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800 interprètes ont travaillé pour le commandement français entre 2002 et 2013

 

 

 

Les traducteurs-interprètes afghans qui ont travaillé avec les militaires étrangers, entre autres français, sont aujourd'hui inquiets. Ils se disent menacés par les Talibans, veulent quitter leur pays et réclament des visas pour eux et leurs familles, en échange de leurs services -bien rémunérés- rendus. En juillet 2014, la France a attribué 73 visas sur 258 demandes, moins de une sur trois puisque près de 800 interprètes ont travaillé pour le commandement français entre 2002 et 2013 ; mais tous n'ont pas demandé des visas. Les 185 interprètes dont les dossiers ont été rejetés, sans explication d'ailleurs, se sentent trahis par ce pays qu'ils ont servi au péril de leur vie, certains pendant des années. En mars dernier, une vingtaine d'entre eux a manifesté devant l'ambassade de France à Kaboul, un mouvement qui a poussé les autorités françaises à initier un réexamen d'environ 200 dossiers, réexamen effectué en juillet-aout 2015. Les réponses devraient tomber de fin septembre à octobre. De leur côté, les Etats-Unis ont offert depuis 2007 plus de 5000 visas à leurs anciens interprètes, et annoncé le traitement de 4000 nouveaux dossiers en 2016 et et 2017 alors que 12 000 personnes seraient concernées.La suite sur arte : ICI

à écouter :Afghanistan : traduire, c'est trahir ICI