Le courrie disttibué lors de la Première Guerre mondiale est abondant• Quatre millions de missives en franchise militaire sont expédiées chaque jour du front. Alors qu'un milliard de lettres étaient échangées annuellement juste avant 1914, on en compte dix milliards pendant les quatre années que dure le conflit. Les soldats ont écrit au repos dans leur cagna, en seconde ligne (l'échelon de l'artillerie, qu'a occupé le poète Guillaume Apollinaire), mais aussi sous le feu quand ils ne pouvaient rien faire sinon pa tienter jusqu'à ce que cessent les bombardements et puis dans les tranchées, au fond des abris rudimentaires qu'ils parvenaient à s'aménager, en attendant le commandement de l'assaut. Ils ont éctit à leur famille, à leurs amis restés à l'anière. Ils ont décrit la guerreen essayant d'en transmettre certains aspects mais pas tous:l'horreur, ils ont choisi en général de l'atténuer. Avant tout,ils essayaient de rassurer ceux - celles en priorité - dont ils savaient déjà que leur compréhension de ce qu'eux-mêmes découvraient serait toujours limitée. De toute façon, quels mots utiliser pour traduire l'enfer ?
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