L'Amicale aux petits soins des marsouins
3 Questions à Roger Daumas, président de l'Amicale des anciens du 2e RlMa
et des troupes de Marine.
Quelles sont vos relations avec le 2e Régiment d'infanterie de Marine ?
L'amicale est présente à toutes les prises d'armes ainsi qu'aux remises de fourragères et de képis pour les jeunes.
Nous sommes également là lors des passages de commandement du chef de corps ou des compagnies.
Nous faisons aussi partie de la commission régimentaire des blessés.
Actuellement, nous suivons 21 blessés et leurs familles. Notre secrétaire,Laurent Marchessin, est, par ailleurs, membre de la commission des blessés de l'Onac (Office nationaldes anciens combattants et victimesde guerre) avec qui nous travaillons,y compris lorsque les militaires ont fini leur engagement.
Comment intervenez-vous auprès des hommes ?
Moi-même, ou Freddy Verhaeghe, le vice-président, participons à la formation des jeunes recrues. Nous leur expliquons ce qu'est la famille coloniale des troupes de marine. Chaque marsouin est incité à prendre la carte du marsouin.
Outre l'abonnement à un magazine bimestriel, elle permet de soutenir les blessés, les veuves et les orphelins, mais aussi de financer le musée des troupes de marine à Fréjus (Var) . L'amicale organise aussi des goûters au cours desquels des nouvelles des hommes partis en mission sont données.. Les vidéos des maris en opérations sont particulièrement appréciées des familles.
Comment se manifeste la cohésion de l'amicale ?
A ce jour , nous avons 614 adhérents , membres actifs et sympathisants. Si la plus grande partie est de la Sarthe, il y en a de partout et même de Mayotte
. Les assemblées générales de la Sarthe et des Pays de la Loire sont autant d'occasions de se retrouver. La cohésion se cultive notamment lors de la journée champêtre qui vient d'avoir lieu fin juin. 130 personnes étaient réunies au camp d'Auvours en présence du général Petit, chef de corps du 2e RIMa de 1986 à 1988. Le bal automnal rencontre chaque année un vif succès à la salle polyvalente.
source Ouestfrance ·