Sources : EMA



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Le 28 décembre 2010, en vallée de Tagab, région de Jangali, près du village de Shelwatay : le battle group Richelieu engage l’opération Montevideo en appui de l’armée nationale afghane (ANA). Leur mission : empêcher les insurgés d’effectuer un renforcement par le sud de la vallée d’Alasay, où le battle group Allobroges déroule simultanément l’opération Blacksmith Hammer .

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Au milieu de la nuit, de lourdes explosions retentissent : les canons de 40mm d’un avion Hercules gunship C130 américain appuient la progression du kandak commando de l’ANA vers une position insurgée. Quelques heures plus tard, le premier sous-groupement du battle group prend position sur deux compounds (bâtiments) à l’entrée du village. A son tour, la section d’aide à l’engagement et au déploiement (SAED) se met en place.

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Grâce à l’appui des éléments français, trois compagnies de l’ANA, au lever du jour, investir le village et former un outter cordon, le cordon de sécurité tourné vers l’extérieur du village. « Actuellement, notre objectif consiste à intégrer pleinement l’armée afghane dans nos opérations. Plus leur effectif est important, plus il est source de progrès, car cela démontre la capacité de l’armée afghane à assurer elle-même la stabilité de la région », explique le colonel Heluin, commandant le battle group Richelieu . La première phase de l’opération est terminée.

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Dans le village, tout est calme. Au détour d’une ruelle, un groupe de militaires afghans et français discutent : ils vont organiser une shura avec le malek du village et les commandants des troupes. Pour le colonel Heluin, cette shura est une première, un moment important : « il faut amener le village à comprendre qu’il ne peut y avoir de développement chez eux s’ils ne montrent pas la volonté de s’impliquer dans la sécurité ».

La shura semble porter ses fruits : à l’heure du départ des troupes, le visage des habitants indique leur satisfaction et leur soulagement de voir l’ANA, leur armée, se déployer dans le secteur. Les militaires quittent le village, vigilants : « c’est souvent lors du désengagement que les insurgés cherchent le contact », indique le chef français des opérations.

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Durant cette opération, il n’y a pas eu d’échange de feux : le dispositif coordonné avec celui du kandak 24 de l’ANA a montré son efficacité. En plus d’installer les forces de sécurité afghanes dans le « paysage » en Kapisa, l’opération aura également permis au battle group Allobroges de poursuivre, plus au nord, l’opération Blacksmith Hammer avec succès

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