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Du 1er au 11 juillet 2011, les forces de sécurité afghanes et le Task Force La Fayette ont mené en vallée d'Alasay une vaste opération nommée Shamshir visant à affaiblir l'insurrection.


Cette nouvelle action intervient après la reconnaissance offensive Quantum of Mercy, conduite du 30 mai au 2 juin derniers dans la même zone par le Battle Group Raptor . De niveau brigade, cette opération a mobilisé près de 700 soldats et policiers afghans et autant de militaires français.

10 jours consécutifs d'opération. 10 jours et 9 nuits constitués de fouilles, de ratissages, de patrouille. S'inscrire dans la durée et occuper le terrain dans une région très disputée par l'insurrection, tel était l'objectif premier de cette mission au cœur de la Kapisa.

La première phase de l'opération se déroule sans encombre, les unités afghanes et françaises ne rencontrant que peu de résistance lors de leur mise en place. Appuyés au sud par les éléments du Battle Group Quinze-Deux , le Battle Group Raptor et les forces de sécurité afghanes progressent en basse vallée.

Très vite, le rythme des fouilles et des patrouilles s'intensifie. Dans les villages de la zone verte, de nombreuses caches d'armes sont découvertes et plusieurs interpellations sont réalisées par la police afghane. Autant de prises affaiblissant le réseau insurgé dans cette zone qu'il considérait comme refuge.

Exploitant la moindre opportunité de porter un coup d'arrêt à l'insurrection, les forces de sécurité afghanes et les soldats français poussent leurs patrouilles plus en profondeur dans la vallée. Ils manœuvrent librement jusqu'aux villages d'Adizai et d'Etaman, là où le Battle Group Raptor avait rencontré de vives résistances en début de mandat il y a deux mois.

 

 

Les accrochages se multiplient mais la présence prolongée et ininterrompue de la force permet le réussite de l'opération. Une quarantaine d'insurgés sont neutralisés, une dizaine d'autres sont blessés. L'un d'eux est fait prisonnier par la police.


L'opération Shamshir reflète également le franchissement d'un cap dans les relations entre militaires français et afghans. La compagnie A du Battle Group Raptor et le Kandak 33 de la 3e Brigade de l'armée nationale afghane (ANA) ont manœuvré ensemble sur le terrain, au coude à coude. Co-localisées, les deux unités binômes ont traités les mêmes objectifs, en parfaite coordination.

Ce partenariat ouvre la voie d'une coopération d'une nouvelle dimension entre l'ANA et la coalition, marquant un pas de plus pour les forces de sécurités afghanes vers l'autonomie.

Sources : EMA

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