Albert Truton
La nuit flirte encore avec l’aube, ce 18 juin 1917, quand la voiture cellulaire s’arrête enfin. L’air est déjà doux. C’est un des petits matins qu’Albert Truton devait chérir quand il était encore agriculteur à Nocé (Orne), dans son Perche natal. Le réveil au son des oiseaux, la promesse d’une belle journée sans engelures, peut-être un bal du soir… Pourtant, depuis trois ans, l’employé de ferme a délaissé les sillons des champs familiers pour la boue visqueuse des tranchées.
Les moissons estivales pour les obus qui fauchent les copains. Ce 18 juin 1917, à Pargnan, dans l’Aisne, c’est une mort indigne qui attend le caporal de 31 ans. Loin de sa terre, de sa femme et de sa chère petite Suzanne.
source : le parisien
Promu caporal-chef en mars 1936. il embarque à Marseille le 20 septembre 1936 et rejoint la 6' compagnie du 9' RTS à Alger. Sergent un an après son arrivée. il est muté è la 5' compagnie.
Le 3 septembre 1939. le lendemain de la déclaration de guerre et afin de réagir face à la menace italienne, le régiment fait mouvement par voie férrée vers le Sud tunisien,sur le golfe d'Hammamet. Avec sa compagnie.le sergent Jouatte occupe un point d'appui sur la plage aux environs de Sousse. Ici commence la Drole de guerre pour les zouaves du 9.
La Médaille coloniale devenue médaille d'Outre-mer
La Médaille coloniale
L'objectif de la création de la Médaille coloniale était d'attribuer un insigne spécifique aux troupes prenant part à des opérations militaires de pacification au sein des territoires de l'ancien empire colonial français.
L'initiative du dépôt de la proposition de loi revient au vicomte de Montfort. La Médaille coloniale a été instituée avec effet rétroactif par l'article 75 de la loi de finances du 26 juillet 1893.
Un décret du 6 mars 1894 a précisé son aspect (à l'avers, l'effigie de la République gravée par Georges Lemaire avec l'inscription « République française», au revers un globe terrestre entouré d'attributs militaires et surmonté de la légende « médaille coloniale », le ruban étant à raies blanches et bleu ciel), et ses modalités d'attribution avec une nomenclature des opérations et faits de guerre donnant droit à la médaille accompagnée des agrafes correspondantes (à l'exclusion des expéditions ayant déjà donné lieu à l'attribution d'une médaille commémorative spécifique).
De l'ancien Soudan français au Mali, des colonnes Bonnier et Joffre à l'opération Serval: à presque cent vingt ans de distance,deux interventions similaires,engagées pour les mêmes raisons
Ce fut longtemps une cité interdite,une ville sainte de l'islam bâtie au Cœur du désert saharien. Pour les Européens,elle deumerait un mystère . l'explorateur René Caillai fut le premier Français à pénétrer dans Tombouctou, sous un déguisement, au mois d'avril 1828. la ville: retomba ensuite dans k silence pendant plus de soixante ans.
source : Le spectacle du monde
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Le Glaive d'Infanterie de Marine
L'Infanterie de Marine est, en 1831,un corps nouveau qui va constituer une Arme. Afin de s'affirmer comme telle,l'Infanterie comme l'Artillerie de Marine vont personnaliser leurs armes en provenance de l'armée de Terre. On trouve ainsi des revolvers 1873 et des armes blanches qui portent l'ancre de cette Arme.
C'est le cas du glaive présenté aujourd'hui.
Stress post-traumatique : la blessure cachée des soldats sur France 5
L'hôpital d'instruction des armées Percy a ouvert ses portes au magazine de la Santé pour un reportage sur la prise en charge des blessés physiques et psychiques. L'équipe a tourné en immersion au service psychiatrique et de rééducation.
a voir aussi l'article sur les Post trauma de 1914 : ici
Il est le treizième militaire tué au combat depuis le début de l'intervention française au Tchad, en avril 1969.
Le lieutenant Pierre CHAUSSIN ,lui, ne reverra pas la France. La guerre était son métier. A la tête d 'une section de paras, il a accroché, le 8 août, une bande de 4O Toubous,ces grands nomades noirs qui sillonnent l'immense désert minéral du nord et tiennent le caillou ,depuis deux ans contre l'administration de Fort_Lamy.
Les rebelles avaient trouvé refuge dans les rochers sculptés par le vent et le sable amour de la palmeraie de Gouro,principal point d'eau de la région et sépulture légendaire du grand Sénoussi.Blessé dès les premiers coups de feu, l'officier a sucombé avant l'arrivée des renforts. !l avait 34 ans.
Il est le treizième militaire tué au combat depuis le début de l'intervention française au Tchad, en avril 1969.
lire la suite : Ici source l'express
Le Témoignage D'un Navigant Sur « DAKOTA» en Indochine
Antoine Piras
Réaffecté le 26 mai au groupe « Franche-Comté » qui vole sur C-47, Antoine Piras va y rester pendant huit mois au cours desquels il effectuera 553 h 30 mn de vol pour 277 missions dont 227 en missions de guerre n° 2 (c'est-à-dire sur un théâtre d'opérations extérieur) et 513 atterrissages. Il n'est pas question d'énumérer ici toutes ces missions; laissons-le cependant évoquer certaines de celles qui lui ont paru les plus marquantes. Les incidents mécaniques qu'il mentionne étaient en réalité très rares, le Douglas C-47 Dakota étant « un très bon avion» selon ses propres termes.
lire et téléchargez le document en entier : ici
La Guerre en face
Émission du 05/02/2013 à voir ou à revoir
Ce documentaire exceptionnel dévoile les nouveaux visages de la guerre et interroge notre capacité à la regarder en face. A travers la figure du soldat et son évolution dans notre société au cours des cinquante dernières années de conflits dans lesquels la France s'est engagée (Kolwezi, Liban, Tchad,...), le film pose cette question : comment sommes-nous passés du soldat inconnu aux soldats méconnus ?
Depuis la fin de la guerre d'Algérie, 250 000 hommes ont servi sur plus de 160 théâtres d'opérations extérieures. Ils sont la « quatrième génération du feu », une génération de soldats dont nous ne connaissons presque rien et qui, aujourd'hui encore, n'est toujours pas entrée dans notre Panthéon mémoriel.
Affaire Dreyfus
Le 22 décembre 1894, le capitaine Dreyfus, accusé à tort d'espionnage en faveur de l'Allemagne, fut condamné par le 1er Conseil de guerre de Paris. En l'absence de preuves, la condamnation fut obtenue grâce à la communication aux juges militaires, à l'insu du prévenu et de l'avocat de la défense, d'une petite série de pièces secrètes, le « Dossier secret ».
Lorsque le dossier Dreyfus fut rouvert à partir de 1897, le Dossier secret d'origine fut considérablement augmenté ; au moment de sa communication à la Cour de cassation en 1899, il contenait 473 pièces réparties sous 374 cotes, sans compter 84 chemises et enveloppes, dont beaucoup comportent des annotations, et le répertoire détaillé établi en 1898. C'est ce dossier dans son état final, tel qu'il a été archivé après 1906 et la réhabilitation de Dreyfus, que le Service historique de la Défense (SHD) rend public aujourd'hui.
Le dossier secret : ici
Dreyfus réhabilité: ici
source :Service historique de la Défense