Monsieur le député,
Lors de la session du 30 octobre de l’Assemblée nationale, dans le cadre de la discussion sur le budget de la Défense, vous répondiez à la proposition d’amendement de Didier Baupin sur l’armement nucléaire, qui s’appuyait sur des prises de position de personnalités politiques et militaires, en déclarant :
« Vous faites référence à certains militaires, ce qu’a relevé Mme la présidente Adam, mais s’ils avaient été de bons militaires, cela se saurait. Je rappelle que ceux dont vous faites mention ont vu leur carrière stoppée, et c’est une très bonne chose. »
Et vous poursuiviez :
« Ces mentors de la défense se croient autorisés aujourd’hui à donner des leçons de bons sentiments, mais on aurait bien voulu qu’ils le fassent à l’époque. »
Lundi 11 novembre, alors que l’ensemble de la nation, présente physiquement ou par la pensée, se recueillait autour de la tombe du « Soldat inconnu », en ce début de commémoration du centenaire de la Grande Guerre, quelques dizaines ou centaines de personnes ont manifesté bruyamment leur mécontentement, non loin de la place de l’Etoile, jetant ainsi le trouble et suscitant l’opprobre dans une cérémonie empreinte de solennité.
Général Irastorza : la Grande Guerre lance «un appel à la vigilance»
INTERVIEW - Ancien chef d'état-major de l'armée de terre, le général Elrick Irastorza, qui préside la mission du centenaire de la Première Guerre mondiale, analyse la signification de la séquence mémorielle qui s'ouvre avec la commémoration de l'armistice.