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Au total, 1,5 million d'Américains ont servi en Irak depuis le début des hostilités en mars 2003.  Ni héros, ni vaincus, les vétérans doivent chercher un sens à leur mission et à leur nouvelle vie.


Contrairement au Vietnam, l'opinion publique les perçoit surtout comme victimes d'un conflit qui les dépasse.

Les autorités américaines n'auront pas attendu la date butoir du 31 décembre pour ramener les « Boys » au pays. Ils sont des milliers à passer un premier Noël en famille,après des années d'absence.

En mars 2003, le début des hostilités avait été retransmis en direct à la télévision. Près de neuf ans plus tard, les derniers convois américains ont traversé la frontière sans fanfare, pour ne pas risquer une embuscade.« Je suis content que la guerre soit finie, qu'on ne soit plus là-bas. J'ai passé quatorze ans dans l'armée. J'ai fait l'Irak et l'Afghanistan, explique le sergent Kyle Harris, qui dirigeait un peloton de reconnaissance. Je ne crois pas qu'il y aura jamais la paix en Irak, mais ce n'est plus notre problème. J'ai aussi l'impression que le répit sera de courte durée. Tout peut encore arriver, à n'importe quel moment. Et il y a toujours des combats en Afghanistan.


 

« L'armée est l'institution nationale la plus populaire des États-Unis, avec 76 % de soutien en 2010. Cela est dû en partie au fait que peu 'Américains ont un lien direct avec l'armée, car la conscription a été abolie il y a rente-huit ans. Ils compensent donc leur manque d'investissement personnel pour la défense nationale en soutenant les troupes. La façon dont les générations futures percevront cette guerre dépend de l'évolution de l'Irak. Les opposants diront toujours qu'elle n'en valait pas la peine, même si le pays devient relativement stable.

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source la croix

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