Si la France veut rester au Tchad, utiliser ses avions et entraîner ses hommes, il y a un coût à payer.
source figaro magazine du 1108/2010
"Cela fait vingt ans qu''Epervier' existe et il ne joue plus son rôle, à part quelques soins donnés aux malades
et un appui logistique en cas d'agression quelque part",a commenté le président du Tchad Mr Deby.
Si la France dit qu'elle n'a pas de moyens pour payer et qu'elle veut partir, a-t-il continué, nous garderons les meilleures relations possible, mais nous n'empêcherons pas 'Epervier' de partir".
Cette remise en cause survient alors que le président tchadien a obtenu le départ du Tchad de la Mission des Nations unies en République centrafricaine et au Tchad (Minurcat) d'ici la fin de l'année. La France, qui renégocie ses accords de défense avec ses partenaires africains, a accepté de fermer ses bases militaires françaises au Sénégal. Le ministère de la défense précise que la France ne maintient une présence militaires dans certains pays que "parce qu'ils le souhaitent et à leur demande", notamment dans les "deux bases opérationnelles avancées", à Libreville et Djibouti. Le ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner, a en revanche souligné que Paris voulait "renforcer ses défenses" au Sahel après la mort de l'otage Michel Germaneau, qui était aux mains de ravisseurs islamistes.