Créée en 1993, la cellule d'aide aux blessés de l'armée de terre (CABAT) n'est pas une association mais bien un organisme de l'armée de terre rattaché au gouverneur militaire de Paris (GMP).

Elle a pour mission d'accompagner celles et ceux qui sont touchés dans l'accomplissement de leur engagement.

 

cabat

Face à la blessure, il s'agit, en liaison avec le régiment et le service de santé des armées, l'action sociale des armées, les organismes de prévoyance, la sous-direction du service des pensions et autres organismes dédiés :

- d'assurer un accompagnement humain et d'optimiser l'aide apportée au blessé et à ses proches ;

- de répondre aux difficultés matérielles qui accompagnent son rétablissement ;

- de faciliter ses démarches, notamment administratives, en vue de sa réinsertion en milieu militaire ou civil.

Le premier effort est porté sur sa famille : transport, accueil, accompagnement, hébergement.

La CABAT n'a pas de budget propre. Pour compléter la prise en charge réglementaire, elle sollicite le soutien des associations, au premier chef « Terre Fraternité » qui finance entre autres l'hébergement et les repas pris par les proches de notre blessé.

Une fois son état de santé stabilisé, l'effort de la CABAT se reportera sur le blessé :

- entretien du dialogue, contact téléphonique ou physique régulier dans les hôpitaux, à l'Institution Nationale des Invalides ou à domicile,

- maintien permanent des liens avec les organismes impliqués dans son suivi.

L'accompagnement s'inscrit alors dans la durée jusqu'au retour à l'activité du blessé en tant que militaire, personnel civil de la défense ou dans le privé...

Et au-delà : celui qui un jour aura été blessé dans sa chair, au service de son engagement, doit savoir que la CABAT sera toujours à ses côtés.

 

 

THEATRUM BELLI propose qu'un soldat blessé en opération soit parrainé par une commune de France.

Ce parrainage émanant d'un vote du conseil municipal ; ce serait toute une communauté de citoyens qui participerait au rétablissement d'un soldat blessé qui parfois doit quitter l'institution avec des pathologies...qui elles demeurent. Ce parrainage serait un élément particulièrement positif dans le maintien et la valorisation du lien Armée-Nation.

Ce parrainage pourrait être étendu aux soldats du feu.

"Ai-je été utile à mes semblables ? Si oui, alors je me suis rendu service à moi-même." (Marc Aurèle)