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LA RESISTANCE FACE AU NAZISME.    SUITE 3 et FIN.

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Revenons à nos F.F.I. en 1944. En juin, le débarquement réussi, les maquis s’étoffèrent de « résistants de la dernière heure », leur donnant parfois un côté théâtral ! Pétain, quant à lui, « priait » à Sigmarigen, pendant que la Division Leclerc et la 1ère Armée boutaient l’Allemagne hors de France et le 8 mai 1945, mon régiment étant revenu d’Ulm, dans la forêt de Sigmarigen, où subsistaient des résidus de régiments nazis, avec un copain, Pierre Barth, on se rendit au château et y actionnèrent les cloches !

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Le gouvernement provisoire dirigé par le Général avait installé, en France, un personnel administratif formé à Alger, au grand dam des « amerloques » qui avaient prévu de gouverner notre pays… ayant même déjà « frappé monnaie » ! Ah nos bons amis !!! ...

De Gaulle s’imposa en écartant les états-majors de réseaux trop politisés à son goût. La « belle vie » de l’occupation en Allemagne commençait pour de nouveaux régiments. La 2ème DB, quant à elle, rejoignait alors, avec son chef émérite, l’Indochine, afin d’y rétablir l’ordre. La 9ème DIC désormais reconstituée en division sur son ossature propre et regroupant diverses unités de « marsouins » dispersées au sein de la 1ère Armée ne profitera pas longtemps de cette « belle vie » dont je vous parlais plus haut.

 

Moi, comme d’autres, quitterons l’Armée dans les mois suivants, arrivés au terme de notre contrat… trop tôt aigris d’avoir été si ballotés, piégés, même traumatisés dans ces années d’errance, nous insérant désormais difficilement dans une France civile autant, sinon plus, divisée qu’avant la guerre, avec des conditions de vie humiliantes, bien loin d’une France fraternelle dans une diversité d’opinions tolérantes…

 

Nous avions lutté pour la liberté de TOUS, la justice, l’égalité… mais tout cela s’est brisé comme du pain que l’on émiette. Heureusement, nous étions VIVANTS !

 

A cette époque, rêver était un mot qui devait faire peur ; vivre, c’est espérer, c’est aussi douter et souvent souffrir. On croit qu’on peut rêver sa vie ! Pour avoir tellement rêver « le beau », je sais que le rêve est souvent une fuite et parfois un refuge… Puisse mes quelques écrits « donner à réfléchir » aux jeunes générations d’aujourd’hui.

 

Signé : « l’Ancien ».

 


 


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