Le 24 avril, très tôt, la compagnie de marche est regroupée sur l'aérodrome de Houailou. Nous percevons les vivres et les munitions. Un TRANSALL nous achemine sur la piste d'Ouloup à Ouvéa. Par héliportage, nous rejoignons le Nord de l'île (Nord-Ouest Ognat). Nous ratissons un terrain très difficile en direction de Gossanat. Nous passons la nuit en embuscade
l'adjudant Verhaeghe
Le CCH Floquet fait ['inventaire des documents récupérés
Fin avril, une trentaine de mélanésiens
s'emparent de la gendarmerie de Fayaoué sur l'île d'Ouvéa. Quatre gendarmes sont tués,deux grièvement blessés et 27 pris en otages
.Les ravisseurs s'enfuient avec des armes et leurs otages. L'opération VICTOR est alors déclenchée. Le Régiment y participe en fournissant la section de l'adjudant Verhaeghe et une compagnie de marche commandée par le capitaine Lapucha (sections des lieutenants Jacono et Lauzeig).La section, en premier échelon, embarque dans le TRANSALL du général Vidal.
Arrivant à Ouvéa à l'aube du 24, elle est héliportée pour reconnaître le Nord de l'île et découvre un des véhicules de la gendarmerie.Recherchant les otages, elle décèle bientôt de nombreuses grottes, des caches de nourriture et de documents. Parmi ceux-ci, on recense des passeports avec des visas et des livres libyens. Elle reçoit alors l'ordre de boucler la zone. Le 5 mai, les Mélanésiens sont neutralisés,les otages libérés par des éléments des forces spéciales et du GIGN. Le séjour touche bientôt à sa fin. Le Régiment a mené à bien sa mission, dans la plus pure tradition de l'Arme.L'ordre général du commandant supérieur en témoigne.
Différentes infos et liens sur cette opération et évènements: ici
Propos d'un des membres du GIGN: ici
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Témoignage du sergent-chef Chirache,chef de groupe de la section Jacono en 1988.
Le 24 avril, très tôt, la compagnie de marche est regroupée sur l'aérodrome de Houailou. Nous percevons les vivres et les munitions. Un TRANSALL nous achemine sur la piste d'Ouloup à Ouvéa. Par héliportage,
nous rejoignons le Nord de l'île (Nord-Ouest Ognat). Nous ratissons un terrain très difficile en direction de Gossanat. Nous passons la nuit en embuscade
Les opérations de ratissage permettent à la section Lauzeig de découvrir les véhicules utilisés pour le transport des otages. Elles s'interrompent avec la découverte des otages et des ravisseurs le 26 avril après-midi. Jusqu'au 28, nous participons au bouclage de la zone. Puis,nous rejoignons en bus le col de « Casse-cou ».
Notre mission est d'interdire toute infiltration des ravisseurs vers le Sud de l'île. Le 2 mai vers minuit, deux individus tentent de franchir mon dispositif en longeant la plage. Ils s'enfuient après que nous ayons procédé
aux sommations. Le 5 mai au matin, un PUMA nous survole à basse altitude. Nous pensons alors que l'opération de libération vient d'être déclenchée. Quelques heures plus tard, nous voyons passer les ravisseurs, aux mains de la gendarmerie.Le 6 mai au matin, l'ordre de décrocher est donné. Arrivés au wharf de Wadrille, nous prenons le BATRAL à destination de Nouméa