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Du 8 au 13 juin 2011, la Task Force La Fayette a mené, en appui de la 3e Brigade de l'armée nationale afghane (ANA), l'opération Oqab Behar VII centrée sur la vallée de Jegdalay et la Highway 7 , dans le district de Surobi.

S'insérant dans une manœuvre à l'échelle de la Regional Command Est impliquant plus de 1800 militaires des Task Force Bronco, Red Bulls, Duke et le 201e Corps de l'ANA, cette opération avait pour but d'interdire tout mouvement insurgé du Pakistan vers Kaboul et de neutraliser les éléments résiduels de l'insurrection dans les vallées de la Surobi.

 

Toutes les unités françaises et afghanes engagées ont manœuvré et saisi leurs objectifs conformément à la planification, malgré les conditions extrêmes de cette région désertique.

La première phase a consisté à cloisonner la zone. Pour cela, les troupes se sont déployées afin de contrôler les principaux axes de communication de la région, empêchant ainsi les insurgés de s'y infiltrer mais également d'en sortir. Préservant la surprise, un assaut héliporté a été mené sur trois objectifs simultanément à proximité de Jegdalay et de Loy Dergi dans la nuit du 8 au 9 juin. Cet assaut par air a été complété au matin avec la prise d'objectifs par les unités terrestres le long de la Highway 7 et de la route Tora-Jegdalay.

Au cours de la seconde phase, du 9 au 11 juin, un Kandak (bataillon afghan) , appuyé par la section GCP (groupement commando parachutiste) et la 3e compagnie (les « Noirs ») du Battle Group Raptor , ont procédé à des fouilles de compounds suspects. Celles-ci ont permis de mettre à jour deux caches d'armes regroupant une centaine de munitions de divers calibres, de la roquette de 82mm aux cartouches de PKM . Dans le même temps, des patrouilles sur la Highway 7 ont été menées par deux Kandaks afin d'interdire aux insurgés cet axe majeur vers Kaboul.

Les fouilles se sont achevées le 13 juin pour la TF La Fayette et la 3e Brigade et ont été suivies du désengagement des quelques 600 hommes déployés pour cette opération, 400 afghans et 200 français.

Cette opération a clairement mis en valeur la parfaite coordination entre les unités de la coalition et les unités afghanes ainsi que le degré de maturité atteint par cette dernière. En effet, des quantités importantes d'armement et de munitions ont été découvertes par l'ANA, affaiblissant sensiblement la logistique insurgée, et la présence du gouvernement afghan a été réaffirmée dans les zones les plus reculées de la Surobi.

Ces résultats n'ont pu être obtenus que grâce à une planification réaliste, une coordination étroite de toutes les fonctions opérationnelles et la prise en compte à tous les niveaux du partenariat franco-afghan.

De plus, l'absence de réaction de l'insurrection témoigne des avancées enregistrées en matière de sécurité dans la région de Surobi.

 

Sources : EMA


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Raptor perd l'un des siens,le parachutiste de 1ère classe  Cyrille HUGODOT est mort au combat au service de la France.

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sa biographie :ici

Selon le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l’état-major des armées, ce soldat était en poste sur un pont dans la localité de Tagab, en couverture d’éléments du génie qui recherchait des explosifs, quand "ils ont été violemment pris à parti par des insurgés". Mortellement touché, le 1ere classe, Cyrille Hugodot a été transporté par hélicoptère à l’hôpital à Kaboul où il est mort de ses blessures.

Toujours selon ce porte-parole, les forces françaises ont répliqué “avec l’appui d’hélicoptères Gazelle et Tigre et de l’artillerie, les forces français ont neutralisé le groupe insurgé qui comprenait une demi-douzaine d’éléments”.

Dans le communiqué publié par l’Elysée, le chef de l’Etat “présente à la famille et aux proches du soldat tué au combat ses plus sincères condoléances et s’associe à leur peine” et “réaffirme l’engagement de la France aux côtés du peuple afghan et des autorités afghanes pour mener à son terme, avec ses Alliés, le processus de transition”.

Pamiers, une ville martyre sous le choc(la depeche)

Comme de nombreuses familles appaméennes dont les enfants sont partis en mission en Afghanistan, après l'incompréhension, c'est la colère qui commence à l'envahir : « On ne comprend plus, s'exclame-t-elle, le retrait des troupes a été annoncé, ils n'ont plus rien à faire là-bas ! »

Un sentiment d'injustice ressenti par de nombreux proches des victimes. Notamment par les jeunes de la ville dont beaucoup connaissaient de près ou de loin Florian et Cyrille.lire la suite

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