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L'adjudant Stéphane Moralia et le caporal-chef Sébastien Pissot ont été tués en Guyane le 27 juin 2012 au cours d'une opération de lutte contre l'orpaillage illégal en Guyane.

 

 

 

BIOGRAPHIE DU C/C PISSOT

 

BIOGRAPHIE ADJ MOROLIA

 

 

Une trentaine de militaires revenaient sur les lieux où, trois heures plus tôt, un hélicoptère EC-145 de la gendarmerie avait essuyé des tirs, dans la région de Dorlin (ouest) sur l'immense territoire de la commune de Maripasoula (18 000 km2). Cet hélicoptère participait à une opération de sécurisation de la zone devant permettre l'installation progressive d'une société minière légale dans cette région, haut lieu isolé de l'orpaillage clandestin en Guyane depuis près de 20 ans, sans accès terrestre depuis le littoral. Des géologues devaient initialement se rendre sur place dès jeudi.

Vers 10h heure locale, l'EC-145 a essuyé des tirs, blessant légèrement un gendarme à la cuisse. "C'est comme si quelqu'un avait vidé le chargeur de son pistolet sur l'hélicoptère", a rapporté un témoin. Touché par sept impacts, l'aéronef est parvenu à se poser avec un moteur en moins.

 

Vers 13h, les autorités décidaient de déposer à deux km de l'incident 36 gendarmes et "marsouins". Après une centaine de mètres sur un sentier bordé de forêts, ils ont essuyé un feu nourri. "Ils sont tombés dans une embuscade", a expliqué la préfecture. Les deux militaires et les deux gendarmes touchés étaient en tête du groupe. Deux marsouins ont été tués malgré leurs gilets pare-balles.Le caporal-chef de 1ère classe Sébastien PISSOT a été mortellement touché au cours d'un accrochage avec des tireurs embusqués, alors qu'il portait secours à un militaire blessé.

 

Le pronostic vital des deux gendarmes grièvement blessés n'est pas engagé, a assuré le colonel Didier Laumont, commandant de gendarmerie de la région. Jeudi matin on précisait à Paris qu'un des gendarmes avait été touché à l'abdomen et le second au bras et à la jambe. Ils appartiennent au Peloton de sécurité et d'intervention de