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Du 18 au 20 juillet 2011, en appui de l'armée nationale afghane (ANA), le Battle Group (BG) Quinze Deux a conduit l'opération Green Stork 3 pour désorganiser le réseau des insurgés dans la région du village d'Omarkhel, situé dans la zone verte, à quelques kilomètres au Nord-ouest de la base opérationnelle avancée (FOB) Gwan , anciennement appelée FOB 46.

Il s'agit par l'ANA de s'imposer vis-à-vis des insurgés et de montrer à la population sa capacité à préparer une telle opération.

Profitant de la nuit, les sections du sous groupement tactique interarmes (SGTIA) Rubis s'infiltrent dans la zone verte, alors que les véhicules blindés AMX 10RC et les véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI) ont déjà gagné les positions à partir desquelles ils appuient le déplacement des éléments débarqués.

Au moment où Rubis est mis en place vers les premières habitations du village, les deux compagnies de l'ANA entament leur infiltration en zone verte, en gagnant leurs fuseaux de reconnaissance à l'Est de celui de Rubis.

La reconnaissance débute alors en direction du Sud. Les soldats français, au côté de l'ANA, ont investissent les habitations fouillées par les sapeurs du génie. Des munitions de petits calibres et 6 kilogrammes d'opium sont saisis.

Face à cette des forces françaises et afghanes qui contrôlent l'ensemble de la zone, les insurgés ne cherchent pas à prendre le contact. Les échanges de feux sont restés sporadiques.

 

Le colonel de l'ANA propose d'aller au-delà des objectifs initialement fixés et d'installer une ligne d'arrêt en fond de vallée. Les ordres sont rapidement donnés et l'action relancée permettant de mettre la pression sur les chefs insurgés.

Dans la nuit du 20 au 21 juillet, les soldats entament le désengagement en sûreté.

En deux jours, l'ANA, appuyée par le Battle Group Quinze Deux, a reconnu trois kilomètres de zone verte semée de nombreuses habitations, entre le village d'Omakhel et le wadi de Mikhel, au Sud. Cette opération a montré à la population l'incapacité des insurgés à s'imposer face à la pression du dispositif franco-afghan. Les habitants ont d'ailleurs largement contribué au succès de cette opération en désignant l'emplacement précis de deux engins explosifs improvisés  et des renseignements précieux pour les opérations futures.

Sources : EMA

 

 

 

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