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Un caporal du Premier de L'Arme tué au combat au Mali

 

 

 

 

Un caporal du 1er RIMA d'Angoulême est tombé au combat dans le nord du Mali, a annoncé dans un communiqué de l'Elysée le président François Hollande qui a exprimé sa "grande tristesse" après la mort de ce cinquième soldat français tué au Mali.

Dans la nuit du 15 au 16 mars 2013, des éléments français des GTIA 4 et GTIA TAP ont été engagés dans une opération de recherche et de destruction dans le massif de l'Adrar au sud de l'Ametéttaï, à une soixantaine de kilomètres au Sud de Tessalit.

 

Dans l'après-midi, au cours de la progression en direction du Sud, un char AMX 10 RC a été touché par une explosion, tuant le pilote et blessant les trois autres membres de l'équipage, dont deux sérieusement.

Ces derniers, rapidement évacués par hélicoptère médicalisé, ont été pris en charge par l'antenne chirurgicale aérotransportable stationnée à Tessalit. Aucun élément terroriste n'a été décelé dans cette zone au cours de l'action. Deux caches d'armes et de nourriture avaient été localisées et détruites auparavant dans la journée. Cette opération, comme toutes celles menées depuis le 18 février dans l'Adrar des Ifoghas, vise à rechercher et détruire les groupes terroristes et à démanteler leurs sanctuaires.

 

Le soldat français tué au cours de cette opération est un caporal du 1er régiment d'infanterie de Marine (1er RIMa) d'Angoulême Le chef de l'Etat "adresse à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances et le respect de toute la Nation". "Il salue avec émotion la détermination et le courage des forces françaises engagées au Mali dans l'ultime phase, la plus délicate, de leur mission", conclut le communiqué