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Lire la suiteDécès de notre frère d'armes Jean-Jacques GAGNAIRE
03-12-2019 In Mémoriam

Chers Amicalistes, Je vous annonce avec beaucoup de tristesse le décès de notre frère d'armes Jean-Jacques GAGNAIRE, survenu hier après une longue maladie. Notre pensée va à toute sa famille, nous leurs adressons toutes nos condoléances et sommes auprès d'elle dans cette épreuve de la vie. Nous vous informerons le plus tôt possible des suites des cérémonies. Le président de l'amicaleRoger DAUMAS Une cérémonie aura lieu...
Lire la suiteJules, facteur à Saint-Renan, 1914.
11-11-2019 Histoire Militaire Toutes Armes

“Vous n’avez pas connu cette guerre invraisemblable, alors que pouvez-vous savoir du poids que nous avons porté, durant ces longues années, de 14 à 18 ? Un poids plus lourd que les obus les plus imposants ; plus lourd qu’un char d’assaut avec tout son blindage, son moteur éructant et ses deux hommes...
Lire la suiteCérémonie religieuse en l’honneur du CCH Lié Kelekolio aura …
11-07-2019 In Mémoriam

Frères d’armes, amis, connaissances, la Cérémonie religieuse en l’honneur du CCH Lié Kelekolio aura lieu le mardi 16 juillet après-midi à 14 heures 30. Adresse de la cérémonie, Eglise Immaculée-Conception, 34 rue du Rendez-vous 75012 Paris. La famille vous invite à les accompagner en ce moment de mémoire, pour lui rendre un...
Lire la suiteNotre frère d'Arme , LIE Kelikolio est décédé
08-07-2019 In Mémoriam

C’est avec une grande émotion que nous avons appris cette triste nouvelle. Notre frère d'Arme , LIE Kelikolio ancien scorpion , ancien bouc nous à quitté aujourd'hui 08 juillet 2019 dans sa soixantième année,suite de sa longue hospitalisation. Recevez du Président et de l'amicale nos plus sincères condoléances et toute notre amitié dans ce...
Lire la suite« Tiésaba-Bourgou »
14-04-2019 Le Grand 2

Le ratissage des forces françaises et maliennes aura duré une dizaine de jours durant lesquels Barkhane s'est attaqué aux katibas des forêts de Foulsaré et de Serma, des zones connues pour accueillir les bases arrière de terroristes dans la région. Selon l'état-major des armées à Paris, plus d'une trentaine de...
Lire la suite2019
30-12-2018 President

Mesdames, Messieurs.Au nom du conseil d'administration, je viens en ces quelques mots vous souhaiter une bonne et heureuse année 2019, santé, bonheur et réussite pour vous et vos proches.Une pensée pour ceux qui ont des problèmes de famille et de santé, ne les oublions pas, le pire des comportements est...
Lire la suiteSoirée Dansante De L’Amicale Du Grand 2
11-11-2018 La vie de l'Amicale

Le samedi 3 novembre 2018, répondant à l’invitation de Roger DAUMAS, président de l’amicale, cent dix adhérents et sympathisants rejoignaient la salle polyvalente de Champagné, ville de garnison du 2eme RIMa, pour notre traditionnelle soirée dansante ayant comme thème l’Inde avec au menu : « Samousa, Biriani agneau / Poulet tandoori, Paysassam ». Il...
Lire la suite« Une grande famille »
09-08-2018 Glané Sur La Toile

Daniel Crépet, un ancien militaire décoré de la Croix de guerre, devenu sans domicile fixe, est décédé à Poissy (Yvelines), le 14 juillet dernier. Daniel Crépet a finalement été enterré avec les honneurs. Le 14 juillet dernier, cet ancien brigadier-chef qui a participé à la guerre du Golfe a trouvé la...
Lire la suiteDes travaux simples pour entretenir leur caserne
24-07-2018 Glané Sur La Toile

En 2014, alors qu’il était ministre de la Défense,Jean-Yves Le Drian avait demandé un état des lieux des casernes et autres bases après avoir constaté, lors de ses déplacements, une dégradation des conditions de vie et de travail des militaires.Ainsi, 700 « points noirs » furent recensés, ce qui donna lieu à un « plan d’urgence » afin d’améliorer les «...
Lire la suitejournée champêtre 2018
22-07-2018 La vie de l'Amicale

Traditionnelle journée champêtre de l’amicale des anciens du 2ème Régiment d’Infanterie de Marine. Le samedi 30 juin 2018, le président Roger Daumas, efficacement secondé par les membres du conseil d’administration a su rassembler une nouvelle fois sa troupe. 130 « anciens avec épouses » se sont retrouvés autour du jambon grillé...
Lire la suiteTrois questions à....
13-07-2018 President

L'Amicale aux petits soins des marsouins 3 Questions à Roger Daumas, président de l'Amicale des anciens du 2e RlMa et des troupes de Marine. Quelles sont vos relations avec le 2e Régiment d'infanterie de Marine ? L'amicale est présente à toutes les prises d'armes ainsi qu'aux remises de fourragères et de képis pour...
Lire la suiteIls ont inventé le Loto !
08-07-2018 Humours et Anecdotes

L’Etat va ouvrir le capital de la Française des jeux, mais il n’est pas le seul actionnaire : les associations L’Etat va ouvrir le capital de la Française des jeux, mais il n’est pas le seul actionnaire : les associations d’anciens combattants détiennent près de 15 % du capital. Dans l’ombre de l’Etat...
Lire la suiteLe plus vieux Porte Drapeau en activité
07-07-2018 Glané Sur La Toile

Comme chaque 18 juin depuis plus de soixante-dix ans, le Bordelais Marcel Barbary À 104 ANS, le Bordelais Marcel Barbary est le plus vieux porte-drapeau de France encore en activité. Comme chaque 18 juin depuis plus de soixante-dix ans, il a été à Paris avec ce drapeau brodé qui a traversé...
Lire la suite« Si nécessaire, vous les conduirez au combat »
07-07-2018 Le Grand 2

Le lieutenant-colonel Jean-François Calvez a pris les rênes du 2e Régiment d’infanterie de Marine. Ils sont 1 250 militaires d’active et 350 réservistes à être désormais commandés par ce jeune officier supérieur de 43 ans. « Si nécessaire, vous les conduirez au combat » , a déclaré le général Pierre Schill. la suite sur Ouestfrance Les Champagnéens accueillent Jean-François Calvez
Lire la suitele WE prochain n'oubliez pas !
20-05-2018 La vie de l'Amicale

Le 26 mai 2018, de 10h00 à 19h00 et le 27 mai, de 9h30 à 18h00, venez nombreux à la rencontre des marsouins du 2e régiment d’infanterie de marine. Samedi 26 Mai 2018 Dimanche 27 Mai 2018 10H00 Ouverture des portes 15H30 - Fanfare de la 9e BIMa 16H00 - Convoi...
Lire la suiteA tous ces volontaires
Puissions-nous à jamais garder leur mémoire et croire, aujourd'hui encore, que les causes les plus belles font oser les plus nobles dépassements. Souvenez vous de tous ces anonymes, volontaires pour être…
Brest 2018
Les 24 et 25 Avril l'Amicale, quelques officiers et marsouins du grand 2 se sont rendus à Brest pour commémorer l’histoire du régiment. Brest et le 2 l' histoire d'un monument
TAGAB 2018
Le plus frappant est le silence. A Tagab, dans le nord-est de l’Afghanistan, les baraquements de ce qui fut la base de l’armée française sont toujours là, intacts ou presque,…
Sergeant Stubby
Le 6 juillet 1921, un curieux rassemblement eut lieu dans les bâtiments State, War et Navy, sur l'avenue Pennsylvania à Washington. L'occasion était une cérémonie en l'honneur des vétérans de…
« AUX SOLDATS DE L’ARMEE FRANCAISE MORTS A DIEN BIEN PHU ».
Nota du président : en hommage et en souvenir du général BIGEARD, décédé le 18 juin 2010, il me semble tout naturel de revenir sur l’un de « ses glorieux combats ».
Pour les milliers de soldats qui ont combattu dans et autour de la célèbre cuvette de Diên Biên Phu, le 7 mai 1954 met un terme à cinquante-cinq jours d’une terrible bataille. Cette date marque également l’achèvement symbolique de la guerre d’Indochine et la fin de la présence française dans ce pays.
C’était un vendredi entre 17h30 et 18h00. Le silence tout à coup envahit la plaine de Diên Biên Phu, après bientôt deux mois de vacarme indescriptible, fait de bombardements d’artillerie, de survols aériens et de combats en tous genres. Quelques instants plus tôt, avant de détruire son émetteur-radio, le général de Castries, qui commandait la place, a adressé un dernier message à Hanoi au général Cogny, commandant des forces terrestres du Nord-Viêtnam. « Les Viêt-minh ne se trouvent plus qu’à quelques mètres du poste d’où je vous parle, indique-t-il sobrement ; j’ai donné des ordres pour opérer le maximum de destructions. Nous ne nous rendrons pas ». L’ordre de cesser le feu est néanmoins donné et les armes détruites.
Pierre Schoendoerffer lui-même, alors unique cinéaste de l’armée sur ce front, casse sa caméra et voile la plupart de ses films. Le silence… Et puis soudain les « Bo Doi », en uniformes verts et casques de latanier, font irruption des tranchées où ils progressaient, d’autres traversent au pas de course le pont de la Nam Youn ; la pointe avancée surgit dans le PC enterré de De Castries. Sur le blindage qui lui sert de toit, l’un deux brandit le drapeau de la République démocratique du Viêtnam, rouge à étoile d’or . Vu d’avion, le champ de bataille semble constellé de taches blanches, autant de parachutes qui n’ont pu être roulés. Le plus long et le plus violent combat de la guerre d’Indochine, assurément le plus important aussi, est terminé. Il s’achève pour la France par une défaite.
L’écho international de l’écho est immédiat. A Paris où, compte tenu du décalage horaire, la journée commence seulement, les journaux de l’après-midi ont le temps de peaufiner leur « Une ». « Diên Biên Phu est tombé, submergé par le furieux assaut des Viets », titre France-Soir sur six colonnes. A 16h30, au Palais Bourbon, le président du Conseil Joseph Laniel annonce la tragique nouvelle aux députés -sans doute le centre de résistance d’« Isabelle » tient-il toujours mais, bien sûr, ce ne peut plus être pour très longtemps-.
A Genève, où la Conférence sur la Corée et l’Indochine s’essouffle sur le dossier coréen, la séance du 7 mai est présidée par le ministre soviétique des Affaires étrangères, Molotov. Son homologue français, Georges Bidault, qui n’y assiste pas, est très vite prévenu par un appel téléphonique de Maurice Schumann, avant que ne circulent en tous sens les télégrammes de presse. Molotov, que d’aucuns soupçonnent d’avoir retardé l’entrée de la Conférence dans sa phase indochinoise, peut annoncer que celle-ci s’ouvrira le lendemain même, samedi 8 mai.
Dans le reste du monde, on découvre en même temps l’existence de Diên Biên Phu et la « gifle » reçue par la France. Comme le suggère un quotidien du Caire, le vieil « impérialisme » paraît ébranlé.
Eliane 2 aujourd'hui
Pour les milliers de soldats ayant combattu dans et autour de la « cuvette » (12 000 du côté français, peut-être quatre fois plus du côté vietnamien), le 7 mai met un terme à cinquante-cinq jours d’une terrible bataille, vécue par les combattants français comme un « enfer » comparable à celui de Verdun.
D’autant que, dès le début, le sort des armes a paru scellé. Le concept de la base aéronavale de Diên Biên Phu, proche du Laos, rend en effet celle-ci entièrement dépendante de sa piste d’aviation : dans ce Nord-Ouest du Viêtnam, très montagneux et difficile d’accès, par ailleurs contrôlé par l’ennemi, le « cordon ombilical » ne pouvait être qu’aérien. Or, dès les premiers jours de la bataille, qui commence le 13 mars, la piste d’aviation, consolidée de plaques métalliques, est mise hors d’usage par l’artillerie Viet-minh, efficacement disposée sur les montagnes alentour.
Restent les parachutages d’hommes et de matériels. Cinquante-cinq jours plus tard, c’en est donc fini ; sauf que, pour les survivants, les choses ne s’arrêteront pas là : quelques centaines de blessés pourront être rapatriés par hélicoptère, grâce à un accord négocié par le professeur Huard, de la faculté de médecine d’Hanoi, avec certains de ses anciens étudiants engagés dans le camp Viêt-minh ; mais la plupart, désormais prisonniers, prendront à pied la longue route des camps d’internement, où ils ne resteront que quelques mois, mais d’où beaucoup ne reviendront pas.
D’une certaine manière, la bataille de Diên Biên Phu est symbolique de la guerre d’Indochine toute entière. La plaine de Diên Biên Phu a été reconquise les 21 et 22 novembre 1953 par l’opération Castor (une victoire avant d’être une défaite), comme l’Indochine l’a été elle-même après la rupture de 1945. La bataille symbolise aussi la mission que s’est finalement donné le corps expéditionnaire français, à défaut d’obtenir une véritable décision militaire : affronter le corps de bataille ennemi et ouvrir de nouveaux espaces aux forces alliées des Etats associés. Le Laos paraît ainsi, d’une certaine manière « protégé » par Diên Biên Phu (un temps seulement bien sûr) ; le Viêtnam de Bao Dai pourrait recouvrer une part du Centre Viêtnam, « dégagé » parallèlement à Diên Biên Phu par l’opération Atlante. La bataille apparaît enfin emblématique de l’aide américaine : le scénario prévu pour 1954 fait entrer celle-ci pour près de 80% dans le financement de la guerre, plutôt qu’ailleurs au profit des Etats associés, dont les forces militaires sont assez peu présentes dans la cuvette.
Mais Washington répondra par la négative aux deux demandes françaises de soutien direct pendant la bataille. La date du 7 mai 1954 trouve son sens pour qui prend le recul du temps. Fin d’une bataille engagée depuis le 13 mars et qui aura duré 55 jours, fin également d’une opération de reconquête de la plaine en question, nœud stratégique en direction du Laos, elle marque en même temps l’achèvement symbolique de la guerre d’Indochine.
Il ne s’agit certes pas de la première défaite française dans cette guerre, bien qu’il y en ait eu peu : Cao Bang en 1950 est le précédent de référence. Mais celle-là intervient alors que la négociation commence à Genève et que tous semblent vouloir en finir : les deux mois qui séparent la chute de Diên Biên Phu du cessez-le-feu négocié à Genève apparaissent comme une sortie de guerre plutôt que comme un nouveau « round ».
Le 7 mai 1954 renvoie ainsi au 9 mars 1945, quand les forces japonaises, présentes en Indochine aux termes d’un accord avec le gouverneur-général Decoux, s’assurent de sa personne et renversent « manu militari » le pouvoir français en Indochine. Moins de six mois plus tard, la révolution d’août conduite par Ho Chi Minh et le Viêt-minh crée à son tour, dans une configuration nouvelle, une situation inédite. Entre temps, la Conférence de Postdam (juillet-août 1945) a mis les français hors-jeu en Indochine, demandant aux britanniques (au sud) et aux chinois (au nord) de venir y désarmer les japonais.
C’est en ce sens que l’Indochine était à reconquérir. Sur une durée plus longue encore, le 7 mai 1954 marque aussi la fin de la présence française en Indochine. Après la première défaite de Cao Bang, le Parisien Libéré du 21 octobre 1950 avait déjà tracé la perspective : en pleine page, il rappelait en six épisodes « ses heures de gloire et d’angoisse en Indochine ». D’abord 1873, quand « Francis Garnier est tué au siège de Hanoi par les Pavillons Noirs » ; ensuite l’événement de 1885, quand « la chute de Lang Son entraîne celle du ministre Jules Ferry ». Vient le moment de l’Union indochinoise : « à Hanoi, le pont Doumer et l’Institut Pasteur font que l’Indochine devient un pays moderne ». Puis la rupture 1945-1946 : d’abord « des officiers français sont tués par les japonais » ; puis la « révolte du Viêt-minh éclate dans le sang ». Enfin, et selon une formule bien étrange, « la révolte est maintenant devenue une guerre modern ».
Mais l’occupation française de l’Indochine, inaugurée le 1er septembre 1858 par la prise de Tourane (Da Nang), ne se relèvera pas, 96 ans plus tard, de la défaite de Diên Biên Phu.
Avant le 7 mai 1954, la France était une puissance asiatique, ce n’est plus le cas après. Elle avait déjà, perdu, dans le contexte de la Seconde Guerre Mondiale, ses concessions chinoises : Shanghai en particulier, dont le quartier français correspondait à presque tout le centre, ce qui faisait du grand port la plus grande ville française d’Asie ; le territoire à bail du Guang Zhouwan aussi, autour de « Fort Bayard », entre Hong Kong et la frontière vietnamienne. Un peu plus tard, en 1956, les comptoirs français de l’Inde, il est vrai eux-mêmes rescapés du grand empire du XVIIIème siècle, seront rendus à l’Inde indépendante.
La France n’avait pas su faire face au réveil de l’Asie, communiste ou non : celui du Japon d’abord, qui l’avait fait plier et n’avait pas découragé la révolution vietnamienne ; celui de la Chine ensuite qui, devenue communiste en 1949, aidait puissamment le Viêt-minh à obtenir la décision militaire ; celui du Viêtnam bien sûr enfin, qui imposait son existence à des français incrédules. C’est autant cette absence de perception du réveil de l’Asie que la fortune des armes qui a pesé sur l’histoire.
Hugues Tertrais.
Maître de conférence à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
le site de la bataille : ici
Mémorail des guerres en Indochine:ici
ANAPI :ici
Promotion E.S.M. N° 140 “ Ceux de Diên Biên Phu ” 1953 - 1955:ici
chemins de memoire :ici
cinq colones a la une en 1964 dix ans après : la vidéo ici
PS : cet article est également en hommage à « tous les morts pour la France en Indochine ». Le président.