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L’Etat va ouvrir le capital de la Française des jeux, mais il n’est pas le seul actionnaire : les associations L’Etat va ouvrir le capital de la Française des jeux, mais il n’est pas le seul actionnaire : les associations d’anciens combattants détiennent près de 15 % du capital.

 

 

 

Dans l’ombre de l’Etat des actionnaires minoritaires historiques profitent de l’éclatante santé financière du Loto et d’autres jeux d’argent : les associations d’anciens combattants.La Fédération André-Maginot détient 4 % du capitalde l’entreprise. L’Union française des blessés de la face et de la tête (UBFT), dite les Gueules cassées, 9,23 %. De quoi générer chaque année un pactole sous forme de dividendes: 4 M€ pour la Fédération André-Maginot, entre10 et 12 M€ pour les Gueules cassées. Cette dernière a accueilli les blessés au visage de tous les conflits auxquels l’armée française a pris part(Seconde Guerre mondiale,Corée, Indochine, Algérie). Elle compte 2 600 membres, mais contrairement aux idées reçues, enregistre chaque année « plus d’adhésions que de décès », souligne Henry Denys de Bonnaventure, son président, lui-même blessé en Algérie. Pourquoi ? « Parceque notre pays est notamment engagé au Mali, poursuit Olivier Roussel, le directeur général , e t  q ue nous accueillons tous les militaires blessés lors d’opérations extérieures(Opex). »

Les blessés en service— gendarmes, policiers et pompiers — sont concernés.Comme les victimes du terrorisme.Les 10 à 12 M€ récoltés sont donc utiles. « Nous versons 2,5 M€ d’aides sociales à nos membres tous les ans »,détaille Henry Denys de Bonnaventure.Le reste sert à financer d’autres associations d’anciens combattants : « Les Ailes brisées, les Aveugles de guerre, les Amputés de guerre ou encore les Plus Grands Invalides. » Mais aussi à mener des actions de mécénat pour la recherche médicale et à aider les hôpitaux d’instruction des armées (HIA) pour l’acquisition d’équipements dernier cri.      lire la suite 

Source le parisien

 

Pour aller plus loin

L'association des Gueules Cassées :ici

"La vie sans visage", Armand Rouleau regarde en face les Gueules Cassées

 

À Paris, en mai 1918, la sculptrice américaine Anna Coleman Ladd ouvrit le Studio for Portrait Mask, un atelier des masques au service de la chirurgie réparatrice des gueules cassées de la grande guerre

 

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