LES CHEVRONS
° Il est accordé un chevron porté au bras droit par blessure de guerre, c'est-à-dire celle qui résulte d'une ou plusieurs lésions occasionnées par une même action extérieure au cours d'événements de guerre en présence et du fait de l'ennemi, à l'exclusion des blessures en service commandé;
2° Les blessures de guerre reçues antérieurement à la guerre actuelle et régulièrement inscrites sur le livret matricule donnent droit au port du chevron;
3° Les brûlures par liquides enflammés et les accidents graves dus aux gaz asphyxiants sont considérés comme blessures de guerre pour le droit au chevron;
4° Les blessures multiples produites simultanément par un même projectile, quel que soit le nombre des atteintes, ne donnent droit qu'à un seul chevron.
Port des chevrons.
Le port des chevrons de présence et de blessures est obligatoire.(source pages14-18.com)
«J'aime vraiment ce type!» a lancé M. Obama, s'éloignant un instant de son discours préparé et qui rappelait les faits de gloire du sergent Giunta. «C'est de cela que les États-Unis sont faits, cela vous rend fier», a-t-il ajouté, le soldat en grand uniforme à ses côtés.
La «Medal of Honor», très souvent décernée à titre posthume, n'a été remise qu'à moins de 3500 reprises en 147 ans, dont 1522 pendant la Guerre de Sécession. Salvatore Giunta est le premier soldat depuis l'époque de la guerre du Vietnam à la recevoir de son vivant.
Selon le site Internet de la société réunissant ses récipiendaires, outre le sergent Giunta, seuls 86 décorés de cette médaille sont en vie: 18 au titre de la Seconde Guerre mondiale, 13 pour la guerre de Corée et 55 pour celle du Vietnam.
Un carré central de 100 tombes est consacré aux Anciens combattants "mutilés du cerveau", comme le spécifie une plaque
je me souviens de ces blessés de guerre, j'en voyais tous les jours qui erraient dans l'hôpital près de chez mes parents, qui erraient comme des fous.
« - Ils sont fous mon chéri »
C'est ma mère qui me le répétait sans cesse quand elle sentait que je les observais malgré son interdiction. Ils me fascinaient, je m'en souviens, mais était-ce pour autant malsain qu'un enfant s'intéresse à ces pauvres types, blessés de guerre, le cerveau était touché, certains avaient juste des troubles de langage ou des troubles physiques, certains aussi n'étaient plus que des loques, des légumes, c'est ainsi que je les entends nommer aujourd'hui dans les hôpitaux.
Je revois ces corps cadavériques qui marchaient comme ils pouvaient dans le parc, quelques uns restaient hagards devant le cimetière où reposaient anonymement la plupart du temps leurs défunts compagnons de folies.
« - Ce sont des mutilés de 14-18, mais c'est le cerveau qu'ils ont perdu »
Encore ma mère qui me disait ça. Un peu plus tard, je me souviens de m'être mis comme eux à regarder ce cimetière, étrange forêt de croix en fer, souvent sans nom ni date, je regardais comme eux le temps qui passe. Presque comme eux, car ils attendaient d'y être à leur tour, ce qui ne tardait pas en général, je l'ai appris récemment en faisant des recherches, car ils étaient mal nourris, on attendait qu'enfin ils meurent
suite du poeme de Erwan Thierry ici
vidéo intéressante sur le cimetierre de Cadillac ici
Les "gueules cassées" et les oubliés de Cadillac
Contactés par l'association CAMINAREM ("nous cheminons" en occitan) au sujet de l'existence dans l'enceinte du cimetière de l'hôpital psychiatrique de la ville de Cadillac d'un lieu de repos de soldats oubliés par la République, les "Chemins de mémoire" ont cherché à en connaître davantage sur leur sort.
Revenus avec les séquelles du front, ces combattants, comme nombre de leurs frères d'arme, ont été renvoyés dans leurs familles à la fin de la guerre, ou, le cas échéant, se sont retrouvés pris en charges par des oeuvres de charité, ou des institutions hospitalières, lesquelles se sont souciées de leur fournir une dernière demeure.
L'aimable contribution des centres d'archives, des mairies et des services préfectoraux et fiscaux, a permis de reconstituer le parcours de ces hommes avant leur admission à l'hôpital de Cadillac.
le site chemins_des_mémoires
A une époque, il était bien entretenu. Demeure un emplacement à part, bien matérialisé au milieu d'une rangée, un écusson de la Répu-blique sur un poteau, deux plaques sur le mur. C'est le carré des anciens combattants de la guerre 14-18, 98 sépultures. Ce carré des « mu¬tilés du cerveau » et des « gueules cassées » est le seul à donner une impression de normalité. Mais eux aussi sont oubliés : à cause de leur passage en asile, ils ne figurent nulle part dans les registres du ministère de la défense, pas plus à l'Office national des anciens combat¬tants. «A cause des négligences de la direction de l'hôpital de l'époque, ils ne sont même pas dé¬clarés morts pour la France », peste Vincent Costa, le président de l'amicale des anciens combattants de Cadillac, persuadé que des di¬zaines d'entre eux ont même été déterrés et entassés dans le dépositoire-ossuaire
Même en déléguant l'effort de guerre à des compagnies privées, les responsables militaires américains doivent gérer des pertes quotidiennes qui ne sont plus acceptées par la population. Et chaque soldat perdu, en plus du drame humain, ose un problème inattendu de gestion des régiments : la carrière militaire n'attire plus aucun diplômé, les nouveaux recrutés sont inaptes, obèses ou carrément sous addictions diverses. Il faut donc, et c'est nouveau, protéger au maximum les "boys" qui donnent satisfaction. En cas de blessure, trouver un moyen de figer leur état pour les soigner au mieux hors du champs de bataille. Une solution suscite des recherches très suivies : placer ces blessés en hibernation artificielle.
source:effervesciences
Pour la première fois depuis le Vietnam un soldat Us vivant va recevoir la médaille d'honneur
Le Sgt major . Salvatore Giunta, 25 ans, recevra la plus haute distinction de bravoure pour s'etre précipité sous le feu ennemi lors d'une embuscade en Afghanistan le 25 octobre 2007, et mettant trois soldats blessés en sécurité.Giunta avait été touché par une balle dans son gilet pare-balles.
"Son courage et son leadership sous le feu ennemi a permis de réduire l' embuscade et de récupérer un parachutiste américain des mains de l'ennemi»,source de la Maison-Blanche .
Giunta est le huitième à recevoir la médaille d'honneur durant les guerres d' Irak et d' Afghanistan. Les autres médailles ont été décernées à titre posthume.
En revanche, 464 Médailles d'honneur ont été attribués pendant la Seconde Guerre mondiale et 246 au cours de la guerre du Vietnam. Une étude de l'Army Times l'année dernière constaté qu'il n'y avait que deux à trois Médailles d'honneur attribuées pour chaque une tranche de 100.000 membres pendant les guerres précédentes, comparativement à un sur 1 million pour les guerres en Afghanistan et en Irak.
le site :The Medal of Honor
le site de la maison blanche : ici
Le dernier soldat qui a eu la médaille d honneur est le sgt Robert miller mais celui ci a titre postume : ici