Echanges de communications radio entre des bateaux de l'U.S. N.AV.Y. et des Autorités
canadiennes au large de Terre-Neuve:
Américains : « Veuillez vous dérouter de 15 degrés Nord pour éviter une collision. A vous. »
Canadiens: « Veuillez plutôt vous dérouter de 15 degrés Sud pour éviter une collision. A
vous »
Américains: « Je répète: veuillez modifier votre course. A vous»
Canadiens: »Non, veuillez dérouter, je vous prie. A vous »
Américains: « Ici, c est le porte-avions USS Lincoln, le second navire en importance de la
flotte navale des Etats-Unis. Nous sommes accompagnés par trois destroyers, trois croiseurs
et un nombre important de navires d'escorte. Je vous demande de dévier de votre route de 15
degrés Nord ou des mesures contraignantes vont être prises pour assurer la sécurité de notre
navire. A vous.
Canadiens: « Ici, c'est un phare. A vous»
Américailns s: Silence radio.
Cette histoire s'est déroulée en Octobre 1995.
CHICO LE BARBU
En Février 1978, l'Armée tchadienne subissait les attaques des rebelles Toubous soutenus par la Libye. A la demande du Président tchadien, le Général Malloum, la France, en application des accords de défense signés entre les demi: pays en 1976, déclenche en
Février 1978 l'opération « Citronnelle» puis l'opération « Tacaud» MONGO (TCHAD) :LA RELEVE ENTRE DEUX UNITES, LA 1 ère DU 2 ( FUTUR CHAMEAUX) et la 3èmc DU 3 (LES CHATS MAIGRES) COMMENCE PAR UN DEFI. .. SPORTIF !
2° RIMA - 1976 - Juin 1976 Camp de CAYLUS.
Le 2éme de Marine, aux ordres du colonel BATAILLE, est déployé pour 3 semaines dans différentes fermes du camp. Dans la 1 ère semaine, la 2eme compagnie dont je suis l'adjudant d' unité, doit attendre au camp bâti la fin des tirs 12,7 pour occuper sa ferme qui se
trouve dans le secteur de tir.
Un soir à l'apéritif, des anciens TAP, S/Chef PAUGAM, MONCLUC, BONOMIE etc . .. me parlent d'un dégagement à la boule rouge, boite de nuit située à la périphérie du camp. Après quelques mises au point, itinéraire, repères, la décision d'y aller est prise et,pour éviter tout risque, il faudra y aller à pied à partir de 21 heures. Ne connaissant pas le camp, je fais entièrement confiance à mes interlocuteurs.Avec d'autres sous officiers (Sgt CUVILLlER, ERBEL etc ... ) je les rejoindrai vers 22 heures à l' entrée de la boite.A 21 heures, munis d'une boussole et d'une carte au 1/50 OOOème nous partons.
2° RIMa -1979-1980
(tirés des souvenirs de J.C GRAFFIN) - LA MAURlTANIE (1979-1980°)
Opération LAMENTIN.
Des forces françaises doivent participer à la formation des Cadres de l'Armée mauritanienne.Des unités d'Auvours sont envoyées sur place.Le 21 décembre, après Il jours de mer sur le TCD « LA DIVE », le détachement du 2 (! ère compagnie et le DAO aux ordres du It colonel FEVAI) arrive à NOUHADIBOU.
Les hommes sont consignés à bord. Je suis alors adjudant d'unité de la 1 ère compagnie. Pendant la préparation de cette opération en métropole, la 9ème DIMa nous avait fortement conseillé d' installer un BMC (pouf) à l'intérieur de la base. Ceci afin de préserver
2° RIMa-AUVOURS: LE JEU DU CHAT ET DE LA SOURIS ENTRE L'ADJUDANT
D'UNITE ET LE CAPORAL KHAMIS.
(tiré des souvenirs de J.C GRAFFIN,Vice-président de l'Amicale )
La scène se passe en deux épisodes à la première compagnie qui n'était pas encore devenue « La compagnie CHAMEAUX » Acte 1 o_Un jour de 1978, pour les besoins du service le Caporal KHAMIS (membre de l'Amicale) de la section MARECHAUX est désigné comme conducteur. Alors adjudant d'unité et maitre d'oeuvre de l'organisation du service et de son application, je fais mander le Caporal par le service de semaine qui, au bout d'une dizaines de minutes ; me rend compte que l' intéressé est introuvable. Connaissant le « loulou» je me doute bien que ce « cher caporal », très bon soldat par ailleurs, doit se la couler douce dans un coin de la compagnie. Emportant toutes les clefs des locaux et des chambres et accompagné du sergent de semaine, je me mets à la recherche de mon loustic. Le premier local visité est sa chambre. Ayant regarder dans tous les recoins de la pièce sans succès, et alors que nous étions sur le point de sortir, je donne un coup de pied dans un sac marin qui dépassait de dessous son lit (à cette époque, les paquetages « Guépard »étaient rangés, faute de place, sous le lit). A notre surprise un « AlE» se fait entendre. Mon bon KHAMIS avait trouver la cachette idéale pour roupiller en se glissant dans deux sacs marins.Après avoir été houspillé comme il se doit, KHAMIS a pris son service sans se faire de soucis. L e cOlrunandant de compagnie et moi-même avons bien ri de cet épisode. Acte 2 -Quelques jours plus tard, KHAMIS est à nouveau recherché pour une mission. Fort de l' expérience de la première disparition, je me dis que mon bon Caporal a peut être bien récidivé. Le premier objectif est la recherche sous les lits mais il reste vain.C'est alors que des ronflements parviennent d'une armoire penderie. BINGO! Mon bon KHAMIS, après avoir endossé une capote et accroché aux portemanteaux, dort du sommeil du juste. Son réveil a été brutal mais dans mon fort intérieur, je me régalais de ce jeu qu' il avait entamé pour berner ses Cadres Il a fallu que l'on se retrouve à l'Amicale pour raviver ce souvenir. J'en ris encore
Jc Graffin
1974 – 2° RIMa tirée des souvenirs de JC Graffin
Comme tous les ans, au mois de novembre, le 2ème RIMa, au sein de la 11ème DLI est en manœuvre au Camp de La Courtine. Au cours de ce séjour de 3 semaines, peu de détente et pourtant la cinquantaine de bars du village fait « le plein » tous les jours. Profitant d’un soir où toutes les unités sont présentes au camp, le commandant en second, une partie de l’Etat-major et les capitaines « dégagent » à « La Cave », un bar de nuit renommé à la sortie du camp. Après le dîner, 4 ou 5 adjudants d’unité dont je fais partie, décident de se faire payer une bière par leur chef respectif. Arrivés à pieds sur place, notre descente à « La Cave » ne semble pas être désirée à la fois par nos supérieurs et la tenancière des lieux.
Après quelques discutions amicales et injonctions, nous quittons les lieux sans faire d’esclandre en cadres respectueux ! En remontant, l’Adjudant HOATAU Soané, une force de la nature (130 Kg) s’aperçoit que les marches de l’escalier menant à la sortie ne sont pas scellées. Discrètement, il les enlève une par une et nous les passe pour les sortir des lieux. Dehors, en cherchant à nous débarrasser de notre butin encombrant, l’un de nous, s’aperçoit que le coffre de la voiture du C2 est ouvert. Quelle aubaine ! Nous entreposons les marches à l’intérieur et rentrons nous coucher, tout content de notre coup et pensant à la tête de nos supérieurs lorsqu’ils devront, pour sortir en fin de soirée arrosée, se remémorer « la technique de la planche irlandaise » ! Le lendemain matin, dans un premier temps, nous ne sommes pas soupçonnés, du fait que la veille, quelques officiers avaient quitté « La Cave » un peu avant nous. Puis, interrogé individuellement par nos capitaines nous nions, bien entendu, toute implication dans cette disparition de marches. Mais le C2, connaissant « ses loulous » n’est pas dupe et nous convoque. Il nous demande, en nous sermonnant, ce que nous avons fait des marches ; l’Adjudant Legall, le plus tranquillement du monde, lui répond « Mais, Mon Colonel, c’est vous qui les avez. Elles sont dans le coffre de votre voiture ! ». Furieux de s’être fait rouler, le C2 nous traite de tous les noms, nous menace, nous prive de sortie et de bar et dans un dernier accès de fureur, nous envoie remettre les marches en place et présenter nos excuses à la tenancière de bar. Bien entendu, cette histoire fit rapidement le tour de la Division et alimenta quelques soirées « souvenir ».