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les militaires français accompagnés de deux compagnies de l'ANA et d'éléments de l'ANP ont mené l'opération Takrouna dans la vallée de Jagdalay.

 

Dans la nuit, les forces de la coalition débutent l'opération par une mise en place d'éléments d'observation. Dès le lever du jour, un dispositif d'appui est installé autour du village de Jegdaleh pour permettre à l'ANA de déployer un inner cordon (cordon de sécurité tourné vers le village).


Ce dispositif permet de procéder en sécurité, les 5 et 6 mai, à la reconnaissance du village. Les forces découvrent deux caches de munitions. La première contient plus d'un millier de cartouches, des bâtons de dynamite, des obus de 81mm..., détruits par la suite.

Quatre mines antipersonnel, placées entre la première et la seconde cache, sont également découvertes par les équipes françaises opérationnelles de déminage.

La deuxième cache abrite une petite fabrique d'IED (engins explosifs improvisés).


Le bataillon reste déployé jusqu'au 7 mai pour procéder aux dernières fouilles. Les investigations révèlent finalement que la dernière cache contient, en outre, 10 kilos d'explosifs, 75 détonateurs et 20kilos de poudre noire.

Cette opération a permis de préciser le nombre et les modes d'action des insurgés ainsi que leur influence sur la population. Les vastes caches découvertes et les armes et munitions saisies ont permis aux militaires français de porter un coup sensible à l'insurrection.

Sources : EMA

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Les marsouins du bataillon Richelieu et leur Chef , le colonel Heluin, ont reçu lundi  09 mai la visite de leur chef: le général Jean-François Hogard

Un chef à double tire: le général Hogard commande en effet la 9e BLBIMA et la brigade La Fayette au sein de laquelle évolue le Battle Group armé par le 2e Rima, le 11e Rama, le RICM, le 6e RG...

Le commandant de la brigade française déployée en Afghanistan a félicité ses soldats d'avoir « porté des coups très durs à l'insurrection », d'avoir « rétabli la liberté de circulation sur la route Vermont à partir de février » et de « livrer une situation stabilisée ». A ses soldats dont le séjour arrive à sa fin et qui ont, selon lui, vécu « une aventure exceptionnelle », le général a aussi demandé de rester « pleinement impliqués dans la mission ».

source (Lignes de Défense)Philippe Chapleau

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