 500 euros au titre des frais de justice.
Le lieutenant-colonel Jackie Fouquereau, ancien responsable presse de l'armée à Kaboul, reprochait notamment à Hervé Ghesquière de l'avoir qualifié de "lâche" dans un entretien aux Échos du Touquet, hebdomadaire qui fait partie du groupe La Voix du Nord, repris ensuite dans d'autres titres. Le jugement devra également faire l'objet d'une publication par extrait dans La Voix du Nord et dans le magazine Armées d'aujourd'hui.
L'imprudence supposée du journaliste au centre de l'affaire
Me Riglaire a d'ores et déjà annoncé à l'AFP son intention de faire appel, estimant qu'il est "impensable qu'un journal ne puisse pas ouvrir ses colonnes à un ex-otage, quoi qu'il ait à dire". L'avocat d'Hervé Ghesquière, Me Jean-Pierre Blesbois, souhaite pour sa part connaître les motivations du jugement et s'entretenir avec son client, avant de prendre une décision.
Lors de l'audience du 11 juin, le parquet n'avait pas requis de peine, s'en remettant à la décision du tribunal. L'avocat de la partie civile avait réclamé 30 000 euros de dommages et intérêts, la publication du jugement et le retrait des articles incriminés.
L'avocat du journal avait plaidé la bonne foi et l'honnêteté du travail de l'auteur de l'article. Au centre de cette affaire, la polémique autour de l'imprudence supposée d'Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, alors en reportage pour le magazine de France 3 Pièces à conviction.
Une question de "formulation" ?
Dans son livre paru mi-septembre 2012, Hervé Ghesquière met en cause l'armée française, surtout son responsable presse en Afghanistan, coupable, selon lui, d'avoir "intoxiqué" l'Élysée et le gouvernement en leur affirmant que les journalistes cherchaient "à tout prix à rencontrer des talibans", ce qui avait causé leur perte.
Hervé Ghesquière avait indiqué le 11 juin lors de l'audience avoir adressé des SMS et lettres recommandées à Jackie Fouquereau pour le rencontrer et faire la lumière sur l'origine de la polémique, sans obtenir de réponse. Selon lui, la plainte en diffamation porte "sur une formulation", et le terme de "lâche" est "à comprendre dans le sens que son acte était lâche car il refusait seulement de me voir et c'était le seul".
source: AFP
Les conso de feux de Serval
Selon la présentation faite cette semaine par le député Christophe Guilloteau, 58.000 coups,
essentiellement de l'ALI, ont été tirés par l'armée de terre française dans Serval. Les consommations de feux ont également été importantes chez les mortiers : trois vols ont été nécessaires pour faire venir des munitions, selon la même source.
De son côté, l'armée de l'air a tiré 280 bombes.
La contribution allemande, plutôt réduite sur le terrain (un hôpital vide, un A310 et deux Transall) aura été plus évidente, mais à des milliers de kilomètres de là : en avril, l'Allemagne a en effet repris la mission des Transall français, en EVASAN et en transport tactique au profit de l'ISAF, permettant ainsi à la France de rapatrier ses propres C-160. Cette petit marge de manoeuvre a contribué à entretenir l'effort logistique accompli par les avions de transport français dans la zone malienne.
source: le mamouth