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Le 11 novembre dernier, un message émanant de l’Union Française des Associations de Combattants et de victimes de guerre (UFAC) a été lu au cours des cérémonies commémoratives dans de très nombreuses communes de France. Il a suscité de multiples réactions car il affirmait : « L’UFAC considère que seule la négociation est en mesure d’éviter ou de résoudre les conflits et s’oppose à tout recours aux armes ».

A la suite de la réaction publique du général de corps d’armée (2S) Henri Poncet à Carcassonne, le représentant local de l’UFAC a mis celle-ci sur le compte « des différences entre militaires de carrière et anciens combattants », selon les propos rapportés par le journal « La Dépêche du Midi ».

La Fédération nationale des anciens d'outre-mer et anciens combattants des Troupes de marine :

  • s’associe aux réactions indignées de nombre d’associations. En effet, si la négociation peut, en amont, tenter d’éviter un conflit armé, elle demeure impuissante dès lors que la volonté adverse veut recourir à la violence. Affirmer le contraire revient à accepter d’avance que l’adversaire ait gain de cause. On a vu ce que cela donnait à Munich avant la seconde Guerre mondiale.
  • affirme que l’emploi de la force est légitime dès lors que le Président de la République décide d’engager les armées pour la défense ou la sécurité de la France et de ses ressortissants, ainsi que pour le maintien de la paix ou des équilibres dans le monde.

dénonce le « coin » enfoncé entre les militaires de carrière et les anciens combattants. Le jugement porté suggère que les premiers font la guerre « pour leur plaisir ». Issus pour un grand nombre d’entre eux des militaires de carrière et comptant dans leurs rangs de nombreux anciens combattants (au sens ONAC du terme), les adhérents de la FNAOM-ACTDM estiment malsain de fustiger les militaires d’active d’aujourd’hui qui fourniront les anciens combattants de demain et porteront le devoir national de Mémoire