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Dans la nuit du 24 au 25 juin 1950, à 4h du matin, 600 000 soldats nord-coréens franchissent la ligne de démarcation du 38e parallèle qui sépare leur État, sous gouvernement communiste, de la Corée du Sud, sous régime pro-occidental.

 

 

 

Trois jours plus tard, Séoul, la capitale de la Corée du Sud, est prise par les communistes. Le jour-même de l'attaque, le président américain Harry Truman saisit l'Organisation des Nations unies (ONU). Le conseil de sécurité, dont la France est membre permanent, condamne l'agression et annonce la mise en place d'une force internationale pour rétablir la paix dans la région.


Un corps expéditionnaire américain sous les ordres du général Douglas MacArthur débarque en Corée. Il lance la contre-offensive le 15 septembre et reprend Séoul le 2 octobre. Il repousse les envahisseurs vers le nord, franchit le 38e parallèle et atteint en un mois la frontière avec la Chine.


De son côté, le gouvernement français, déjà impliqué militairement en Indochine, décide de créer en septembre un nouveau contingent affecté à l'ONU : le bataillon français de l'ONU.Composé uniquement de volontaires de tous services, ces 1 300 engagés, officiers ou soldats,débarquent en Corée en novembre 1950. Trois bataillons vont se succéder de novembre 1950 à novembre 1953, date du retrait des troupes françaises de Corée.
Ce bataillon si particulier va marquer l'histoire militaire par ses exploits reconnus de tous et notamment de l'armée américaine à laquelle il est affecté. En effet, le BF/ONU est rattaché au 23e Régiment d'infanterie américain de la 2e Division d'infanterie américaine dès son arrivée en Corée. Portant l'insigne de la tête d'indien, le BF/ONU va s'illustrer auprès des soldats américains méritant les plus hautes dignités et citations présidentielles.

 

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