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 En avril 1914, le général Galliéni, commandant la Ve Armée, est atteint par la limite

 

d'âge.

 

 

 

Au Conseil des Ministres, M. Noulens qui détient le portefeuille de la Guerre, propose de le maintenir en activité, hors-cadres, pour services exceptionnels. Cette suggestion n'est pas entièrement retenue et le Gouver­nement décide de ne laisser à Gallieni que la présidence du Comité de Défense des Colonies.
    
Le 4 juillet, le général quitte Paris pour La Gabelle, petite propriété qu'il possède près de Saint-Raphaël où, avec sa femme, il espère terminer ses jours, en mettant au point les notes et les réflexions qu'il n'a cessé de jeter sur ses carnets au cours de sa carrière. Le 28 juillet, Mme Galliéni meurt. Cette brusque disparition affecte cruellement le grand soldat qui, trois jours plus tard, est rappelé d'extrême urgence par le Gouvernement.


    
A son arrivée à Paris, Galliéni rend visite au général Joffre qui lui apprend qu'il l'a demandé comme son remplaçant éventuel à la tête des Armées de l'Est. Le Ministre de la Guerre lui fait tenir une lettre de commandement rédigée dans ce sens, datée du 31 juillet, signée Poincaré et contresignée par Messimy.
Bien que généralissime adjoint, Galliéni est maintenu à Paris. Joffre sachant que son second ne partage pas entièrement son point de vue sur la manœuvre offensive ennemie fait savoir au Ministre de la Guerre que "son adjoint n'avait pas sa place indiquée à ses côtés".
    

 

 

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