Cette permanence (qui nécessitera, vous vous en doutez, des volontaires afin de l’assurer) aurait deux objectifs : le premier, resserrer les liens qui nous unissent au régiment ; le second, sensibiliser par là même, les jeunes quittant l’institution à prendre contact avec nous, car 2010, sera pour les amicales et la Fédération, je cite le général LANG « l’année de lancement de notre démarche d’accompagnement vers l’emploi des marsouins et bigors qui quittent les armées ». J’y reviendrais un peu plus loin.
Enfin, pour terminer sur le domaine des effectifs, il me semble essentiel de poursuivre, contre vents et marées, nos efforts. Malheureusement, je ne peux que m’associer et pleinement souscrire aux propos tenus par notre camarade Jean Jacques LOSTANLEN dans notre dernier bulletin, dans son article intitulé « ce que j’ai sur le cœur ». Je vous engage à le relire et à le méditer. Mon plus grand sentiment d’échec, en tant que président, concerne la faible (doux euphémisme !) participation de nos camarades aux manifestations organisées par l’amicale (bal, repas, sorties touristiques, cérémonies au régiment). Je ne jette la pierre sur personne (chacun a sans nul doute ses bonnes raisons), je me sens tout simplement impuissant pour remédier à cet état de fait. N’y voyiez aucune attaque personnelle de ma part à votre égard, vous n’en êtes pas responsables, et en plus, vous êtes présents aujourd’hui !!! C’est tout simplement frustrant et décourageant, et il était de mon devoir de vous le dire à l’occasion ce cette assemblée.
Allez, fini mon coup de blues et revenons à l’amicale. Car la pérennité d’une amicale réside elle aussi dans le renouvellement des membres de son conseil d’administration : je pense que vous comprenez le message subliminal que je me plais à marteler ? Cette année, notre fidèle et dévoué trésorier a souhaité passer la main : Jean Jacques LOSTANLEN, pierre angulaire de l’amicale souhaite pouvoir enfin souffler. Je ne ferais ni son éloge ni le bilan de ses nombreuses années passées au service du CA. Tout simplement : merci Jean Jacques pour ta disponibilité, ta bonne humeur, ton engagement et ton enthousiasme. Ne t’emballes pas comme ça, ce n’est pas fini pour toi, nous aurons toujours besoin de tes services et je ne manquerais pas d’y avoir recours. Un volontaire s’est fait connaître pour te « relever » : notre camarade Philippe DROIT : merci à toi Philippe de ta candidature. Ne t’inquiètes pas, les finances sont saines et je demeure persuadé que l’issue des urnes tout à l’heure ne te sera que favorable. Pour conclure sur ce sujet et comme je l’ai régulièrement écrit, si l’on veut que notre amicale évolue et progresse, du sang neuf et des idées elles aussi nouvelles sont impératives ; alors, fidèle à mes propos et à ma ligne de conduite, je vous le confirme officiellement (deuxième et dernière petite piqûre de rappel !): l’année prochaine (oui, oui, je confirme, en 2011), je passerai la main. Ca c’est dit ! Place aux jeunes !